• Ce qu'il reste de la propagande nazie...Nous l'évoquions ici le 25 septembre dernier, la propagande hitlérienne agencée de main de maître par le diabolique et maniaco-dépressif Joseph GOEBBELS et son épouse, la perverse Magda (ci-contre) aurait dû cesser après leur disparition et donc dès le... 2 mai 1945. Mais hélas, il n'en n'a rien été. Un film diffusé le 30 août dernier sur la chaîne ARTE le prouve avec : Je ne me tairai pas. On y évoque la mort non justifiée de citoyens en état de faiblesse ou handicapés, que l'enquête menée par une couturière soupçonnée d'être une schizophrène va révéler. Un film très prenant qui aide à mieux comprendre ce qu'aura été le poids oppressant qu'avait le nazisme en Allemagne ! On avait beau avoir retrouvé en 1948 un peu de joie en Allemagne, les stigmates de ce fléau restaient encore très présents.

    Margarete, une couturière sera internée dans un hôpital psychiatrique, bien qu'elle ne présente aucun trouble. L'objectif est de la faire taire car elle en sait trop sur un système hérité du régime nazi. D'abord fragilisée par son exclusion du monde du travail, la jeune femme fait des découvertes qui renforcent sa volonté de parler. Des blouses blanches sous lesquelles se cachent des citoyens restés des nazis dans l'âme pratiquent l'euthanasie de personnes malades ou handicapées, considérées comme des fardeaux pour la société pas totalement sortie de l'idéologie du racisme essentialiste prôné par les époux GOEBBELS et quelques autres fanatiques du régime. Cet exemple va bien au-delà puisque dans l'ouvrage consacré à cette Magda GOEBBELS (ci-contre), on se rend compte qu'ont survécu, soixante-dix ans après, des allégations proférées par des familiers de l'épouse du propagandiste. Au point d'avoir contribué à l'édification d'un véritable mythe entourant la perverse nazie. Un père juif qui serait mort en déportation, non mais vous n'y songez pas ! Il est vrai que cela faisait tache sur le CV de cette créature qui était prête à tout pour s'élever dans la hiérarchie nazie, ne serait-ce que par goût du pouvoir. Précisons que parmi ces familiers figurait une femme, Auguste BEHREND, la mère même de la perverse, que l'on considère elle aussi à l'image de son beau-fils Joseph comme une menteuse pathologique, ce qui ne peut qu'ajouter à la suspicion. Hans-Otto MEISSNER, l'un des premiers biographes de la sulfureuse nazie ne s'est pourtant pas posé la question de savoir si tout ce qui avait été rapporté dans ce numéro du Schwäbische Illustrierte de 1952 était fondé et si cela ne faussait pas la vérité. Et c'est là que le bât blesse ! Certes, ne fallait-il pas dans l'esprit de cette Auguste rehausser le prestige de cette "mère idéale" qu'elle n'avait pas su aimer et qui venait de tuer six de ses sept enfants dans un bunker afin de lui trouver, qui sait, un certain nombre d'excuses ? Seulement, aujourd'hui, ces excuses, on a plus tout à fait envie de les entendre !  

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  • Autre illustration de ce qu'est la perversion narcissique... Sidérant !Un témoignage relevé sur un blog donne une idée précise de ce que peut être la perversion narcissique. Un homme parle, évoquant une relation de travail dont il avait dépendu, parfaite illustration de ce travers qui en a affecté d'autres en d'autres temps ! Un travers qui nous a incités à beaucoup travailler sur le fait qui veut que les enfants castrés ou non reconnus lors de leur tendre enfance soient capables de devenir de tels pervers ! D'où ces ouvrages en forme polar (2015 photo ci-contre) ou à finalité historique comme Magda la chienne du Troisième Reich !

    Voici bien des années, alors que j'étais encore juriste, j'ai passé des entretiens d'embauche dans une banque d'affaires. Je me souviens que le dernier de ces entretiens avait été mené par un directeur régional qui m'était apparu comme la pire des pourritures. J'étais sorti de cet entretien totalement humilié, en me jurant qu'un jour il me paierait cela. Je me souviens que ce crétin féru d'astrologie m'avait dit en regardant ma date de naissance : "Ah capricorne ? Pas très rapides mais sérieux, c'est bien pour un juriste". N'ayant pour le moment rien de mieux, j'avais accepté de travailler pour lui en tant que juriste.

    Je me souviens que dans notre service, il y avait un pauvre type d'une timidité effroyable dont le prénom était Jean-Philippe (JP). Diplômé à l'époque du MSG de Dauphine, ce jeune homme aurait été plus à l'aise dans un service administratif. Mais, parce qu'il était bête ou méchant, ou peut-être les deux à la fois, notre cher directeur régional l'avait affecté à un poste où il serait en contact avec la clientèle. Pour ce crétin, adepte des méthodes à la dure, cela devait servir à forger le caractère de ce grand timide chez qui il avait tout de même noté des qualités. Ayant mon bureau en face du sien, je me souviens d'avoir souvent entendu ce pauvre gars, balbutier au téléphone. De plus, il avait un tic : dès qu'il avait une conversation un peu tendue, il tenait le combiné téléphonique d'une main, tandis que de l'autre, il se remontait les chaussettes le plus haut possible. Ce type, quoiqu'intelligent et gentil, souffrait d'une vraie phobie sociale. J'imaginais que venir travailler devait être un calvaire. Mais l'autre salaud n'en avait cure. Je me souviens d'une scène particulièrement cruelle. Le directeur régional était rentré dans le bureau de JP le timide, en laissant la porte ouverte pour que nous entendions tous, et l'avait copieusement insulté, lui reprochant son manque d'engagement et de courage, et le menaçant d'être licencié. De mon bureau en face du sien, j'avais remarqué que JP n'avait pas répondu, encaissant les méchancetés coup sur coup. Il était rouge comme une pivoine, et je pense que si nous n'avions pas été là, il aurait fondu en larmes. Et parce que notre directeur régional était une saloperie intégrale, il nous avait démontré ce jour là, toute l'étendue de sa perversité. Car, après l'avoir agoni d'injures, il s'était radouci avant d'expliquer à JP que s'il était dur avec lui, c'était pour son bien. Puis, avant de quitter son bureau, il avait croisé ses mains en un geste curieux mais expressif et avait dit à JP : "souvenez-vous, que vous et moi, JP, on est partenaires !". Tout heureux de s'en tirer à si bon compte, le pauvre JP avait eu un regard de reconnaissance que n'aurait pas renié un labrador fidèle !

    C'est ainsi que cette ordure tenait ce pauvre JP ; en alternant douche froide et douche chaude. Tellement heureux d'avoir enfin un mince compliment, ce pauvre JP était capable de se laisser avilir et humilier en public pour avoir son susucre, sa minute de reconnaissance. Là où tout individu normalement constitué aurait déjà balancé son poing dans la gueule du directeur régional, JP lui vouait de la reconnaissance. Le piège était là. Car pour qu'un pervers narcissique puisse exercer ses funestes talents, il lui faut une victime désignée qui n'est jamais n'importe qui. Il s'agit toujours d'une personne doutant profondément d'elle-même. Une pauvre fille esseulée après un chagrin d'amour ou un pauvre type anciennement tête de turc dans son école, sont des proies de choix. Pour une miette d'amour ou de reconnaissance, ces personnes sont capables d'endurer les pires traitements. Quant aux pervers narcissiques, tels les lions repérant les animaux les plus faibles d'un troupeau, leurs sens leur permettent de repérer immédiatement la faille narcissique chez un autre. Ainsi tous, nous avions beau dire à JP de ne pas se laisser traiter comme cela, il n'en démordait pas, cherchant à nous convaincre que notre directeur régional n'était pas "si méchant que cela". Face à nos arguments pourtant imparables de notre point de vue, JP évoquait des excuses telles le stress du dirigeant ou un trop-plein de caractère. Jamais, il n'aurait imaginé qu'il ait un salaud intégral face à lui. JP était comme ces pauvres toxicos que leur dealer laisse attendre des heures sous la pluie pour les humilier et qui le remercient encore d'avoir bien voulu leur vendre de l'héroïne. Tout le monde n'est pas victime d'un pervers narcissique, il faut des prédispositions psychologiques. Je n'ai jamais eu de nouvelles de ce JP. J'ai quitté cet établissement trois mois après y être rentré. J'ai réussi dans l'intervalle à extorquer une jolie somme à mon directeur régional. Menacé des prod'hommes, il m'avait d'abord insulté et menacé de ses foudres. Je lui avais alors calmement dit très vulgairement que "je le tenais par les couilles et que je pouvais serrer encore plus fort". Lui rappelant sa remarque concernant l'astrologie, je lui avais rappelé que si nous, les capricornes n'étions pas des gens rapides, nous étions nés sous le signe du temps et qu'il avait eu tort de l'oublier parce que moi, je n'oubliais jamais rien et surtout pas la manière dont il m'avait humilié lors de l'entretien d'embauche. Il m'avait traité de tous les noms mais avait préféré transiger de crainte qu'un jugement défavorable aux prud'hommes ne lui soit nuisible. Je ne l'ai pas revu.

    Cet épisode m'a montré comment fonctionnait un pervers narcissique bien mieux que ne l'auront jamais fait les cours de psychopathologie ou de clinique que j'ai pu avoir par la suite. Cette alternance d'humiliation et de compliment, cette volonté d'instrumentaliser l'autre dans son désir de toute puissance me sont restés en mémoire. Je pense aussi que c'est pour cela, que si j'accepte que les gens se vannent entre eux, je reste toutefois toujours très sensible à la nature des propos échangés. Quand j'entends quelqu'un me dire, après en avoir humilié un autre, que "c'était juste pour plaisanter", j'ai toujours l'image de mon gros con de directeur régional en tête. Plaisanter, vanner, rigoler, ce n'est jamais humilier.

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  • Presse Photo 02 Gougeon

    Couvert finale ouvrage

    La périgourdine Christine GOUGEON-M. (ci-dessus) avait publié voici déjà quelque temps sous notre premier label DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions, c'était à la fin du printemps 2013, une lettre destinée à son enfant autiste non-voyant : Marvin. Un très joli message d'espoir qu'elle lui destinait sans pour autant être assurée qu'il serait, un jour, en mesure d'en percevoir toute l'importance mais que ses deux grandes soeurs auxquelles il était attaché pourraient lui lire. Positive et aussi déterminée, elle avait conçu ce message, convaincue qu'il fallait que Marvin sache un jour quelle avait été sa lutte à elle, sa maman, pour l'imposer dans une société où, malgré des données inquiétantes quant à l'autisme, on a encore du mal à l'accepter comme ce qu'il est réellement. Alors qu'il concerne aujourd'hui un accouchement sur cent ! Sans doute parce que notre mode de vie a changé et que ce que nous ingurgitons n'est plus, comme par le passé, n'est plus aussi recommandé qu'auparavant !

    L'ouvrage est toujours en vente et nous venons de reprendre en diffusion le stock encore abondant non écoulé.

    LETTRE A MARVIN, MON FILS AUTISTE... Christine GOUGEON-M, 978-2-918296-21-8

     

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  •  Halte à la propagande !

    Halte à la propagande !La propagande nazie aura tout éteint, tout déformé, permettant à l'obscur Joseph GOEBBELS de trouver sa place auprès d'un homme - Adolf HITLER - qu'il avait pourtant songé, un temps, à exclure du parti nazi (1925) en s'alliant aux Frères STRASSER. Mais ce que l'on sait moins, c'est que cette propagande aura aussi, sur la fin, conçu un scénario, ultime, mettant en scène dans un bunker assiégé une disparition, celle d'une famille entière. Parce qu'il fallait, au nom de cette propagande-là, que la mort de la propre famille de l'adjoint du Führer soit considérée comme celle de fidèles à un régime et à un homme que le couple GOEBBELS avait choisi de suivre dans ses errances psychotiques. Cette habile mise en scène a, bien entendu, eu l'assentiment de Magda GOEBBELS, déjà passablement dérangée et qui avait déjà songé, sept ans plus tôt, à "prendre avec elle" ses cinq premiers enfants lors d'une première pulsion suicidaire, à un moment où leur maniaco-dépressif de père vivait une grande aventure dans les bras de la sensuelle et torride Lida BAAROVA, une jeune actrice tchécoslovaque au charme indéniable. 

    Il importait donc, dira un historien, d'en passer par la mort de six innocents, qui, s'ils avaient échappé à ce carnage programmé dans le bunker, auraient eu accès à une toute autre vision de ce que pouvait être le national-socialisme et de ce que pouvaient être les ruines d'une façade que leurs parents Joseph et Magda GOEBBELS avaient voulu éclatante ! Le besoin de revêtir leurs six enfants d'un blanc immaculé en attachant aux cheveux des cinq fillettes de jolis rubans blancs, comme si on avait voulu en faire les symboles d'une innocence puérile, montre d'ailleurs quel avait pu être le souci de construction observé.

    Autre vision de cette néfaste propagande, le CV de cette mère idéale prête à sacrifier ses enfants, CV qu'il avait également fallu remodeler dès la fin de l'année 1930 pour qu'elle puisse prétendre accéder aux plus hautes fonctions de représentation chez les nazis (photo en tête d'article). Juive par le sang, puisque son véritable père, Richard FRIEDLANDER, avait eu une courte liaison avec sa mère Auguste durant l'hiver 1901 avant que celle-ci ne l'épouse en 1908, il était hors de question de laisser les choses en l'état. Pourquoi s'en serait-on privé puisqu'enfant, elle n'avait pas été reconnue par son père à sa naissance et qu'on avait trouvé pour légitimer ses origines un gogo pour jouer "les papas de circonstance" en la personne d'un certain Oskar RITSCHEL ! Que la mère de l'habile Magda, Auguste BEHREND réputée, elle aussi, être une menteuse pathologique, et que sa belle-soeur Ello QUANDT aient cru après guerre en rajouter et lui fabriquer un profil la dédouanant presque totalement, ne tient qu'à un seul objectif : il fallait convaincre les premiers biographes (1) que ce suicide n'était que la conséquence d'un geste émanant de fidèles nazis et surtout rien d'autre. Une version que soutiendra un chroniqueur du média Bild Zeitung lorsqu'il dira que ce geste était l'acte d'une fanatique aveugle au sein d'une dictature inhumaine.

    MADGA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0 

    (1) L'un des premiers biographes ayant travaillé sur le profil de Magda GOEBBELS était un certain Hans-Otto MEISSNER, le fils de l'ancien secrétaire d'Etat d'Adolf HITLER.

      

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  •  C'était... Mademoiselle de Paris !

    Autre vedette d'antan à avoir complètement disparue à la fin des années quatre-vingt-dix, qui avait pourtant longtemps symbolisé l'image de la femme passionnée et passionnelle, grâce à un titre qui l'avait révélée : Mademoiselle de Paris ! Or, qui se souvient aujourd'hui de Jacqueline FRANCOIS, un temps rivale d'Edith PIAF. Du moins aux Etats-Unis où ses disques s'arrachaient au début des années cinquante. Nous lui avions consacrée un portrait voici quelques années que nous avons ajouté à notre galerie des aînés émérites.

     

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  • Deux ouvrages sur Magda Goebbels sinon rien !    Deux ouvrages sur #magdagoebbels sinon rien !

    La presse a déjà abondamment évoqué la sortie du roman du journaliste Sébastien SPITZER qui n'est pas un illustre inconnu. Et la maison d'édition qui le publie non plus, puisque les éditions de l'Observatoire disposent de moyens considérables pour faire connaître les travaux des auteurs qu'elle publie ! Ce qui pourrait paraître surprenant, c'est que l'on se soit, soudain, décidé à reparler d'un personnage comme celui de la sulfureuse nazie Magda GOEBBELS ! Un être que l'on s'était pourtant longtemps plu à dépeindre sous les traits d'une mère idéale en s'appuyant sur toute une série de clichés dus à l'ingéniosité de son époux volage, le dénommé Joseph GOEBBELS, roi de la propagande nazie sous la dictature du non moins fameux Adolf HITLER ! Ce qui tendrait à prouver que cette propagande-là avait été conçue de main de maître, surtout pour qu'elle résiste aussi longtemps à l'épreuve du temps. Même après avoir contribué à la percée nazie !

    Du moins jusqu'à ce que se manifestent l'intérêt d'un certain nombre de chercheurs décidés à en savoir un peu plus sur une femme qui a tout de même assassiné six de ses sept enfants ! Et à qui on prêterait même la disparition d'un certain Victor ou Haïm ARLOSOROFF. Il est vrai qu'avant guerre, il avait fait office de ministre des Affaires étrangères d'un pays récemment créé : la Palestine. C'était en 1933 et l'assassinat de ce Sioniste avait interpellé ! Avant que, plusieurs années après, on fasse un lien entre lui et celle qu'il avait "tombé" à l'adolescence, une dénommée Magda FRIEDLANDER passée ensuite entre les bras de plusieurs hommes dont l'industriel Günther QUANDT. Avant de répondre sans se faire prier aux avances du nabot nazi, Joseph GOEBBELS, ne s'était-elle pas mis en tête, afin de plaire encore davantage à son "Oncle Adi", d'offrir un juif à ce Führer qu'elle courtisait ? Ah, les hommes ! Magda et les hommes !... "Elle a tout essayé pour tromper cette rengaine : l'alcool, les parties de solitaire, les parties de jambes en l'air avec des gitons, des tapins de l'Alexanderplatz, le sexe et le plaisir rapide, celui qu'on prend sans souci de rendu..." lui fait dire Sébastien SPITZER dans son dernier ouvrage, reconnaissant au passage que la demoiselle FRIEDLANDER avait le sang chaud.

    Des Juifs victimes de l'épouse nazie du propagandiste, il y en aura d'autres dont ce Richard FRIEDLANDER justement évoqué dans ce roman de SPITZER, Ces rêves qu'on piétine (photo en tête d'article) ! Un roman qui s'inspire de faits réels puisque ce Richard, père de Magda GOEBBELS sera déporté à Buchenwald en 1938 et qu'il y mourra sans que sa fille intervienne auprès du propagandiste nazi. Certes, dans cette version romancée de la destinée de Magda, certains points ont été, ou minorés, ou exagérés. Mais qui, aujourd'hui, pourrait prétendre détenir l'exacte vérité à propos de ce qui s'est réellement passé dans ce bunker maudit au Printemps 1945 ! Sûrement pas les historiens auxquels il manque souvent d'avoir pu rencontrer un témoin encore vivant ou en mesure d'articuler une explication cohérente, ce qui n'était visiblement plus le cas des dernières personnes interrogées. Témoins Rochus MISCH, le garde du corps d'Adolf HITLER ou de la centenaire Brunehilde POMSEL, secrétaire de Joseph GOEBBELS. Et encore moins de l'autre centenaire, la dénommée et brillante réalisatrice Léni RIEFENSTAHL dont les variantes avec la vérité en ont lassé quelques-uns.

    Notre ouvrage a, lui aussi et comme pour celui de SPITZER, demandé beaucoup de recherches et son but est surtout d'inciter à réfléchir sur plusieurs faits, dont cet assassinat de six enfants, mis en scène par le couple GOEBBELS pour que l'histoire retienne de ce couple de tortionnaires une image un peu plus acceptable que celle de parents prêts à tout pour satisfaire leur égocentrisme ! Ce qui ne rendait pas service à la postérité car de tels agissements ne sauraient être encouragés !

    Magda, la chienne du Troisième Reich, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0 

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  • Guy Bourguignon, en quelques mots...

    Guy Bourguignon... Un portrait sorti à l'automne 2013Cet homme que l'on a souvent présenté comme un don Juan, un brin séducteur, n'était en rien préparé à jouer un tel rôle chez les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Son aspect physique, et le fait qu'il n'ait occupé aucun rôle de leader ou de soliste ne l'auraient pas permis ! Pourtant, de l’avis de l’une des trois femmes qui ont partagé son existence et aussi de quelques autres conquêtes, « Guy disposait de toutes les armes de la séduction : l’intelligence, la taille, l’œil de velours, la culture…» . C’était, dira l’une des trois, « le plus intelligent de tous les Compagnons » et assurément un homme passionné, non dépourvu d’un certain caractère. Ce qu’il prouvera dès le début d’une carrière riche de succès en étant, avec Jean-Louis JAUBERT et Marc HERRAND, l’une des trois têtes pensantes d’un groupe longtemps présent sur l’ensemble des scènes du monde.

    S’il fallait le dépeindre, les qualificatifs ne manqueraient pas. On a évoqué un être cérébral, curieux de tout, vif et adorant communiquer, s’adaptant facilement, un homme plein d’humour et charmeur, capable de multiplier les séductions pour ne pas trop vite devenir le prisonnier d’une seule passion. Mais aussi capable de se montrer capricieux, un tantinet lunatique et caustique. Le portrait d’un graphologue (un document inédit publié ci-contre) de ce silencieux méditatif réalisé au cours de ses premières années de vedettariat met l’accent sur quelqu’un de très réservé qui ne se livrerait pas complètement et qui vivrait dans un monde intérieur auquel personne n’aurait accès. Volontiers secret, l’homme, c’est vrai, parlait peu et très peu des admirateurs des Compagnons ignorent que c’est à Guy BOURGUIGNON que les COMPAGNONS DE LA CHANSON doivent leur nom. Sans d’ailleurs jamais avoir donné le sentiment de longtemps réfléchir avant de proposer ce qui lui paraissait résumer une ligne à laquelle il était fidèle. Un nom qu’il leur avait suggéré en février 1946 lorsque fut créée la Société Coopérative de Production des Compagnons de la Chanson. Parce que d’après lui Compagnons, ils l’étaient déjà tous depuis leur formation chez LIEBARD à Lyon et que Compagnons, tous, ils resteraient !

    Le portrait publié chez DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions à l'automne 2013 préfacé par le comédien Roland GIRAUD qui avoue lui devoir beaucoup n’est pas seulement la biographie que beaucoup s’attendaient à trouver. Ce sont surtout, comme le dit l'auteur, quelques lignes sur un homme méconnu qui aura longtemps cherché adolescent le chemin qui l’a finalement mené où il était arrivé. Avant que la maladie ne le force à quitter, trop tôt, ce monde du spectacle qu’il aimait tant.

    L'ouvrage est toujours disponible.

    Guy Bourguignon, le Compagnon de la Chanson périgourdin, L. PETRIAC, ISBN 978-2-918296-24-9

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  • Magda Goebbels... la fille illégitime de Richard Friedländer !Nous y avions travaillé depuis le début de l'hiver dernier, et vous allez pouvoir découvrir notre portrait de 276 pages sur Magda, la "chienne" du Troisième Reich de Louis PETRIAC. Un ouvrage proposé au prix de 20 €. Si vous n'avez pas encore pris connaissance de nos derniers articles, nous vous suggérons de télécharger le dossier de presse qui a été conçu en vue de la sortie de ce document. Vous trouverez une présentation complète d'un ouvrage abordant maintes faces cachées d'un personnage qui a eu, elle aussi, besoin d'une certaine propagande nazie pour apparaître sous les traits de l'épouse modèle qu'elle n'était vraiment pas ! Ce qui avait valu à plusieurs des chroniqueurs comme Bella FROMM, contrainte de quitter son pays en 1938, d'être rossés par les sbires de Joseph GOEBBELS parce qu'ils l'avaient dépeinte sans oublier de dire qu'elle était née d'un père juif, ce qui n'était guère tolérable au pays nazi !

    Vous avez bien entendu la possibilité de passer à notre atelier d'éditeur de Périgueux près du Palais de Justice pour l'acquérir. Bien que nous soyons ouverts six jours sur sept, mais pour être sûrs de nous trouver sur place, nous vous recommandons néanmoins de vous annoncer en nous téléphonant auparavant ou en nous faisant parvenir un mail. Vous pouvez également vous faire expédier cet ouvrage à votre domicile en nous adressant votre bulletin de commande et un chèque de 25,50 € libellé à l'ordre de Decal'Age Productions. Enfin, pour l'obtenir, vous avez aussi la possibilité de vous adresser à votre libraire ou votre surface de vente habituelle en lui communiquant les références de notre livre et surtout son n° ISBN : 978-2-918296-43-0.

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  •  Jacques Martin, l'aîné émérite...

    Il nous a quittés voici déjà plus de dix ans ! Comme l'avait dit Laurent DELAHOUSSE dans son journal en nous apprenant sa triste disparition, "il s'était invité à la table de millions de Français chaque dimanche au point de faire partie de leur famille"... En regardant l'extrait de la célèbre émission L'Ecole des Fans ci-dessus, on ne peut que reconnaître les qualités d'animateur du monstre télé qu'était Jacques MARTIN ! Toujours à l'aise avec les invités, quels qu'ils soient ! Petits comme grands ! Quant à ses dialogues avec les enfants, il faut avouer qu'ils sont restés comme des moments rares, car l'homme savait leur parler et être apprécié d'eux.

    Nous avions consacré en 2010 à l'époque des knols, un portrait à cet homme qui savait tout faire et que nous avons depuis réussi à rapatrier dans notre galerie des aînés émérites. Nous vous proposons de le retrouver désormais sur la gauche de votre page d'accueil, voire de le découvrir si vous ne l'aviez pas vu dans la galerie des knols qui a été supprimée fin 2011. Des images et des précisions toujours intéressantes qui avaient émaillé la guerre MARTIN/SARKOZY autour de Cécilia, l'ancienne Première Dame de France ! A découvrir en avant-première en cliquant sur le lien suivant !

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  • Magda Goebbels... la fille illégitime du juif Richard Friedländer !

    Magda Goebbels... la fille illégitime de Richard Friedländer !Dépeinte par l'historien et journaliste allemand Guido KNOPP comme une "femme des extrêmes", l'égérie nazie à laquelle nous consacrons un portrait, a toujours été présentée comme la fille d'un entrepreneur, Oskar RITSCHEL féru de bouddhisme et comme une créature fatale qui aurait eu une liaison avec "le neveu du futur Président américain Herbert HOOVER". Un neveu dont on a d'ailleurs jamais retrouvé la trace en admettant qu'il ait pu exister, ce qui semble peu vraisemblable d'après le chargé américain de la bibliothèque du défunt président. Nous le démontrons dans l'ouvrage.

    Or, si RITSCHEL est considéré comme le père de Magda GOEBBELS, il n'a été que son père adoptif et non son réel père biologique. Après que l'historien Oliver HILMES eut livré des preuves au média allemand BILD (2016), il semble bien que ce soit un certain Richard FRIEDLANDER qui ait été le vrai père de l'épouse de Joseph GOEBBELS ! Au moment de la naissance de Magda en novembre 1901, FRIEDLANDER qui n'avait que vingt ans à peine, n'était pas encore suffisamment aisé pour faire vivre "une cocotte" comme Auguste BEHREND et reconnaître sa paternité. Ce qu'il fera un peu plus tard en 1908. Richard a-t-il su qu'il avait mis Auguste enceinte après leur courte liaison de l'hiver 1900-1901 ? Ce n'est pas certain non plus et pour Auguste, qui était alors employée dans un hôtel tenu par la famille RITSCHEL, il valait mieux faire profil bas ! Elle y parviendra en épousant Oskar sans que leur ménage ne survive très longtemps, celui-ci n'ayant pas voulu reconnaître non plus la paternité de la fillette (en tête d'article).

    Après la disparition de Magda GOEBBELS et le meurtre des six enfants en mai 1945 dans le bunker, il est de plus en plus certain qu'on a voulu concevoir un portrait de l'égérie nazie plus flatteur de ce qu'elle était réellement. Comme si on avait voulu bâtir un profil sur mesure, en évitant celui d'un être égocentrique, sans empathie et suffisant par opposition à une femme meurtrie par les trop nombreuses infidélités de son époux libertin. Avec le concours de la mère de l'intéressée, Auguste et d'une certaine Ello QUANDT, la belle-soeur de l'épouse du propagandiste nazi. Ce court portrait réalisé en 1952 chez le Schwäbische Illustrierte, et truffé d'approximations a pesé de tout son poids dans une première biographie livrée par Hans-Otto MEISSNER en 1961. Le mythe avait sans doute trouvé là ses fondations.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0 

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