• Hist d'avant couverture

    L'Aubervilliers des années cinquante...Le 27 juin 1971, lorsqu'il a quitté le bout de la rue qui l'avait vu grandir, Louis PETRIAC ne se doutait pas un seul instant que le destin finirait par le rattraper et qu'il y reviendrait un peu plus de quarante ans plus tard, avec un ouvrage pour évoquer ce qu'avait été la rue de la Gare à Aubervilliers ! C'est l'hiver dernier que l'idée lui est soudain venue de dire comment on vivait dans ce quartier au lendemain de la guerre et qui étaient tous ceux qu'il avait croisés durant une enfance qu'il se plaît toujours à qualifier d'enfance manquée. Parce qu'il n'avait pas su y voir ce qu'elle lui a finalement apporté. Il venait de restaurer un lien familial et d'apprendre que l'endroit où il avait passé son enfance, et où l'on avait longtemps vécu du charbon, avait laissé la place à un gigantesque complexe commercial du nom du Millénaire.   

    C'est en effet au 12 de la rue Madeleine Vionnet à Aubervilliers (ex rue de la Gare), que les 11 Février prochain il y dédicacera Histoires d'Avant publiées chez DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions à la fin de l'automne dernier. Un Salon du Commerce y sera organisé par la Municipalité d'Aubervilliers à l'Espace Fraternité. A l'endroit même où, en 1949, Louis PETRIAC avait vu le jour dans les murs d'un modeste bistrot que tenait son père ! Cette dédicace sera peut-être suivie d'une autre séance de signature organisée chez un libraire. 

     

    * préfacé par le Président de l'Association Mémoire Vivante de la Plaine Jacques GROSSARD. 

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    Couvert finale ouvrage
    Au-delà du drame, il ne reste souvent que les mots ! Ceux pour dire, parfois même avec une pointe d'humour et de dérision, ce que peut être l'autisme ! Comment aussi on vit tout cela au milieu d'une cellule familiale lorsque celle-ci vole d'un seul coup en éclats et qu'il ne reste après le départ du père que l'amour d'une mère et de deux soeurs ! Et c'est ce qui a conduit Christine GOUGEON-M. a imaginer ce discours bouleversant d'émotion qu'elle aurait pu avoir avec son grand fils qui, âgé de 22 ans, réside aujourd'hui à la Fondation John Bost à La Force en Périgord. Un discours qu'il appréhendera avec son ressenti à lui lorsqu'il écoutera les siens lui lire cette longue lettre.  
    La situation que Christine GOUGEON-M. a vécue est semblable à celle traversée par de plus en plus de familles confrontées à l'autisme. Alors que rien ne laissait présager qu'elle puisse vivre un jour une telle chose ! Et quand il s'ajoute à cette coupure d'avec le monde qu'est l'autisme le drame d'un non voyant qui ne saura jamais quelle couleur a la lumière du jour... c'est pire encore ! Aveugle de naissance, Marvin, un délicieux bambin auquel la vie souriait, n'a commencé à inquiéter les siens qu'à l'âge de deux ou trois ans ! Parce qu'on avait tout d'abord cru que son manque de réactivité était dû au fait qu'il ne voyait pas... A plus forte raison à une époque où l'on ne savait guère ce qu'était l'autisme, ni ce qu'il convenait de faire pour en limiter les effets ! Lui, le polyhandicapé, a pourtant eu une enfance emplie d'amour qu'il a vécue auprès d'une mère aimante et de deux soeurs complices. Les quelques photographies que nous avons versées au dossier de presse déjà conçu en vue de cette publication à venir le montrent. Un bien joli message d'espoir. Au-delà de la désespérance légitime et, quelquefois, du découragement.
    Image avec Marvin article siteEn avril prochain, probabement le 24.04, lors de la présentation de cet ouvrage place du Général Leclerc, Christine GOUGEON évoquera aussi ses autres passions qui lui ont permis de tenir : le théâtre et la peinture, puisque certaines de ses créations picturales seront exposées à l'atelier. Avec la Compagnie théâtrale coulouniéroise ENTR'ACTE à laquelle elle appartient, elle vient parallèlement d'interpréter au Théâtre de Poche de Coulounieix-Chamiers, une pièce de Claude BROUSSOULOUX : Un square à six heures du soir qui lui a valu de jouer un tout autre rôle.
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  • Photo auteure

    Avant que le chaos terrasse notre Terre, le monde de la glace était réputé être un lieu de paix, d'harmonie, de couleur blanche comme l'eau. Avec de magnifiques montagnes de glace remplies de verdure et des arbres aux feuilles ayant la forme de clochettes transparentes aux multiples couleurs. Un monde magique où régnait une sorte de joie de vivre différente de la nôtre et donc un certain épanouissement. La peur n'y existait pas et rien ne semblait pouvoir bouleverser l'ensemble. Même si on savait que le diable achetait des âmes et qu'il les enfermait dans une rose noire. Non loin de ce pays tranquille, justement, dans les entrailles de ce qu'on appelle plus communément l'enfer, Satan et ses disciples en avaient effectivement décidé autrement. Parce qu'ils rêvaient de chaos et qu'ils savaient déjà qu'à la quatrième lune du commencement de l'année, deux jeunes gens éprouvant un tendre sentiment l'un pour l'autre, feraient basculer le monde et libéreraient le malin de l'enfer.

    Après un premier ouvrage consacré à cet univers ténébreux et fantastique*, Gina DIAS FERREIRA revient dans un nouvel ouvrage sur ce qu'était au départ de l'histoire son monde de la glace. Avant que le chaos ne survienne et qu'Anna et Thomas, deux de ses héros, n'entreprennent de détruire cette rose noire. Cet ouvrage paraître à la mi-mars prochain et une première dédicace devrait pouvoir être organisée en nos bureaux le 15 mars à laquelle nous convions d'ores et déjà tous ceux qui se passionnent pour la science-fiction.

    * La rose noire et la clé des enfers, Editions BENEVENT.   

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  • Marvin 3 ans 1993

    C'est vrai qu'à un peu plus de trois ans, si tu commençais à gambader, tu marchais toujours aussi difficilement ! Aussi, quand tu t’es mis à gigoter, et à tourner sur toi-même Marvin, à vouloir jouer les derviches tourneur et les danseuses orientales, tout est devenu un véritable délire ! Bon, je n’irai pas jusqu’à dire que c’était la fête tous les jours à la maison et que nous nous marrions bien en te voyant faire les cent coups sans parvenir à te raisonner…

    Et comme les bonnes choses ont une fâcheuse tendance à se succéder les unes aux autres quand commencent les rondes infernales, l’impensable est arrivé ! Aussitôt après ! Peu de temps après que ton père Marvin a choisi de mettre la tangente ! Il y avait de quoi se demander ce qui pourrait encore bien arriver pour que l’on corse un peu plus le tout. Juste histoire de faire en sorte que nous évitions de trop nous ennuyer à la maison…  

    D’ailleurs, à propos de danse orientale, il faut que je te dise un truc mon grand… La danse orientale, et tu m’excuseras, ça ne m’a jamais branché. Aussi, pour en revenir aux derviches tourneur, n’étais-je pas très décidée à tourner en rond avec toi et il a bien fallu que je nous trouve à tous les deux d’autres jeux et moyens pour communiquer ensemble ! Car si rien ne me faisait peur Marvin, de là à tourner rond tous les jours !… Pourtant j’étais même allée jusqu’à apprendre le braille pour que, tous les deux, on puisse s’en payer une bonne tranche dans le noir !…

    LETTRE A MARVIN, MON FILS AUTISTE POLYHANDICAPE, Christine GOUGEON-M... Extraits,

    ISBN n° 978-2-918296-21-8 - Un dossier de presse est d'ores et déjà consultable (voir espace de gauche) 

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  • Couvert finale ouvrage

    Le dossier de presse de LETTRE A MARVIN de Christine GOUGEON-M. donne une idée de ce qu'a vécu l'auteure aux côtés de son enfant différent, autiste et atteint dès sa naissance de cécité.

    Cette lettre criante de sincérité intéressera en premier lieu tous ceux qui sont confrontés, directement ou indirectement, au problème de l'autisme. Mais, par l'émotion perceptible au fil des pages, il intéressera aussi un très large public. Parce que le thème développé inquiète, à la fois par le manque de plus en plus criant de couverture des besoins nécessités par la croissance du nombre d'enfants autistes et par l'urgence de les voir enfin mieux pris en compte. Car la France serait d'après nombre d'observateurs en retard de 30% sur des pays comme la Grande-Bretagne et bien plus encore sur des pays comme le Canada...

     

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  • Photo auteureIl était écrit, selon une prophétie rapportée par Mena, la mère du temps, sorcière des mondes magiques, qu'à la quatrième lune après le commencement de l'année, deux jeunes gens feraient basculer le monde vers le chaos et libèreraient le malin de l'enfer. Les démons, les morts et toutes sortes de créatures de Satan sortiraient des flammes de l'enfer et se retrouveraient sur Terre pour sa destruction. La seule chance des humains tiendrait entre les mains de deux élus choisis par Dieu l'Eternel qui, seuls, pourraient permettre au monde de survivre et qui auraient la faculté de pouvoir enfermer le mal dans son milieu. Ainsi, la vie reprendrait son cours normal.

    Mais, comme dans toutes les prophéties, il y avait une faille...

    Entre monde magique, sorcellerie et envoûtement, Gina DIAS FERREIRA, dont l'imagination est sans bornes, nous entraîne avec son prochain ouvrage* dans un monde extraordinaire. Un monde où le maléfice et Satan côtoient de grandes âmes empreintes de générosité. Un récit qui aura demandé beaucoup de travail et, sans doute aussi, un peu plus de maîtrise dans un récit qui devrait passionner les amateurs de fantastique. Cet ouvrage devrait pouvoir paraître dans le courant du mois de Mars. A la lire, ce qui est clair, c'est que nous sommes en danger, mais ça hélas, ça n'est pas un scoop !  

    * La rose noire ou le monde de la glace, au commencement du chaos.

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  • Sud Ouest 01.2013

     

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  • Image avec Marvin article siteMarvin, est-ce qu'on te lira un jour ces quelques pages ? Ou du moins, l’essentiel du message qu’elles contiennent ?

    C’est mon plus cher désir. Celui aussi de tes deux soeurs Morgane et Maëva et de tous ceux qui n’ont jamais cessé de croire que nous réussirions un jour à communiquer avec toi. Pour que nos deux mondes s’ouvrent l’un à l’autre. C’est vrai que quand un être ne parle pas, qu’on ne peut pas avoir de réelle communication verbale avec lui, on est bien embarrassé pour le comprendre et c’est pourquoi j’ai souvent jeté des tas de ponts vers toi afin de te sortir du monde dans lequel tu t’étais abrité. Mais j’ai parfois beau frapper à la porte de ton univers, l’accès à celui-ci me reste encore souvent interdit.

    Ce sera une nouvelle manière de me manifester. C’est aussi un acte d’amour que nous avons tous voulu très fort ! Parce qu’il me semble que le moment était venu que je te fasse partager tout ce que nous avions en nous, que nous te racontions ce que nous avions vécu avec toi. Pour qu’il te reste quelque chose de ce que furent toutes ces longues journées passées à t’attendre et à te trouver ! Et parce que nous étions persuadés qu’un jour tu viendrais à notre rencontre et que les peurs s’effaceraient d’elles-mêmes ! Les tiennes comme les nôtres ! Et tant mieux si tous ceux qui sont confrontés au même dilemme que le nôtre y trouvent une raison de plus d’espérer et de croire que rien n’est impossible et qu’il existe des chemins tortueux bordés de lumière qui vous apportent des choses incroyables.

    Bien à toi mon chéri…

    Ta maman

    Cette lettre qu'elle finit de préparer et qui est destinée à son fils autiste et polyhandicapé, la Périgourdine Christine GOUGEON en est l'auteure. Une lettre bouleversante d'émotion qui est également destinée à tous ceux qui, de près ou de loin, sont concernés par le problème de l'autisme. Il touche aujourd'hui dans notre pays, près d'un enfant sur cent et, malheureusement, après que la France en a fait une Grande cause nationale l'an passé, le problème du retard de notre pays demeure. Car ces statisques sont alarmantes !  

     

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