• 1ere Couv Guy Bourguignon

     

    Nous venons d'entrer en stock l'ouvrage sur lequel nous avons travaillé tous ces derniers mois : GUY BOURGUIGNON, LE COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN de Louis PETRIAC, qui a été préfacé par le comédien Roland GIRAUD. Sachez que vous avez la possibilité de vous le procurer directement à notre atelier de Périgueux à proximité du Palais de Justice ou en ligne en éditant un bulletin de commande que vous trouverez dans l'espace : "Pour commander chez nous" sur la gauche de notre page d'accueil. Dans ce dernier cas, vous compterez environ trois jours de délai d'acheminement.

    Guy extrait groupe école Bossuet

    Son adolescence à Tulle en Corrèze jusqu'à l'âge de dix-sept ans dans une famille bourgeoise, puis son arrivée en Dordogne où Guy a découvert le spectacle et où il est devenu montreur de marionnettes dans l'équipe du Théâtre du Berger d'Yves JOLY... Ses entreprises pour échapper début 1943 à Périgueux à un embrigadement au S.T.O, à l'aide de faux papiers fournis par l'éditeur en devenir Pierre FANLAC, puis le départ vers Lyon... et la gloire chez un certain Louis LIEBARD où il se liera d'amitié avec d'autres jeunes gens qui deviendront célèbres ! Sans oublier une infime fraction de toutes celles qui auront fait battre son coeur d'homme qui aimait les femmes... L'ouvrage évoque maints aspects du parcours émérite d'un homme que beaucoup méconnaissent encore, longtemps ans après sa dramatique disparition et qui aura, par ses conseils avisés, aidé le comédien Roland GIRAUD au tout début de sa carrière, ce qui justifie d'autant que ce dernier se soit autant investi dans ce travail.

     

    GUY BOURGUIGNON, le COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN, Louis PETRIAC, 19 € -  ISBN n° 978-2-918296-24-9

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  • Guy affiche avec les CompagnonsMarionnettiste, régisseur et metteur en scène, cinéaste... Guy Bourguignon était plus qu'un Compagnon de la Chanson 

     

    1ere Couv Guy BourguignonNous l'avons déjà largement évoqué ici, c'est le lundi 28 octobre prochain que paraîtra le portrait d'environ 180 pages que Louis PETRIAC a consacré à Guy BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson périgourdin. Un ouvrage abondamment illustré que le comédien Roland GIRAUD a préfacé. Pour rendre hommage, lui aussi, à cet homme qui, écrit-il, a été à l'origine de sa vocation et de son amour de la scène.

    Fils d'un cadre bancaire et d'une mère professeur de piano, on ne connaissait jusqu'alors de Guy BOURGUIGNON que les quelques réussites qu'il avait collectionnées aux quatre coins du monde avec ses amis et partenaires les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Sans jamais qu'il reconnaisse qu'il avait été à l'origine avec Marc HERRAND et Jean-Louis JAUBERT de la création de leur groupe en février 1946. Juste avant qu'Edith PIAF ne choisisse d'aider les jeunes gens. L'épouse d'Hubert, l'ancien historiographe des Compagnons : Mimi LANCELOT le reconnaît, l'homme parlait peu de lui et, en dehors de sa courte expérience de marionnettiste au sein de la troupe d'Yves JOLY, il ne se répandait pas en confidences, évoquant très peu quelles avaient été ses autres expériences et quelle avait été son enfance à Tulle et Périgueux. Pourtant, c'est bien en Corrèze et en Dordogne que tout a pris un sens particulier dans l'existence de ce créateur hors du commun, capable aussi bien d'apprendre à jouer d'un instrument qu'à tenir une caméra.

    Un exercice dont il était même devenu un spécialiste puisqu'il lui arrivait de tourner des reportages entre deux galas. Comme ces deux "VOYAGE SANS PASSEPORT", tournés au Brésil, produits par Irène CHAGNEAU et réalisés par Solange PETER pour une émission que notre ancienne Première Chaîne a diffusé régulièrement jusqu'au début des années soixante. Sans oublier ce reportage proposé au magazine : CINQ COLONNES A LA UNE de DESGRAUPES, DUMAYET, LAZAREFF et BARRERE : 40.000 km avec les Compagnons de la Chanson, commenté par la comédienne Françoise DORIN.

    Epris de culture, profondément humain, parfois ombrageux comme seuls les passionnés peuvent l'être, Guy BOURGUIGNON est incontestablement décédé trop vite... quittant les rangs d'un monde du spectacle qu'il avait profondément aimé. Si ses dernières apparitions à la télévision laissaient supposer que l'homme était malade, il ne se plaignait jamais, et personne ne s'attendait à ce qui s'est produit le 30 décembre 1969. Une disparition que relatait alors FRANCE INTER : Décès Guy Bourguignon.mp3

     

    GUY BOURGUIGNON, le COMPAGNON de la CHANSON PERIGOURDIN, Louis PETRIAC  

    Préfacé par le comédien Roland GIRAUD, ISBN n° 978-2-918296-24-9 - 19 euros   

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  • couv-voyage-au-pays.jpgL'épuisement professionnel ou "burn'out" dont il était question mercredi soir sur France 2 dans le cadre d'un téléfilm "quinze jours ailleurs" revient aujourd'hui, régulièrement, sur le devant de la scène. Comme le dit le comédien Didier BOURDON - qui interprète l'un des rôles principaux de cette fiction - le sujet est grave. Et il l'est plus encore au vu des constats réalisés dans l'univers psychiatrique, car rien n'a changé depuis le non moins célèbre VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOUS qui dépeignait sans ménagement aucun l'univers de l'enfermement à la fin des années quatre-vingt. Et cela malgré l'accroissement du nombre de ceux qui, pris au piège, deviennent soudain des êtres perdus dans un monde subitement devenu trop grand pour eux.

    Nous avions publié au tout début de notre activité d'éditeur un ouvrage consacré à ce monde de la déraison (ci-contre), premier ouvrage que j'avais voulu réaliser pour témoigner de ce qu'il m'avait été donné de traverser après avoir également vécu un peu plus de quinze jours ailleurs. Avec des clichés consternants, et des propos assez acides, tant sur l'univers psychiatrique que sur l'attitude des soignants à l'égard de gens "momentanément" hors course. Nous disposons toujours de cet ouvrage en stock qui est proposé à 14 €.

    VOYAGE AU PAYS DE LA DERAISON, ISBN n° 978-2-952411707 

    EXTRAITS :

    Tout était remarquablement organisé !

    Dès leur arrivée, les "timbrés" ou ceux que l’on cataloguait comme tels, étaient piqués comme de vulgaires bâtards en proie aux maux les plus divers et claquemurés dans ce qu’ils appelaient des chambres. Ne sachant pas à quels types d’ostrogoths les soignants avaient à faire, mieux valait prendre quelques précautions durant les vingt-quatre premières heures. De quoi réduire ainsi à néant toute vélléité de rébellion ou toute tentative désespérée qui tournerait mal…

    J’ai longtemps pensé que ces pratiques, signes du plus parfait manque d’humanité et de chaleur qui puisse exister dans ce genre d’hôpital, étaient parfaitement rodées. Pourtant, je ne comprenais pas pour quelle raison j’avais été enfermé, alors qu’on laissait aller et venir dans les couloirs de l’institution en question des individus dont la présence d’esprit me semblait quelque peu errodée… D’ailleurs, je me demande encore si, après ce genre de tentative, l’enfermement est la thérapie la plus adaptée qui existe pour redonner envie de vivre à ceux qui ont un jour éprouvé le besoin d’échapper aux réalités de l’existence...

    Sans réaction et en état de choc, je ne pus mesurer tous les aspects de ce qui a fini par être d’une évidence flagrante par la suite. Au moment de l’admission en psychiatrie, les malades perdent toute identité. Tout concourt à les pousser vers un état second : l’accueil souvent empreint de moquerie des soignants et autres chaperons, le manque de compréhension dont ils devraient pouvoir bénéficier et surtout la façon dont la plupart ont le sentiment d’être perçus à leur arrivée dans un tel endroit. L’humour cynique et cinglant dont je me serais fort bien passé et que d’autres avaient également dû essuyer en était la plus vive illustration. J’ai depuis toujours autant de mal à admettre qu’on puisse parler à un malade dépressif comme on parle à quelqu’un dont le psychisme a irrémédiablement basculé dans le délire.   

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  • Couvert finale ouvrage

     

    Image avec Marvin article siteLa date est désormais connue par l'ensemble du monde du handicap. C'est en effet le 18 novembre prochain qu'en présence de madame la Ministre des Affaires culturelles Aurélie FILIPETTI seront remis les cinq prix Handilivres. Le huitième du nom. Après trois mois d'attente, cinq lauréats seront donc récompensés au terme de l'examen d'un peu plus de deux cents candidatures. Une trentaine d'ouvrages pré-sélectionnés sont déjà connus parmi lesquels figure LETTRE A MARVIN de Christine GOUGEON-M.

    Ce qui confirme toute la valeur de ce message qui avait retenu notre attention à la fin de l'automne dernier, tant l'originalité faisait de cette lettre à son fils autiste quelque chose de touchant. Il ne nous reste plus maintenant qu'à croiser les doigts tout en étant sûrs d'une chose : ce sera forcément un bien bel ouvrage qui aura été primé par le jury.

    LA DERNIERE PRESENTATION DU MAGAZINE FAMOSA

    Famosa profil auteure     

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  • Guy, années cinquante... 

    1ere Couv Guy BourguignonEn cet hiver 1942/1943, Périgueux sentait déjà la débrouille. Il fallait, pour les plus jeunes, fuir un embrigadement au S.T.O, échapper aux contrôles de la Milice et parfois se procurer de faux papiers. Ce qui permettait en tout cas de gagner d'autres horizons et d'échapper à un départ en Allemagne où la machine de guerre nazie avait besoin de bras dans ses usines. Comme d'autres jeunes gens de l'époque, le marionnettiste jeune père de famille, pas encore Compagnon de la Chanson Guy BOURGUIGNON, soucieux d'échapper à un départ en Allemagne, se mettra en quête de papiers plus adéquats que lui procurera l'éditeur périgourdin Pierre FANLAC. Papiers qui lui permettront de gagner Lyon où l'attendait sans qu'il le sache encore un destin exceptionnel. 

    Dans un ouvrage* écrit juste avant sa disparition en 1991, Pierre FANLAC se souvient. Il raconte comment il était parvenu à subtiliser à une relation à l'Imprimerie JOUCLA, alors rue Lafayette à Périgueux, un timbre en caoutchouc puis ensuite une cinquantaine de supports en papier cartonné au service des cartes d'identité de la Préfecture de la Dordogne qui lui serviront dans son entreprise de faussaire au service de la Résistance et de quelques-unes de ses relations artistiques. Guy en profitera et les deux hommes se retrouveront quelques mois plus tard dans un Paris libéré où les Compagnons de la Musique donnaient un récital.

     

    * Les choix d'une vie, Editions FANLAC.

     

    GUY BOURGUIGNON, LE COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN, Louis PETRIAC

    Préfacé par le comédien Roland GIRAUD

    ISBN n° 978-2-918296-24-9, 19 euros - A paraître le 28 octobre prochain.

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