• Les Compagnons de la Chanson, les raccourcis d'une longue histoire

    En 2009, sous son propre label Louis PETRIAC avait conçu un portrait des COMPAGNONS DE LA CHANSON proposé dans le cadre d'une galerie du savoir qui était destinée à permettre à Google de concurrencer Wikipédia. Un portrait (ou knol) qui avait depuis trouvé sa place dans la galerie des aînés émérites située sur la gauche de la page d'accueil de notre site d'éditeur de DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions. C'était légitime dans la mesure où il leur avait consacré l'un de ses tout premiers ouvrages grand public deux ans auparavant.

    C'est une version de ce portrait que vous pourrez découvrir en cliquant sur le lien suivant : Portrait Compagnons de la Chanson.pdf. prenant en compte certaines modifications apportées depuis sa publication dans la galerie des knols de Google en 2009, qu'il avait semblé utile à Louis PETRIAC d'intégrer à cette composition. Et si vous connaissez imparfaitement les COMPAGNONS, ce portrait vous permettra de compléter ce que vous en savez. N'ont-ils pas très longtemps représenté et jusqu'en 1985 l'un de nos atouts Chanson française en rayonnant dans le monde entier ? Aux côtés d'autres grands noms comme AZNAVOUR, Jean FERRAT, Gilbert BECAUD, Charles TRENET ou Edith PIAF ?

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  • A propos de notre... Magic TcherniaIl est des hommes dont la destinée nous émeut parce que nous avons le sentiment de leur devoir énormément de choses. Pierre TCHERNIA, notre Magic Tchernia comme on avait fini par le surnommer après l'avoir longtemps retrouvé aux côtés d'ARTHUR dans Les enfants de la télé, en faisait partie. Et c'est avec beaucoup de peine que nous avons appris sa disparition en octobre 2016 !

    Si vous vous intéressez aux portraits des créateurs dont les trouvailles ont bouleversé notre existence, vous serez peut être intéressé(e) par celui de notre Monsieur Cinéma, l'une des grandes figures de notre télé d'avant ! Un lien pour découvrir ce portrait qui rejoint quelques autres profils également sélectionnés pour votre plaisir dans notre Galerie des aînés émérites. En bas et à gauche de cette page d'accueil ! Bonne lecture !

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  • Magda Goebbels... ou l'influence d'une mère négative

    En parfaite opportuniste, Mamie BEHREND (à dr.) avait été jusqu'à assister aux unions de la famille GOEBBELS

     

    Magda Goebbels... ou l'influence d'une mère négativeL'aurait-on oublié ? Une femme dont on a peu parlé est en grande partie responsable du carnage du bunker aux côtés de Magda GOEBBELS : la dénommée Auguste BEHREND, mère de l'égérie nazie. Mamie BEHREND, que la famille de Günther QUANDT prenait du reste pour une "cocotte" a, effectivement, toujours su comment se mettre à l'abri en trouvant sur l'instant le meilleur parti, et sa fille semble s'en être inspirée dès la fin de son adolescence en copiant les travers de sa mère. D'abord en coursant dès 1917 Victor Haïm ARLOSOROFF promis aux plus hautes destinées politiques en Palestine où il s'efforcera au début des années trente de négocier avec les nazis un rapatriement salutaire de certains avoirs détenus par ceux qu'Adolf HITLER brûlait de voir réduits en poussière. Puis en répondant en 1920 aux avances d'un industriel, Günther QUANDT qui était déjà âgé d'une quarantaine d'années et qui avait surtout pour lui de disposer d'un certain pouvoir grâce à des moyens pécuniaires et des biens assez conséquents. Joseph GOEBBELS ne sera lui, important aux yeux de Magda, que par le rôle qu'il assumera assez vite aux côtés d'Adolf HITLER et au sein d'un parti nazi synonyme de puissance. Et puisqu'il fallait oublier ceux que l'on avait aimés, qu'importe, la fille d'Auguste BEHREND les oubliera tout comme sa mère avait fui le malheureux Richard FRIEDLANDER lorsque celui-ci a eu à faire face à ses premiers ennuis !

    N'oublions pas, à propos de la naissance de l'égérie nazie que le coup de coeur éprouvé par cette cocotte qu'était Auguste BEHREND, au cours de l'hiver 1900/1901 pour un client de passage du nom de Richard FRIEDLANDER, vaudra à cette "maman profiteuse" de devoir cacher sa grossesse au fils de ses patrons, Oskar RITSCHEL. Peut-être aussi parce que ce dernier, qui en pinçait pour la petite bonne de ses parents, n'aurait pas compris ce cocufiage, tant les deux êtres semblaient déjà avoir fait un certain nombre de plans sur la comète. D'autant qu'Oskar était, lui aussi, à l'abri du besoin. Pas étonnant donc que, lors de la naissance de Magda, l'enfant non désirée d'un très jeune homme aussitôt reparti de Berlin, Oskar n'ait pas voulu reconnaître la fillette qu'il savait ne pas être de lui. Ce qui ne l'empêchera pas d'épouser Auguste en 1902 avant d'en divorcer deux ans plus tard.

    Cette maman peu aimante et égocentrique, aurait-elle eu des remords avant de fermer les yeux ? Ce n'est pas improbable si l'on en juge par le témoignage qu'elle a cru bon livrer à un média : Schwäbische Illustrierte en 1952 où elle n'hésitera pas à trouver des excuses aux agissements de sa Magda, quand elle ne les niera pas. Un témoignage lourd de conséquences puisqu'il induira quantité de présentations hasardeuses opérées par des biographes ravis de trouver sous la main un témoin bavard comme l'était cette femme passablement dépressive et confuse ! A l'évidence, si les éléments livrés par des chercheurs et historiens comme Oliver HILMES ont encore du mal à être pris en compte, dans notre portrait sur Magda GOEBBELS l'auteur en a tenu compte. Même lorsqu''ils s'opposent à la propagande nazie de Herr GOEBBELS et aux divagations d'Auguste BEHREND !

    MAGDA,  LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0

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  • Pierre Brasseur, le cabotin ténébreux...

    Du comédien Pierre BRASSEUR, le père de Claude, comédien lui-même, quel souvenir garde-t-on aujourd'hui, plus de quarante-cinq ans après la disparition en août 1972 de l'un des derniers monstres sacrés du cinéma français d'avant et d'après-guerre ?

    Son rôle dans Quai des brumes de Marcel CARNE en 1938 aux côtés de Jean GABIN et de la très jeune Michèle MORGAN est resté en mémoire de tous les cinéphiles avertis. Tout autant que celui livré dans Les grandes familles, toujours face à GABIN et aux côtés de Bernard BLIER et de Jean DESAILLY... Il n'était pas superflu de réaliser un nouveau portrait d'artiste que nous vous invitons à découvrir dans notre galerie des aînés émérites ou en cliquant sur ce lien !

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  • Merci à Chroniques Aiguës pour son soutien !

    Un papier nous fait plaisir qui vient d'être mis en ligne sur Twitter :

    https://chroniquesaigues.com/2017/12/21/magda-la-chienne-du-iii-reich-louis-petriac/

    que nous consacre CHRONIQUES AIGUES. Parce qu'il présente parfaitement ce qui a prévalu dans ce travail que nous voulions indépendant de toute propagande et de tout ce que les nazis avaient bâti pour présenter leur Magda sous un jour très favorable ! 

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0

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  • Magda Goebbels, l'épouse mystique du Führer...

    Magda Goebbels... ou l'influence d'une mère négativePeter LONGERICH, auteur d'une biographie sur Joseph GOEBBELS publiée en France chez Héloïse d'ORMESSON (ci-dessus) estime qu'il y avait effectivement une relation triangulaire entre le propagandiste nazi, son maître Adolf HITLER et son épouse Magda. Relation qui aura beaucoup facilité l'émergence de commentaires les plus divers. LONGERICH a même parlé de "partenariat forcé" pour définir cette entente avec, ici, une toute autre définition de la virilité du gourou en chef. Il faut dire qu'on a raconté tellement de choses à propos de la "sexualité débridée" du dictateur. Que le "Fiancé de l'Allemagne" aimait, par exemple, s'adonner à certains "jeux de société", tout en étant devenu impuissant à la suite d'une blennorragie contractée durant le premier conflit de 1914-18. Ce qui le conduisait plutôt à admirer en voyeur patenté la plastique d'une créature en la flattant au besoin avec des termes choisis, sans pour autant s'embarquer avec elle pour Cythère. Il en sera de même avec Magda GOEBBELS à laquelle, en parfait mâle dominant de la meute, celui qui aimait à se faire appeler Herr WOLF avait confié qu'il la voulait "entière". Mais ces promesses-là, il en était coutumier et il en avait déjà fait de semblables à quelques autres femelles fanatisées comme l'était également la réalisatrice Léni RIEFENSTAHL ou comme le sera dès cet instant la future épouse du libidineux docteur GOEBBELS.

    Magda, l'épouse mystique du Führer...Le trouble ressenti par Magda, la sulfureuse et perverse nazie à chacune des apparitions du dictateur ajoute aux supputations les plus diverses ayant pu circuler à ce sujet. Son comportement de femelle prête à tout, aussi. N'était-ce pas le chauffeur Erich KEMPKA qui avouait que lorsque Adolf HITLER apparaissait, on pouvait entendre la vibration des ovaires de la Frau Doktor Reichsminister ? Certes, les fantasmes allaient bon train et ce que ressentaient les deux intéressés l'un pour l'autre les premiers jours les auraient presque trahis. Du moins s'il fallait en croire nombre de témoins. Surtout quand Magda, épongeant au Berghof, le front de son dictateur préféré à l'aide de son mouchoir, s'asseyait l'instant d'après sur les mains de celui-ci, sans prêter attention à l'aspect équivoque d'une telle entreprise. Et il était facile de deviner que, s'il avait pu, le "Fiancé de l'Allemagne" l'aurait "sautée" séance tenante.

    Du côté de Magda, toujours à la recherche de la puissance quelle qu'elle soit, ce n'étaient donc pas la moustache ni les yeux bleus du monstrueux personnage qui avaient joué mais, surtout, le fait que l'oncle de la Famille GOEBBELS ait pu avoir la mainmise sur tout un arsenal décisionnaire. et qu'il ait pu choisir d'en faire la favorite en titre d'un régime prêt à tous les excès. Ce qu'il montrera sans tarder en écrasant les plus faibles et en muselant toute opposition.

     

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  • DUF... Son témoignage est sorti !La bagarre continue pour DUF ! Ainsi qu’on lui avait conseillé de le faire quand il a pris la décision d’évoquer son long combat médical, il a choisi de traiter son parcours à l'hôpital comme un documentaire avec un regard extérieur, comme s’il était en mesure de se contempler lui-même. Nous l'évoquions dans un précédent article le 25 novembre, son souci était en effet de ne pas sombrer dans le narcissisme subjectif, mais plutôt de décrire ce qu’un petit être est capable de voir tout en étant cloué sur un lit, bien incapable de voir autre chose qu’une chambre d’hôpital.

    Reste aussi cette suite de combat qui lui a valu de devoir supporter la rue où le SDF qu'il était devenu a fait d'autres rencontres dont il parle également dans cet ouvrage. L'homme revient décidément de loin !

    Une nouvelle dédicace a d'ores et déjà été prévue à la mi janvier, les trente premiers exemplaires proposés depuis le 04.12 au Centre Hospitalier de Vauclair à Montpon-Ménestérol ayant trouvé preneur. Vous pouvez donc, vous aussi, encore réserver !

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  • Alec Mendoza... Un article sur Magda Goebbels qui interpelle ! VFPublié sur le site El cajon Watson un très long article de l'Argentin Alec MENDOZA évoque la personnalité de Magda GOEBBELS. Il aide indéniablement à mieux comprendre, dans sa première partie du moins, quelles étaient les origines de l'égérie nazie et son environnement familial aux côtés d'une mère absente et d'un père pour le moins contesté. Publié en octobre 2016, il s'inscrit dans le prolongement des révélations de l'historien Oliver HILMES, auteur d'un ouvrage paru l'an passé : "Berlin 36" dont il n'existe malheureusement pas de version française.

    Nous vous invitions voici quelques semaines à en prendre connaissance. Il ne nous manquait qu'une version française des textes originaux. La voici. Découvrez-la !

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  • Abandonnée dans un couvent belge dès son plus jeune âge (4 ans), la future Magda GOEBBELS, privée d'affection et de liens parentaux apprendra la rigueur et découvrira aussi dès son entrée dans l'adolescence, un corps déjà impatient de s'abandonner. Sans doute pour trouver une compensation au manque d'amour dont elle souffrait.

    Extraits d'ouvrage (cité dossier de presse)... 1912-1913...

    Magda aura l’occasion de poursuivre ensuite sa quête de savoir, seule, le soir, dans la cabine d’un grand dortoir, derrière les rideaux bordant son lit. À l’abri du regard des autres et en apprenant à imposer à son corps, des choses que le monde des bien-pensants estimait défendues. À plus forte raison au cours de ces années-là ! En étouffant ses cris, et, tout en restant aux portes de ce qu’elle estimait admissible, ayant le sentiment de s’embarquer pour des univers autrement plus épanouissants que ne l’était la triste existence à laquelle elle était confrontée depuis sa venue au monde. Un monde de véritable castration au sein d’un environnement où le mensonge était monnaie courante et où l’on faisait semblant, de peur de choquer des opinions trop souvent conventionnelles. Un monde où tout poussait à mentir et où l’intimidation des plus jeunes était un moyen de mieux les tenir en laisse. D’autant que la petite Magda était déjà en révolte. Du moins s’il faut en croire certains observateurs. Sans être vraiment malheureuse, pourquoi aurait-il fallu qu’elle réprouve ce qu’elle ressentait et qu’elle mette un terme à de tels besoins de liberté ? Qu’elle n’admette pas des penchants ne demandant qu’à être mieux cernés pour qu’elle comprenne ce qui était en elle et qui, à force d’être réprimés, l’amenaient à brûler de l’intérieur ? Surtout dans un monde monacal où l’on forçait justement les petites pensionnaires à se baigner à jeun dans une eau froide, dès les premières heures de la journée, en leur refusant la possibilité d’enlever leur chemise de nuit, certainement afin d’éviter toute concupiscence et que les gamines s’amusent à faire des comparaisons hasardeuses entre elles. Auguste Friedländer racontera, toujours en 1952 à Schwäbische Illustrierte, comment elle s’était organisée afin de faire parvenir à sa fille quelques morceaux de chocolat, que celle-ci croquait avant d’entrer dans l’eau froide pour éviter de défaillir. La jeune fille, ne se liant pas facilement à cause d’un manque évident d’empathie, venait de se découvrir une certaine sensualité à douze ou treize ans. Elle était « intelligente, active, douée et précoce ». C’est du moins ce que disaient d’elle ceux qui l’encadraient ! Bien qu’entre deux ave et trois pater, on n’eût pas forcément parlé de ressentis contraires à la bienséance, ni de masturbation lorsqu’on reconnaissait avoir commis des péchés et, pire, d’en avoir tiré un sentiment de bien-être. Passionnée par « l’art d’avoir toujours raison », elle avait, dira-t-on, un goût pour Schopenhauer glorifiant au passage, bien plus la volonté que la raison. Mais la raison, la gamine en était-elle déjà suffisamment pourvue, elle qui dévorait des quantités d’ouvrages afin d’obtenir des réponses à ses multiples interrogations ? Au détriment d’autres activités ?

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0

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  • Ah que tu vas nous manquer !  Ah que tu vas nous manquer l'artiste !

    C'est toujours triste de voir partir un grand artiste et Johnny HALLYDAY était de surcroît l'un des symboles de ce qu'on peut faire de mieux en termes de respect du public. Un public qui lui sera d'ailleurs resté fidèle jusqu'au bout, le défilé de sa dépouille jusqu'à l'église de La Madeleine en témoigne. Une présence respectueuse qui rappelle ce qu'avaient été les obsèques de la grande Edith PIAF en octobre 1963 que tout un peuple avait également accompagnée jusqu'à sa dernière demeure du Père-Lachaise parisien. Parfois dans une bousculade restée dans les mémoires des plus vieux d'entre nous, parce qu'on ne voulait rien manquer d'un défilé que très peu de caméras étaient en mesure de filmer, ce qui est aujourd'hui sensiblement différent avec la multiplication des médias et des moyens de télédiffusion.

    Je n'avais que quatorze ans en octobre 1963 et, cinquante-quatre ans plus tard, l'histoire se répète avec cet artiste hors du commun qui avait su, tout comme la grande PIAF, tisser un lien étroit avec un public, son public, un public de plusieurs générations. Au-delà même de ce que pouvait être le mal que ces deux grands artistes auront enduré à la fin de leur existence, ils seront HALLIDAY comme PIAF restés fidèles à ce public jusqu'au bout et l'extrême limite de leurs forces.

    Ah que tu vas nous manquer l'artiste !

    Louis PETRIAC

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  • Une "chienne" qui aura beaucoup fait écrire !

    Une "chienne" qui aura beaucoup fait écrire !

    Mais qui était donc cette femme que l'on prétendait belle et dont l'allure boudinée n'avait pourtant rien de séduisant ? A plus forte raison lorsqu'elle pose pour la propagande devant ce peintre, affichant à moins de quarante ans un visage qui n'avait rien de gracieux ! Encore qu'il soit difficile de montrer un visage respirant l'épanouissement quand on est prisonnier d'autant de sentiments aussi monstrueux que ceux que cette femme assoiffée de pouvoir abritait en elle, et qui n'avait pas hésité, avant de tuer ses propres enfants, à sacrifier un père de 58 ans pour pouvoir régner au sein de l'univers nazi ? Et pour que l'on ne sache jamais d'où elle venait...

    Le pire, c'est que nous ne sommes pas les seuls à avoir dépeint Magda GOEBBELS sous des traits ne grandissant pas le personnage et contraires à cette propagande qui avait choisi de la servir et de servir ses ambitions. Car cette mère idéale, souvent présentée sous des traits avantageux (comme ci-dessus), n'avait rien de ressemblant à ce qu'elle était réellement, traits qui la voyaient passer pour cette mère aimante qui laissait par exemple ses enfants parler à table ou qui les bordait le soir au coucher en s'aidant de force comptines.

    Comme le lâche crûment Sébastien SPITZER dans ses "Rêves qu'on piétine" elle a toujours été pressée Magda, happée par l'horizon, détestant les livrées et abominant ceux qui vivaient au pourboire ! Tous ces gagne-petit ! Sans doute pour échapper définitivement à cette mère qui ne l'avait jamais aimée et qui se faisait prendre en levrette par ses patrons, au gré des jours, de ses pulsions et de ses humeurs précise Spitzer ! Pas étonnant qu'il y ait eu autant de divergences entre ces deux femmes (mère et fille) que tout opposait ! Jusqu'à leur façon de se conduire en société, l'égérie nazie se plaisant à prendre une revanche sur un monde qui avait dû briser très tôt l'espoir qu'avait probablement caressée une petite fille privée très vite de tous ses jouets et confiée à la garde de religieuses pas toujours conciliantes ! Aux Ursulines de Vilvoorde comme au dehors, les autres l'évitaient comme on éviterait un être dont le comportement était empreint de sauvagerie et qui était animée par le désir de plaire aux plus puissants. Comme n'importe quel lèche-bottes ! La future Magda GOEBBELS encore gamine n'avait pas d'amie et il lui aura donc fallu attendre d'être adolescente pour que des liens se créent avec la petite Lisa ARLOSOROFF, la soeur de celui dans les bras duquel elle découvrira l'amour. Ou plus sûrement l'expression de ce que pouvait être le désir, ce qui la fera haïr progressivement les hommes et devenir ensuite... invulnérable aux sentiments, sensible au seul pouvoir. Celui qu'ils détenaient et qu'elle se devait de capter pour avoir, elle aussi, une place sur l'estrade et faire en sorte qu'on la regarde ! Jusqu'à espérer que l'histoire ne s'arrête jamais, même dans ce maudit bunker où elle avait choisi de résister pour que ce qui resterait d'elle post mortem en fasse une sorte d'héroïne même incomprise, empêtrée dans une fidélité pour un héros qu'elle ne trouvait pourtant plus, en bonne perverse narcissique, aussi héroïque sur la fin ! Surtout parce qu'il lui avait préféré cette Eva qu'elle assimilait elle à "une idiote blonde" !

    Un ouvrage qui devrait ravir les curieux et les passionnés d'histoire, ainsi que tous ceux qui s'intéressent à la perversion narcissique et ses plus illustres représentants ! Quelles qu'aient été les époques !

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0

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  • Il en parle... Magda aurait laissé un journal intime !

    Il en parle... Magda aurait laissé un journal intime !Dans son ouvrage publié chez VERDIER traitant de ce meurtre sur la plage de Tel-Aviv resté non élucidé depuis 1933, Léonid GUIRCHOVITCH (ci-dessus) n'y était pas allé par quatre chemins, avec un paragraphe qui ne pouvait que séduire les passionnés dans mon genre. Surtout quand il écrit : "Je citerai quelques passages du journal de la demoiselle FRIEDLANDER, épouse QUANDT. Il y en aurait assez, ajoute l'auteur russe, pour un gros volume, en dépit de la disparition - au grand regret des éditeurs - de données passionnantes sur la vie des époux QUANDT en Amérique. C'est ainsi qu'une main intéressée a réussi à effacer presque tout ce qui concernait HOOVER, le secrétaire au Commerce de l'époque. A l'exception d'un voyage en voiture qui valut à Melle FRIEDLANDER une "ceinture de chasteté" en plâtre durant un mois et demi. Sans qu'il nous précise qui était exactement ce neveu créé de toutes pièces ? 

    A l'évidence, s'il faut en croire GUIRCHOVITCH, et pourquoi ne le croirait-on pas, ce journal parle, sans avoir cependant convaincu les historiens, ce qui est bien regrettable "Il parle comme la prophétesse de Rashamon, dit l'écrivain russe, empruntant d'abord la voix d'une gamine, puis celle d'une femme qui n'est plus de ce monde et dont la fin a été si terrifiante qu'aucune femme n'en a probablement connu de pire". 

    C'est une véritable liste de précisions qu'il est ensuite donné aux lecteurs de collecter. Il est notamment question de cette boutique d'articles de cuir que tenait à Berlin, Leipziger Straβe, le père de Magda, Richard FRIEDLANDER dont les nazis feront ensuite un beau-père avant de le déporter à Buchenwald, Il est probable que FRIEDLANDER l'a tenue après leur fuite de Belgique et le début du premier conflit mondial puisqu'il est question d'une conversation entre gamines qui aurait été consignée à la date du... 9 septembre 1914. Et aussi, et ce n'est pas rien, l'adoration de la future Magda GOEBBELS pour ce grand poète qu'était Heinrich HEINE qui n'aura, quelques années plus tard, qu'un seul tort, celui d'être juif ! Il sera également question au détour de la conversation de la naissance de la gamine auteure de ce journal qui relate quelque chose d'important, précisant que : "la fille qu'une jolie femme de chambre conçut avec un client de l'hôtel où elle travaillait"... Une annotation redoutable qui accrédite cette paternité de Richard FRIEDLANDER sur laquelle reviendra deux ans plus tard un autre auteur, l'historien Oliver HILMES en s'appuyant, lui, sur la copie d'une carte de résident de ce père contesté par les nazis et la dénommée Magda !

    Vous pourrez découvrir mon ouvrage sur la boutique en ligne de mon éditeur !

    Louis PETRIAC

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