• Sudey-aujourd-hui.jpgA 18 ans à peine, en mars 1942, il n'avait pas hésité à s'engager pour lutter contre l'occupant nazi. Son frère venait d'être tué et il était désireux de servir la Patrie pour que continue à vivre nos idéaux de liberté ! Longtemps laissé sur le bord du chemin, il lui a fallu attendre... 1997, cinquante-trois ans après avoir failli perdre la vie devant Angoulême qu'il était parti libérer après avoir rendu le Périgord à la liberté, pour enfin être décoré d'une médaille militaire. Depuis un ouvrage qui lui a permis de sortir de l'anonymat*, Robert SUDEY n'a jamais cessé de croire en sa destinée ni aux promesses des uns et des autres, mais, à 88 ans (il les a eu en août dernier) il vient d'entreprendre ce qui sera probablement l'un de ses derniers combats en adressant au Président de la République une superbe lettre. Une lettre dont vous trouverez les éléments ci-dessous.

    * Ma guerre à moi... résistant et maquisard en Dordogne, ISBN n° 978-2-9524117-7-8, 20 €

     

    Monsieur Le Président de la République,   

    J’ai aujourd’hui 88 ans. En août 1944, après avoir résisté en qualité de maquisard deux années durant en Dordogne, j’ai failli perdre la vie en participant à la libération d’Angoulême à la suite d’un éclat d’obus. Nous venions avec quelques autres de rendre le Périgord à la liberté et d’en chasser les Nazis et nous étions désireux de bouter l’occupant hors de notre France. Sauvé par un éminent chirurgien alsacien réfugié à Périgueux et ayant fui son pays en mai 1940, je dois à une force morale hors du commun d’avoir surmonté ce que je pensais être mes derniers instants. Ils me vaudront même de goûter à la convivialité de la morgue de l’Hôpital de Périgueux avant que l’on se rende compte que le très jeune soldat SUDEY vivait encore. Traité depuis comme le dernier des derniers, jamais cependant, la Patrie n’a éprouvé à mon égard le moindre sentiment de reconnaissance. A l’exclusion d’une modeste médaille militaire que me remettra en 1997 le Général LE BOT en présence de Madame La Ministre ANDRE et d’un diplôme décerné par le ministre Charles TILLON en 1944.    

    Certes, et j’en suis le premier conscient, mon action ne m’a jamais porté à intégrer un hit-parade ni à participer à l’animation d’une émission de télévision. Encore moins à décrocher l’or olympique aux Jeux et mon attente pourrait donc paraître inconvenante au regard de tous ces héros auxquels on remet chaque année la Légion d’Honneur pour avoir triomphé de l’Audimat ou du concurrent direct qui leur était opposé. Car, enfin, prétendre à une telle distinction pour avoir seulement été l’auteur d’un fait d’arme devant l’occupant nazi, ne serait-ce pas inconvenant et prêter à sourire ? Sans doute. Mais, voyez-vous Monsieur Le Président, les vieux arbres sont ainsi faits qui persistent longtemps à nier les caprices de la météo et à croire aux vertus du beau temps. Et puis, je suis un vieil homme auquel on avait inculqué un tout autre sens de l’honneur que celui que l’on privilégie de nos jours.    

    Mais nous sommes quelques-uns à nourrir un tel sentiment. Et nous sommes aussi quelques-uns qui, trop âgés, avons depuis longtemps choisi de ne plus nous signaler à l’attention des salons dorés de notre bien-aimée République. Ce que j’attends de cette ultime démarche entreprise aujourd’hui auprès de vous, Monsieur Le Président ? Que l’on ait, tout simplement, la correction d’en accuser réception et de me spécifier pour quelle raison ma demande serait inconvenante comparativement à quelques autres. Auquel cas, je cesserai, évidemment, de continuer à les renouveler régulièrement.  

    Dans l’attente de votre réponse et restant à votre entière disposition, croyez, Monsieur Le Président de la République, en l’assurance de mes respectueuses salutations.

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  • chateau moyen age

    1ère couv A. DavidUne sacrée tranche de vie de notre passé que le Boulazacois Alain DAVID entreprend de raconter aux plus jeunes avec un premier ouvrage ! Dans un peu plus de deux cents pages : Guillaume, Thibaut et Jaquet, chevaliers courage périgourdins, que nous avons publié, cet ancien enseignant passionné évoque, avec force détails, ce qu'étaient les relations entre seigneurs et leurs sujets. Que ceux-ci soient serfs ou vilains, ou que ces seigneurs soient richement dotés voire même... contraints de monnayer leur talent dans des tournois ! Une fiction moyenâgeuse au parfum d'aventures que les plus jeunes apprécieront où les sentiments guerriers côtoient ceux éprouvés pour les quelques gentes dames du cru parmi lesquelles la jolie et entière Anne d'Abzac. C'est d'ailleurs lors d'un tournoi périgourdin qu'Anne a remarqué Guillaume de Bois Mirail, un jeune chevalier rompu aux arts de la guerre par l'intraitable Bertran, un maître d'armes plus vrai que nature. Seulement Guillaume a un grave défaut : il n'est que le second d'une lignée désargentée et donc peu à même de pouvoir un jour noyer ses yeux dans ceux de la très belle Anne que son père a déjà promis à un autre.... Et pourtant !

    A coup sûr, aux côtés de quelques supporters locaux, l'auteur aura-t-il à coeur de proposer à quelques adolescents passionnés d'histoire médiévale deux époques d'une réalisation d'un peu plus de 200 pages qu'il a voulue illustrer de quelques reproductions colorées. Un travail où la rencontre de deux hommes de condition sociale différente situe déjà l'importance des échanges. Actes de bravoure et de défense des opprimés… vaudront ensuite aux deux jeunes chevaliers épris de justice que sont Thibaut de Bois Mirail et Jaquet Bonaventure de se distinguer à plusieurs reprises. Tant dans leur lutte contre la félonie que contre les Infidèles durant une croisade entreprise en Terre Sainte aux côtés du bon roi Saint-Louis, le fils de la très Catholique Blanche de Castille. Une bien belle page d'histoire médiévale réécrite par un passionné d'écriture qui se laisse lire !

    GUILLAUME, THIBAUT et JAQUET, chevaliers courage périgourdins, ISBN n° 978-2-918296-19-5, 19 €

    Paysans moyen age

     

     

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  • Hist d'avant couverture
     
    Extraits "... Comme je regrette de ne pas avoir cherché plus tôt à savoir qui vous étiez réellement et quel était le riche message que vous portiez en vous ! Comme je regrette de ne pas avoir compris plus tôt que cette tendre enfance et l’adolescence qui l’avait suivie m’avaient tout compte fait donné la plus belle des armes ! En me dotant à vos côtés d’une force morale à toute épreuve ! Si je ne vous avais pas tous côtoyés, vous tous dont je viens de parler et que j’ai retrouvés dernièrement tapis au fond de ma mémoire, vous qui étiez habités par une envie d’espoir viscérale au-delà de toute commune mesure, aurais-je trouvé la force de m’opposer comme je l’ai fait à tout ce qu'il m’a depuis été donné de voir et de supporter dans l’existence ? Probablement pas. Au point qu’une question émerge tout naturellement : les difficultés subies, même inconsciemment, contribueraient-elles à forger des carapaces ? A faire émerger en nous parfois à notre corps défendant une sorte de force morale ? Cette fameuse résilience dont on parle tant ? Assurément, et j’en ai aujourd’hui la preuve "...
    S'il fallait résumer en quelques mots le thème de ces HISTOIRES D'AVANT, l'ouvrage publié par Louis PETRIAC chez DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions, ceux-ci pourraient ressembler au célèbre adage africain auquel on pense souvent dès lors qu'il s'agit de trouver un fondement à une action, voire à un style ou une orientation de vie. Comme si nos actes trouvaient toujours leur pleine justification dans le passé et une enfance. L'auteur aura mis une cinquantaine d'années à comprendre ce que lui avait apporté la sienne et ce qu'il se plaît encore à qualifier d'enfance manquée ? Et de ce qu'il avait découvert au contact de gens de peu habitués à faire front contre les vicissitudes avec leurs seules tripes. Sans jamais se plaindre du modeste écot qui leur revenait. 
    L'existence serait-elle ainsi faite qui se plaît toujours à rappeler quelle force procure une racine, même lorsqu'elle se nourrit d'insuffisances ?
    Cet ouvrage a fait depuis l'objet d'une réédition enrichie de plusieurs dizaines de pages nouvelles sous le titre : C'ETAIT LE ROI DU CAFE.
     
    HISTOIRES D'AVANT ISBN n° 978-2-918296-11-9 - Louis PETRIAC, 17.80 €      

     

     
     
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