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  •  La rencontre de Jean Broussolle et des autres...

    L'un des derniers portraits de cette belle Chanson française de jadis...C'est en 1942 à Clermont-Ferrand où il était encore étudiant en lettres que Jean BROUSSOLLE a rencontré certains des COMPAGNONS DE LA CHANSON avec lesquels il travaillera plus tard. Leur formateur lyonnais Louis LIEBARD avait en effet commencé à monter une troupe, celle des COMPAGONS DE LA MUSIQUE auxquels il avait proposé de se produire dans la capitale auvergnate. C'est donc à cette occasion qu'il fera la connaissance de Jean-Louis JAUBERT, de Jean ALBERT et de celui qu'il remplacera en 1952, un certain Marc HERRAND qui nous a quittés en juillet dernier. Les autres ne rejoindront effectivement la troupe de LIEBARD qu'en 1943, 1944 et 1945.

    Dans un extrait de La, la, la, une émission qui figure sur le DVD produit par Marianne Mélodie en 2014, on voit d'ailleurs Jean BROUSSOLLE évoquer avec Charles TRENET cette première rencontre clermontoise. Il se souviendra longtemps que c'est lors de cette rencontre qu'il s'était enhardi à proposer au grand Charles une première chanson dont le titre en disait déjà long sur ses aptitudes. Ce Un peu, beaucoup, passionnément (c'est son titre), il aurait très bien pu la proposer aux Compagnons, ce qu'il n'osera pourtant jamais faire. Mais avoir croisé Charles TRENET à Clermont-Ferrand lui donnera néanmoins suffisamment de motivations pour laisser de côté la carrière journalistique qui lui semblait promise pour devenir ce fabuleux artiste passé 1952.

    Cet ouvrage dans lequel on retrouve également un portrait de Jean-Pierre CALVET, est toujours disponible dans notre boutique en ligne.

    J-P CALVET, J. BROUSSOLLE, LE DUO MAGIQUE des COMPAGNONS DE LA CHANSON,     C. FOUINAT et L. PETRIAC, ISBN 978-2-918296-40-9

     

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  • Il était une fois...

    En des temps où une écrivaine américaine dénommée Candace OWENS vient de lancer une véritable bombe à propos de l'affaire, on ne peut qu'en rajouter ! Et nous sommes sûrs que vous allez rire autant que nous en écoutant cet épouvantable conte dédié à Brigitte TROGNON et Emmanuel MACREUX ! Un conte où il y a tous les ingrédients de ce qui aurait pu être considéré il y a quelques années comme une tartufferie si hélas, il ne s'était aussi agi de l'avenir de quelques gosses laissés seuls dans un univers impitoyable ! Un univers, celui de la République Islamique de France, qui aura parallèlement sonné le glas de beaucoup d'espérances en des temps où des petits Thomas DIAFOIRUS (1) avaient cru pouvoir imposer avec la bénédiction d'un roi et d'une reine à un gentil peuple toute une série de traitements néfastes à leur équilibre ! Au risque de décimer toute une population !

    (1) Médecin malgré lui en d'autres temps plus reculés encore !

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  • 27 de nos ouvrages désormais en ligne !

     

    La plupart de nos dernières publications, une bonne quarantaine, nos ouvrages sur l'affaire Ranucci et la version allemande de La bouteille de goutte inclus, ainsi que certaines publications à compte d'auteur sont désormais proposées en ligne sur notre boutique en ligne ecwid.com. Vous avez donc désormais la possibilité de vous procurer ces ouvrages assez rapidement en cliquant sur ce lien sans avoir à passer par un intermédiaire ou sans avoir à nous adresser un bon de commande accompagné d'un chèque de règlement.

    Il serait dommage que vous n'en profitiez pas, non ?

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  • C'est effectivement un 10 mars, en 1924 qu'il était né Fred MELLA ! Et longtemps on avait cru pouvoir fêter avec lui son centenaire, jusqu'à ce qu'à l'automne 2018, voici six ans, une mauvaise série ne s'abatte sur ceux qui avaient charmé trois générations d'un public qui les aura suivis jusqu'au bout ces COMPAGNONS DE LA CHANSON ! D'autant que Fred avait continué à se produire longtemps après 1985 et qu'au moment de la sortie de sa biographie : Mes maîtres enchanteurs il était encore en pleine forme (reçu ci-dessus par Michel DRUCKER).

    Notre premier label avait du reste consacré quelques pages à son parcours dans la biographie de 360 pages abondamment illustrée qui avait été publiée en mai 2011 : Entre mythe et évidences. Comme l'écrivent les auteurs dans leur ouvrage, qui aurait cru en septembre 1943 qu'en remplaçant à son arrivée à Lyon le soliste en titre des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, un dénommé Jean VERLINE, Fred MELLA, en qualité de pierre angulaire d'une structure mise en place à Lyon par Louis LIEBARD, deviendrait le soliste d'un ensemble appelé à connaître rapidement une consécration internationale. Avec, songez, une carrière de quasiment soixante-dix années de chanson au sein, d'abord, des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, puis ensuite, entre 1946 et 1985, au sein des COMPAGNONS DE LA CHANSON avant de finir en solo à partir de 1986 ! Pour ce "chansonnivore" un nom que lui avait donné son ami Charles AZNAVOUR disparu en octobre 2018, il aura fallu quelques pépins de santé pour que ce passionné de chanson mette un terme à ce que l'on pourrait dans son cas considérer comme un sacerdoce. Car, cela ne fait aucun doute, Fred MELLA est entré en chanson comme on entre en religion. "Je me demande, a-t-il dit un jour à Michel DRUCKER, comment j'ai fait pour chanter, chaque soir, onze mois par an depuis 1943, sans compter les répétitions et sans avoir de problème de voix, en dehors d'un enrouement lors d'une représentation en Allemagne".

    Pour témoigner de cet intérêt resté fort, Fred avait d'ailleurs accepté en mars 2016 de préfacer l'ouvrage consacré à deux de ses partenaires et amis au sein des COMPAGNONS, Jean BROUSSOLLE et Jean-Pierre CALVET.  

    Une très belle leçon de longévité que la plupart des Compagnons auront éprouvé puisque les trois derniers à disparaître : Gérard SABBAT et Jean-Louis JAUBERT, décédés en 2013, et Paul BUISSONNEAU étaient respectivement âgés de 87, 92 ans et 89 ans. Avec son frère cadet René, l'ancien directeur musical des Compagnons Marc HERRAND et le benjamin GASTON, ils étaient encore quatre à l'automne 2018, juste avant le décès de Charles AZNAVOUR à rester les témoins d'une réussite qui passe encore pour avoir été exceptionnelle et aussi l'assurance que la passion conserve !

    Les amateurs et tous ceux qui apprécient l'homme pourront retrouver un article complet sur Fred MELLA en s'aidant du lien suivant :  Portrait Fred Mella qui avait été mis en ligne voici déjà une bonne dizaine d'années. Et ceux d'entre vous qui sont désireux de se procurer notre biographie pourront aller dans notre boutique en ligne.

    Entre mythe et évidences, C. FOUINAT et L. PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-02-7 

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  • C'était dans la Sarthe d'avant...Avant de parvenir à raconter comment Wilhelm OTTO avait vécu ses retrouvailles avec les CHOLLET à La Flèche, quarante-cinq ans après les avoir quittés, il avait fallu que Guillaume FERRAND tente de comprendre qui était l'ancien soldat allemand. Et fort heureusement avant de disparaître ce dernier avait publié en 2006 une biographie au titre éloquent : Mein Jahrhundert (mon siècle) ! Un ouvrage dont il convenait de faire traduire l'essentiel pour mieux comprendre quel avait pu être le passé d'un homme emprisonné qui, soudain, avait choisi la rédemption et d'aller aider bénévolement un agriculteur sarthois. Sans doute pour mieux supporter le poids des erreurs qu'il avait pu commettre jeune homme et pouvoir à nouveau se regarder dans une glace sans avoir honte de ce qu'il était devenu. Je me suis parfois plu, dira l'auteur, à imaginer ce qu’avaient pu être les réactions de mon grand-père et de son aide bénévole et aussi des uns et des autres, comme à cet instant précis où Wilhelm, en route pour la Sarthe avec toute sa petite famille, s’apprêtait à retrouver les CHOLLET... 

    (Extraits du récit) Son esprit empreint d’un peu plus d’humanité, Wilhelm se prit à maudire cette mauvaise guerre qui l’avait contraint à mettre un terme à ses projets d’agriculteur dès l’automne 1939 et à laisser derrière lui la région de Leipzig où il vivait avec sa petite famille dans un magnifique endroit promis à toutes les espérances.Il avait lui-même été enrôlé à Dachau près de Munich le 6 septembre 1939, quelques jours après le début des hostilités contre la Pologne, au sein d’un régiment de Waffen SS-Totenkopf, où la vie avait rapidement pris une tournure différente. Il le concède dans un document dont il a prévu de faire un jour un récit de vie, soulignant que leur régiment n’avait rien de comparable avec la Wehrmacht. Après une formation difficile au sein de la Waffen SS, il s’en souvenait encore, il leur avait été demandé de pouvoir se déployer en un rien de temps et surtout d’être en mesure de s’adapter à toutes les situations. Et cela dès le mois de décembre et pas seulement en tant que soldats, mais aussi en tant qu’hommes dont l’objectif poursuivi par leur hiérarchie était d’en faire de véritables modèles, capables de servir une politique. Mais quelle politique au juste ? A Leipzig avant-guerre, on y vivait nettement mieux qu’une dizaine d’années plus tôt ! Car, avant que leur Führer n’arrive au pouvoir et une trop longue période de disette, chacun ne rêvait qu’à un monde meilleur, surtout, dans un pays où sévissait encore en 1933 un chômage impitoyable touchant toutes les composantes de la société. Avec un vœu, celui de pouvoir vite retrouver un emploi, afin qu’à la maison on puisse nourrir toutes les bouches. Et cela sans imaginer un seul instant qu’il leur faudrait un jour reprendre les armes comme leurs aînés vingt-cinq ans plus tôt ! Vivre mieux… mais n’était-ce pas le but que l’on s’était impérativement fixé chez les Otto avant le début de cette affreuse guerre ? 

    La bouteille de goutte... Willy, leur avait-il dit toute la vérité ? Le regard de Wilhelm glissa vers son épouse Gertrud et vers son fils Wolfgang qui l’avait relayé au volant de leur Trabant sur cette route qui les menait vers l’ouest de la France. Mais que s’était-il donc passé en lui pour qu’il aliène ainsi autant de choses une soixantaine d’années plus tôt ? A un moment où, sorti de l’école d’agriculture de Comburg qui l’avait vu étudier et obtenir quelques encouragements, il avait pris la décision de mettre un terme à ses études afin de prêter main forte à son père au sein de leur commerce de négoce de matériel agricole ? Alors qu’en poursuivant ses études il aurait pu devenir administrateur agricole, inspecteur ou gestionnaire de marchandises ou haut responsable ? Sans doute s’était-il convaincu qu’il fallait l’aider à sauver ce qu’il avait su préserver quelques années plus tôt par son sens inné des affaires alors que son pays se débattait dans des difficultés sans nom face à une terrible inflation et les atermoiements d’une République de Weimar impuissante ? Rien pourtant ne le prédestinait à devenir un nazi ni à adhérer au NSDAP de leur Führer ! Rien si ce n’est ce goût, son goût, celui d’aller de l’avant et de découvrir des choses nouvelles. Comme quelques autres jeunes gens, Wilhelm reconnaissait qu’il avait été séduit par ce que leur promettaient les nouveaux maîtres de l’Allemagne au début des années trente, alors que leur pays manquait depuis si longtemps d’imagination. D’autant que jeune adolescent il n’avait pas éprouvé le besoin de se tourner vers les Jeunesses Hitlériennes, ni un peu plus tard vers les Sturm Abteilung dont la présence dans les campagnes était plus discrète que dans les grandes métropoles urbaines et qu’il prenait pour d’abominables voyous. A plus forte raison après que certains d’entre eux eurent cherché querelle à son père, allant même jusqu’à le bousculer au terme d’une rixe qui les avait opposés.

    Cet ouvrage de Guillaume FERRAND qui a depuis sa publication été traduit en allemand pour qu'il puisse être proposé en Allemagne vous pouvez toujours vous le procurer, désormais sur notre boutique en ligne.

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, ISBN 978-2-918296-48-5 

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  •  L'un des derniers portraits de cette belle Chanson française de jadis...

    Aux côtés de Jean-Louis JAUBERT, le Compagnon préféré d'Edith PIAF, Jean BROUSSOLLE et Jean-Pierre CALVET

     

    L'un des derniers portraits de cette belle Chanson française de jadis...Après avoir déjà bouclé deux autres portraits (2013-2014), ceux de Guy BOURGUIGNON, la passionné de cinéma périgourdin, devenu incidemment COMPAGNON DE LA CHANSON et de Marc HERRAND l'artiste hors pair qui aura permis au groupe de Guy de se révéler en 1946 grâce aux Trois cloches et à quelques autres merveilles dont ce Roi Renaud qui vient enfin d'être édité, la voie semblait tracée ! Il faut bien reconnaître qu'il y avait encore tant de choses à dire sur un univers auquel sont restés fidèles quelques dizaines d'admirateurs de belle Chanson française, aussi bien en France qu'en Belgique, en Suisse ou aux Pays-Bas, et tout était donc du domaine du possible. 

    Dans cet ouvrage ont été effectivement abordés bien des points jusqu'alors laissés de côté, que complètent quelques interrogations. Car, comment expliquer que les deux musiciens exceptionnels qu'auront été Jean BROUSSOLLE et Jean-Pierre CALVET aient pu ainsi être oubliés comme ils le sont depuis leur décès. Ce duo magique, le leur, qui leur rend hommage, une trentaine d'années après leur disparition, nous l'avons proposé à 26 euros, préfacé par Fred MELLA. Fred avait été le soliste des COMPAGNONS DE LA CHANSON après avoir été trois ans durant celui des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE sous l'ère LIEBARD du Lyon occupé jusqu'à l'automne 1944 par les Nazis.

    Une demande plus importante nous étant parvenue depuis la reprise du catalogue cédé par Louis PETRIAC, nous avons décidé de réimprimer cet ouvrage et de le mettre en ligne dans notre nouvelle boutique ecwid.com.

    JEAN-P. CALVET - JEAN BROUSSOLLE, LE DUO MAGIQUE... C. FOUINAT et L. PETRIAC, ISBN  n° 978-2-918296-40-9  

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  • Un très beau texte de Jean BroussolleEn recherchant au cœur du temps quels avaient été les apports du regretté Jean BROUSSOLLE pour les besoins d'un ouvrage, nous sont revenus en mémoire des collaborations dont on ne parle aujourd'hui quasiment plus. Et pourtant ! Pourtant, en 1952, juste avant que Jean rejoigne les COMPAGNONS DE LA CHANSON, il avait découvert un univers à sa mesure d'auteur épris de beaux textes. Un univers qui avait failli faire tout d'abord de lui un journaliste avant que la musique et la composition ne finissent par s'imposer à lui aux côtés d'André POPP. 

    Ainsi le comédien Pierre BRASSEUR et sa future épouse Catherine SAUVAGE ont-ils croisé Jean BROUSSOLLE. De leur collaboration en écriture naîtra ce Ouvert la nuit que le comédien prend plaisir à présenter avant que Catherine chante. Toujours autour d'André POPP, l'ami vendéen de Jean, à l'époque pianiste de bar, ils enregistreront plusieurs disques ensemble où l'ancien étudiant en Lettres de la Fac de Lettres de Clermont-Ferrand donnait déjà tout un aperçu de ses compétences. Avec certains accents que l'on retrouvera un peu plus tard dans ce magnifique Compagnon en tournée, vu par lui-même.

    Ce double portrait consacré au duo magique d'années exceptionnelles est toujours en vente à 26 euros et il vient d'être réimprimé. Vous pourrez vous le procurer dans notre boutique en ligne.

    JEAN-P. CALVET - JEAN BROUSSOLLE, LE DUO MAGIQUE, ISBN n° 978-6-018296-40-9

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  • Francis Lalanne et sa lutte contre les usurpateurs...

    On sait depuis longtemps que le chanteur Francis LALANNE (en photo ci-dessus) n'est pas un supporteur de la Macronie et il l'a encore prouvé dans un récent entretien où il expliquait chez GEOPOLITIQUE PROFONDE pourquoi il en voulait à Jean-Michel TROGNEUX de ne pas avoir voulu dire aux Français qui iel était exactement et de ne pas avoir voulu reconnaître qu'iel était un transsexuel ! Même si un transsexuel à l'Elysée aurait certes eu du mal à s'imposer en mai 2017 et avril 2022 !

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  • Ello Quandt, l'amie fidéle de la chienne...   Ello Quandt, l'amie fidéle de la chienne...

    Ello Quandt, l'amie fidéle de la chienne...

    Lorsqu'on enquête sur Magda GOEBBELS, il est un point sur lequel peu d'observateurs sont revenus, celui qui concerne Ello QUANDT, la très bonne amie de la chienne du Troisième Reich. Un personnage qui nous donne le sentiment de n'avoir été utilisée régulièrement qu'à des fins de manipulation par l'égérie nazie et qui s'était en quelques années très vite laissée aller à un peu trop d'embonpoint (photos en tête d'article).

    Les différents témoignages livrés par Hans-Otto MEISSNER, le fils du ministre nazi Otto MEISSNER, par Anja KLABUNDE et quelques autres narrateurs font souvent état entre les époux GOEBBELS d'un climat de guerre larvée entre réconciliations torrides. Une guerre souvent utilisée par une épouse cocufiée pour retourner les faits en sa faveur en oubliant ses propres travers ! C'est encore plus vrai quand on prend connaissance des faits qui se sont déroulés durant l'été et l'automne 1938, à un moment où le ménage GOEBBELS a failli imploser, tant l'affaire BAAROVA et la liaison du propagandiste avec la sensuelle Tchécoslovaque avait fait couler d'encre au pays nazi ! Alors qu'Adolf HITLER se préparait à envahir le pays de la splendide actrice (photo ci-dessous) ! Si la biographe Anja KLABUNDE n'évoque que très peu cet été 1938 et la tentative de suicide du libertin nazi soudain confondu, alors que lors d'une sortie en canot à moteur sur le lac Bogensee il avait offert à la belle un bijou contesté par son épouse légitime... force est de reconnaître qu'il se passait beaucoup de choses chez les GOEBBELS ! Il est difficile de s'en faire une idée exacte, en dehors cependant du fait que la Frau Doktor Reichsminister n'était pour rien au monde "une potiche". Ce que confirment de nombreux témoins comme la chroniqueuse Bella FROMM ou même les proches d'Eva BRAUN ! Même si, sur la fin, elle était bien plus considérée comme une mère que comme une femme, ce qui justifie qu'elle se soit assez rapidement boudinée, malgré l'existence autour d'elle de certains gigolos capables de redonner quelques ardeurs à une femme qui nourrissait un certain goût pour tous les plaisirs d'alcôve !

    Ello Quandt, l'amie fidéle de la chienne...Mais c'est de l'agenda de Joseph GOEBBELS et des extraits de celui-ci publiés par THULE ITALIA, que des précisions importantes sont apportées à l'affaire BAAROVA durant l'été 1938. Par rapport à d'autres extraits du célèbre journal, ces précisions n'ont fait l'objet d'aucune modification après coup. Pour l'éditeur transalpin, Magda y serait apparue en juillet 1938 comme « dure et presque sadique », c'est dire, et Ello QUANDT comme une femme jalouse qui brûlait de semer la discorde entre cette amie si proche qu'était Magda et elle, qui avait épousé l'un des frères de Günther QUANDT avant d'en divorcer. Il ne fait aucun doute pour nous qu'Ello nourrissait des sentiments contradictoires à l'égard de la perverse Magda GOEBBELS. Au point même d'avoir incité la bonne amie à apporter après la disparition de celle-ci dans le bunker des éléments à décharge à une femme coupable d'avoir assassiné ses six enfants. Lesquels ? Les différents témoignages évoquant la chute du Troisième Reich et ce lâche assassinat sembleraient s'être contentés d'une seule version s'appuyant effectivement sur les révélations de la bonne amie et d'un : « ...Voyez-vous, Ello, il serait tout à fait impossible pour moi de continuer à vivre. Nous prendrons les enfants avec nous ; ils sont trop bons, trop aimables pour le monde qui nous attend. Dans les jours à venir Joseph sera considéré comme l’un des plus grands criminels allemands. Si ses enfants entendaient dire cela tous les jours, si on les tourmentait, en les méprisant et en les humiliant, ils devraient supporter le fardeau de ses péchés et une vengeance leur serait infligée... Tout cela est déjà arrivé. Vous vous souvenez de ce que je vous avais dit à un moment donné, franchement, à propos de ce que le Führer avait dit au Café Anast de Munich quand il a vu le petit garçon juif ? Vous vous en souvenez ? Qu’il voudrait l’écraser à plat comme une punaise sur un mur... Je ne pouvais pas croire ce que j’avais entendu ce jour-là et j’ai pensé que c’était juste de la provocation. Mais il le fera plus tard en déléguant cette horrible tâche à d’autres. »

    La perverse Magda a-t-elle tenu ces propos-là ? L'Histoire nous éclairera peut-être un jour quand le secret se lèvera enfin et que l'on cessera de prendre l'égérie nazie pour une victime de son idéologie nationale-socialiste, une idéologie dont elle n'hésitait pas, assez fréquemment pourtant, à s'éloigner en critiquant certaines dispositions et le profil d'un oncle Adi qu'elle prétendait aimer à la folie !

    Vous pourrez vous procurer l'ouvrage en vous rendant dans notre boutique en ligne.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

      

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  • Ils étaient deux Compagnons de la Chanson périgourdins !...
    Longtemps on les a confondus, mais sans réellement savoir qu'entre 1946 et 1956 les COMPAGNONS DE LA CHANSON avaient compté dans leurs rangs deux Périgourdins. Aux côtés de Guy BOURGUIGNON dont nous évoquions le profil ces jours derniers avec le quotidien régional SUD-OUEST, et plus communément appelé par son seul nom de famille, Jean ALBERT était le deuxième. Surnommé Le P'tit Rouquin à cause d'une chevelure flamboyante qui le faisait repérer de loin, il était devenu "La tache de soleil" d'Edith PIAF !
    Dans un document vidéo de 1946 (ci-dessous), on le distingue d'ailleurs facilement, à droite sur l'extrait, aux côtés d'Edith interprétant Les trois cloches ! Un succès dont il n'était pas peu fier et qui lui vaudra de baptiser du même nom une demeure achetée en Périgord. Elle abritera quelques années ses parents avant qu'il soit contraint de la vendre pour relancer une carrière poursuivie seul et plus difficilement à compter de l'automne 1956.
    Rédigé au moment de la sortie d'un autre de nos ouvrages : ILS ETAIENT COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de l'Isérois Jean-Jacques BLANC, plusieurs articles reviennent sur la destinée de Jean ALBERT dont le talent scénique lui permettra d'éclater dans des prestations comme Le cirque. Un sketch où il campait le rôle d'un acrobate. Dans la biographie* que nous publions, les auteurs évoquent également la destinée de l'homme qui fut l'un des premiers à l'automne 1941, avec Jean-Louis JAUBERT et Marc HERRAND, à rejoindre Lyon et la Villa du Point du Jour du magicien lyonnais Louis LIEBARD !
    L'ouvrage est désormais proposé dans notre boutique en ligne.
     
    * LES COMPAGNONS DE LA CHANSON : entre mythe et évidences, C. Fouinat et L. Petriac.  
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  • Août 1944... Le maquisard trélissacois était salement amoché !Notre société d'édition créée voici cinq ans à Périgueux qui, parallèlement à sa production, diffuse un catalogue d'ouvrages qui nous avaient été cédés par notre auteur Louis PETRIAC, poursuit aujourd'hui son activité avec une résolution. Celle d'étendre chaque année un peu plus ses domaines d'intervention. Ainsi, pourront voir le jour des ouvrages qui, écrits par des auteurs pas forcément écrivains dans l'âme au départ, ont cependant des choses à dire et qu'il nous semble utile d'aider. Comme cela avait été le cas pour un très vieil homme, Robert SUDEY (ci-contre) qui avait accepté de sacrifier sa jeunesse et ses vingt ans pour que vive son pays ! 

    Combien, en effet, sont ceux qui ont traversé des épisodes de vie douloureux ou entamé un combat contre des prédateurs, quels qu'ils soient, manipulateurs ou autres ? Sans toujours renoncer à se défendre ? La violence du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui nécessite c'est vrai de dire parfois à la face d'un monde devenu impitoyable ce qui se passe ou s'est passé, provoquant la chute d'un être qu'ils aimaient, voire de s'être écroulés par une disparition qui aurait pu être évitée.

    Vous souhaiteriez parler vous aussi de ce qui vous est arrivé, et de l'insupportable qu'il vous a été donné de traverser. Nous pouvons peut-être vous aider à le dire et à l'écrire ! Et peut-être aussi à le publier pour que l'on sache... Contactez-nous après avoir pris connaissance du lien précédent !

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  • Essayons de rester positifs, même si...

    Et ces parasites que vous aurez recensés sont nombreux. Ce qui est sûr, c'est que l'année qui s'achève aura été difficile pour un grand nombre d'entre nous face à un pouvoir qui n'aura guère épargné les moins nantis d'entre nous et les petits entrepreneurs ou commerçants, mais nous devons garder l'espoir que 2024 nous apporte enfin ce que nous attendons et que ceux qui ont fauté soient sévèrement punis.

    Alors, essayez de faire front et surtout, surtout, et malgré les messages d'alerte trompeurs du pouvoir en place, continuez de faire confiance à vos défenses immunitaires naturelles. Comme quelques autres, notre regretté Professeur Luc MONTAGNIER le répétait d'ailleurs encore avant de nous quitter en disant que "seuls ceux qui auront échappé aux vaccinations souvent maléfiques et trompeuses seront demain les gardiens de l'humanité" !

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  • Fin décembre 1969... Sans Guy Bourguignon !30 décembre 1969... Une journée épouvantable à tous points de vue marquée par une info ! En 1969, voici 54 ans, la nouvelle tombait sur FRANCE INTER, et sur nombre d'autres radios également ! Ceux de la génération HERRAND et de la génération CALVET/BROUSSOLLE ne peuvent avoir oublié cette annonce que nous vous reproposons d'écouter. Si du moins leur transistor de l'époque était branché sur les ondes de FRANCE INTER : 

    FRANCE INTER - 30.12.69 - Décès Guy Bourguignon.mp3 

    L'un des piliers et créateurs de l'édifice venait de décéder après une hospitalisation de quatre semaines à l'Hôpital FOCH de Suresnes. Guy BOURGUIGNON, tout le monde le connaissait et l'été auparavant on l'avait vu s'arrêter à Périgueux avec ses COMPAGNONS DE LA CHANSON pour y fêter le centenaire de sa grand-mère qu'il surnommait affectueusement : Maman Atou (photo ci-dessous JM Bourguignon). Sur cette photo prise en Périgord, on le voyait encore trinquer aux côtés de la jeune présentatrice télévision Martine LEPAGE qui préparait une émission pour Jacqueline JOUBERT : A bout portant  montrant l'ensemble en tournée. Une Martine LEPAGE à laquelle il avait confié qu'il aurait aimé être un Compagnon, mais dans la salle ! Pour s'assurer, chaque soir, que tout était bien conforme au plan de répétitions. Comme le raconte si bien Hubert dans son Nous les Compagnons de la Chanson, alors qu'ils étaient en ce mois de novembre 1969 en train de se familiariser avec la mandoline tout en répétant ensemble : Angelo, Guy ne s'était pas présenté à leur rendez-vous habituel. Alors qu'ils s'apprêtaient une fois de plus à partir tous en tournée en Belgique.

    Jusqu'à la dernière minute de cette fin décembre tragique, ses partenaires et amis n'avaient pas voulu croire à une issue fatale malgré le pronostic vital plus que réservé du médecin qui avait tenté de l'opérer. Certes, les dernières photos et les derniers enregistrements réalisés lors d'un Télé-dimanche en novembre nous avaient montré un Guy fatigué qu'une thrombose de l'œil avait un peu plus affaibli, mais de là à imaginer qu'il décéderait aussi brutalement et de cette façon...

    Dans un ouvrage préfacé par le comédien Roland GIRAUD que vous trouverez dans notre boutique en ligne, Louis PETRIAC revenait sur ces journées vécues dramatiquement par huit partenaires désemparés.

    GUY BOURGUIGNON, LE COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-24-9

    30 décembre 1969... Guy nous quittait !

     

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