• Qui sont-ils ces aînés émérites dont nous aimons parler ?Il aurait été navrant après la disparition des knols* décidée par Google à la fin de l'année 2011, qu'après trois années de collecte de savoirs divers, disparaissent ces portraits que nous avions consacré à quelques personnalités comme Pierre BRASSEUR (ci-contre) ou "inconnus émérites". Aussi Louis PETRIAC avait-il pris la décision d'en verser une très grande partie dans une galerie qui, depuis le début 2012, est hébergée sur le site d'éditeur qui nous a été cédé avec le catalogue d'ouvrages dont nous avons repris la diffusion en 2017.

    Qui sont ces aînés émérites nous direz-vous ? Essentiellement des artistes qui auront laissé au plan de notre patrimoine culturel une trace et quelle trace ! Mais aussi d'illustres inconnus auxquels nous avions consacré une page pour rendre hommage à leur engagement. Ainsi en est-il de "l'homme aux tendons de chien" qui, tout juste âgé de vingt ans, était parti libérer Angoulême en août 1944 du joug de l'occupant nazi, après s'être illustré en Périgord dans les rangs des maquisards. Avec un bras qu'il aura réussi à sauver grâce au talent d'un chirurgien strasbourgeois, le professeur FONTAINE, Robert SUDEY, se souviendra longtemps avec précision de sa guerre à lui dont il a fait un ouvrage (Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne) publié en 2009 qui vient d'être réédité en 2013. Parce que, avouera-t-il, ce ne sont pas les historiens qui ont fait l'histoire !


    Jacques Bodoin "Philibert et l'enseignement" par ina 

    Vous retrouverez donc, en bas et à gauche de notre page d'accueil, des portraits assez divers, allant de ce combattant de l'ombre dont nous venons de parler à des artistes qui auront enchanté des millions de gens Edith PIAF dont la voix continue de bouleverser le monde, Serge REGGIANI, Jean FERRAT le poète intemporel, les COMPAGNONS DE LA CHANSON et Fred MELLA leur soliste, Georges BRASSENS le tendre irrévérencieux, Charles TRENET, Gilbert BECAUD le baladin volcanique, Yvette GIRAUD "Mademoiselle Hortensia", Juliette GRECO, Sans oublier ceux qui auront traversé leur époque en contribuant à nous amuser comme COLUCHE le provocateur éclairé, BOURVIL ou Jacques BODOIN le père du "Paganini de l'arithmétique" et de cancres s'épanouissant près des radiateurs (voir l'extrait vidéo ci-dessus) et Jacques MARTIN. Ou à nous apporter beaucoup comme le cinéaste amateur et chanteur Guy BOURGUIGNON voire le musicien de tout premier plan Marc HERRAND. Sans oublier ces personnages hors du commun auxquels nous nous étions attachés comme les regrettés Roger COUDERC ou Pierre TCHERNIA ou un portrait d'acteur comme celui de Pierre BRASSEUR (photo en tête d'article).

    Nous sommes sûrs que vous allez aimer découvrir ou redécouvrir ces portraits auxquels, assez régulièrement, s'ajouteront d'autres profils tant ils sont quelques-uns ces personnages à nous avoir émerveillés.

    (*) Un site du savoir censé concurrencer Wikipédia.     

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  • Les plantes, communiqueraient-elles entre elles ?Dans un ouvrage publié à la fin de l'année 2014, le magnétiseur Claude FISCHER avait attiré notre attention sur un domaine assez particulier, celui des plantes. « Des chercheurs ont constaté, écrivait-il dans celui-ci, qu'une certaine communication existait chez les plantes et que celles-ci étaient sensibles aux sons. Non, parce qu'elles les entendent, mais tout simplement par une perception des vibrations enregistrées. Ne dit-on pas qu'elles reconnaîtraient les longueurs d'ondes renvoyées par les plantes qui les côtoient, disposant ainsi d'informations sur leur environnement et la présence d'éventuelles concurrentes ? Elles seraient également en mesure d'émettre de puissants signaux chimiques par leurs racines et parties aériennes, qui dérangeraient la croissance de certains de leurs voisins... » Ainsi, le plante Arabidopsis thaliana (photo) est-elle capable de détecter les bruits de mastication des chenilles grignotant ses feuilles et de libérer en retour des substances chimiques permettant de les éloigner !

    Un ouvrage dont on a peu parlé et dont l'intérêt est manifeste.

    Les plantes, communiqueraient-elles entre elles ?

    FABULEUSE ENERGIE, Claude FISCHER, ISBN n° 2-918296-3-17

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  • Il avait sans doute un peu plus envie que les autres... disions-nous le 20 mars dernier sur le Réseau Twitter ! Ce qui se confirme à la lecture de son plaidoyer d'entrepreneur ! Il suffit de parcourir les toutes premières pages de ce que Max MARCHAPS a baptisé du nom d'odyssée, une définition à laquelle il était très attaché lorsqu'il nous a approchés, pour être totalement convaincu que cet homme de plus de 90 ans avait le métier de créateur et de développeur dans le sang ! Pas très étonnant donc qu'il ait un beau jour choisi de laisser de côté sa camionnette de vendeur ambulant (ci-contre) pour se tourner vers un tout autre métier, celui de concepteur dans le domaine du plastique. Une dizaine d'années suffiront pour faire de la SELP une société reconnue avant que d'autres impératifs n'amènent ce fils de paysan à ouvrir son capital pour se doter des fonds propres qui manquaient à sa croissance et au gigantesque développement de la carte à puc

    Seul, il n'aurait pu affronter le défi de la modernité...Vous en serez vous aussi convaincus, c'est bien d'une odyssée dont il s'agit là. Car l'homme ne s'attendait certainement pas en 1962 à ce que cette société créée avec les moyens du bord devienne ce qu'elle est devenue. Malgré les écueils et les différents aménagements survenus après son départ à la retraite et opérés par ses successeurs, et cela malgré les oppositions, dont celle de ses premiers banquiers dont il parle sans ménagement regrettant d'avoir été confronté, sans aucun doute comme d'autres, à des gens sans parole. C'est l'évidence même, personne n'y croyait. En dehors peut-être de l'intéressé lui-même qui, admettons-le pour l'avoir souvent rencontré aux aurores, n'était pas du genre à détaler au premier courant d'air ni à se reposer sur ses premiers lauriers ! Pas plus qu'il ne détalera à plus de soixante-dix ans quand, à la retraite, il aura à subir le souffle dévastateur de la tempête de 1999 qui aura raison d'une grande partie de son domaine forestier !

    Comme le reconnaissait l'Echo de la Dordogne qui avait évoqué l'ouvrage au moment de son lancement, un bouquin qui se lit comme un roman ! Une opinion qui nous a conduit à réimprimer ce plaidoyer d'entrepreneur qui n'a pas vraiment vieilli tant les épreuves restent les mêmes pour ceux qui persistent à croire aux vertus de l'initiative. Malgré l'émergence d'Internet et des réseaux sociaux !

    MAX... UNE FANTASTIQUE ODYSSEE, Max MARCHAPS, ISBN n° 978-2-952411-79-0

     

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  • Max, Mareuil et la SELP !Privilégiant plus volontiers le relationnel que la communication écrite, c'est une rencontre avec le père d'un conseiller culinaire de chez Maxim's et Taillevent qui lui avait valu de travailler à l'ébauche d'un premier manuscrit. Avant que, les années passant, le projet ne soit quelque peu oublié. Du moins jusqu'à la fin 2009 et deux mois passés aux aurores à mettre au point des textes qui n'avaient pas vieilli, car Max MARCHAPS dormait très peu, même à la retraite. Il faut préciser que l'homme venait, une fois de plus, de se relever après un dur combat contre les éléments et une tempête qui avait eu raison fin 1999 de son patrimoine forestier en Périgord.

    Mesurant les difficultés de ce nouveau projet littéraire jugé important, il l'avait alors rappelé : "témoigner dans le cadre d'un ouvrage d'une expérience vécue n'est pas une mince affaire !" Pourtant dans une lettre adressée au maire de Mareuil au printemps 2010, malgré l'intérêt de ce nouveau pari, Max MARCHAPS regrettait que son initiative n'ait pas été davantage soutenue et qu'elle ne lui ai pas permis de compter sur le soutien d'un seul élu local. A plus forte raison le jour de la dédicace organisée le 6 mars 2010 à la Maison de la Presse des CARPE ! Comme s'il était naturel que l'on oublie ceux qui avaient servi la commune, fussent-ils les créateurs d'ensembles comme la SELP ! Car la SELP, la société créée par MARCHAPS en 1962 n'en reste pas moins une réussite locale de tout premier plan. Et dans cette commune qui compte aujourd'hui un peu plus de 1.100 habitants après en avoir compté le double, ce sont encore plus d'une centaine de personnes qui y travaillent. Dans un article consacré à Max MARCHAPS, un blog mareuillais supporter parle très justement d'audace, de courage et d'un homme ayant un sens aigu de l'intérêt collectif de sa commune qui brûlait de raconter aux plus jeunes quelles étaient ses convictions pour le moins exemplaires.

    Au moment où l'entreprise en passe de devenir un fleuron économique retient l'attention après l'arrivée de nouveaux investisseurs comme la holding MARTEK, se souvient-on encore aujourd'hui de Max MARCHAPS âgé de 91 ans et du défi qu'il s'était lancé au début des années soixante, au sortir d'une activité de marchand ambulant ? Sans doute pas. La réimpression et une plus grande diffusion de son témoignage d'entrepreneur pourraient donc aider certains à retrouver la mémoire et ce ne serait que justice car nous n'avions pu bénéficier d'un lancement idéal début 2010 faute d'une souscription réussie à Mareuil même. Comme s'il avait fallu écarter un personnage attachant devenu un peu trop encombrant à la veille d'une consultation électorale et qui, dans cet ouvrage, rend hommage tout en pointant aussi du doigt nombre de dysfonctionnements bancaires et autres.

    Si vous souhaitez vous procurer cet ouvrage vrai, véritable plaidoyer d'entrepreneur, vous pouvez avec ce lien !

    MAX... UNE FANTASTIQUE ODYSSEE, Max MARCHAPS, ISBN n° 978-2-95241-79-0

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  • La D.L son article sur Duf et son Parfum de diable...

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  • Paroles d'actu à propos de Magda, la chienne... (extrait 2)

    Paroles d'actu à propos de Magda, la chienne... (extrait 2)

    Après la sortie de MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Nicolas ROCHE se référant à notre dernière publication et intervenant pour le compte du média PAROLES D'ACTU avait adressé un questionnaire à notre auteur Louis PETRIAC. Nous étions déjà revenus sur cette tribune qui aidera, qui sait, ceux qui s'intéressent à ce dossier à envisager acheter notre ouvrage, fruit d'un travail mené avec profondeur sur un sujet qui donne le sentiment d'avoir été insuffisamment traité.

    Q : Le premier grand amour de Magda s’appelle Victor Arlosoroff, un jeune sioniste appelé à compter, bientôt, parmi les grandes figures du mouvement en faveur de l’établissement d’un État juif en Palestine. À ses côtés, Magda allait épouser pleinement la cause sioniste (!)... On imagine qu’il n’y aurait eu qu’un pas, ou guère plus, vers la conversion au judaïsme, si la relation s’était concrétisée ? Quelle a été l’importance de cet homme, et de cette relation, dans la vie de Magda ? Et, pendant qu’on y est, quelle est votre intime conviction, par rapport à l’assassinat d’Arlosoroff en 1933 : l’ordre vient-il de Goebbels ? Magda a-t-elle été impliquée, dans un sens ou dans l’autre ?

    R : Arlosoroff est le premier des hommes à afficher cette possible puissance que recherche une jeune fille en quête de projet. Il lui ôte sa virginité en admettant que le jeune Walter qui la coursait au Lycée Kolmorgensche de Berlin en 1915 n’ait pas été son premier amant (source Meissner non reprise par Klabunde). Cela crée des liens et la demoiselle est très souvent présentée comme une créature ayant d’énormes besoins sexuels. Pas seulement par Tobie Nathan mais plus récemment par le journaliste romancier Sébastien Spitzer. J’explique et démontre dans mon ouvrage quelle aura été l’influence de leur rupture sur Magda et ce qui a pu la faire sombrer dans un début de perversion narcissique. Mais je voudrais d’abord enchaîner sur cet assassinat d’Arlosoroff.  Meurtre sur la plage, l’ouvrage du Russe Guirchovitch, apporte un éclairage sur ce qui a pu se passer en juin 1933 sur cette plage de Tel-Aviv. On sort même de cette lecture avec une autre possible coupable : Sima, l’épouse du leader sioniste, une femme souffrant de jalousie qui venait de se disputer avec Victor. Mais, c’est aujourd’hui admis, cet assassinat d’Arlosoroff restera inexpliqué, celui que l’on avait tout d’abord accusé ayant été libéré. Pour ce qui me concerne, j’ai été sensible aux arguments de Guirchovitch et donc à la non responsabilité de Magda Goebbels dans cette affaire. Bien qu’il y ait eu la présence à Tel-Aviv de Théo Korth et Heinz Grönda, ces deux SS dont on n’a pas cerné l’implication réelle dans cette histoire.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, 978-2-918296-43-0

     

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  • Marvin 10ans 2000 - 02

    Marvin 13ans ses soeurs 2003

    C'est en avril 2013, voici déjà quelques années, qu'est parue la lettre que la Périgourdine Christine GOUGEON-M. avait rédigé à l'attention de son fils Marvin (en photo ci-dessus à l'âge de dix ans) ! Pour que l'espoir de le voir un jour réagir perdure ! Mais de l'espoir, et Christine GOUGEON le confesse dans cette lettre bouleversante à son fils différent, elle n'a pas arrêté d'en avoir toutes ces années ! Malgré les épreuves et, faut-il le dire ici, malgré sa solitude de femme privée de tout soutien à la suite de son divorce. Et si tout a été possible, c'est grâce aussi à ses deux filles : Morgane et Maëva (en photo ci-contre) qui, tout en faisant fi des difficultés rencontrées, ont pu s'organiser avec leur maman pour que leur frère Marvin ne manque de rien. Un bien joli témoignage d'amour complice que ce voyage au coeur de l'autisme avec cette lettre où éclatent, à chaque page, tous les sentiments d'une maman face au handicap le plus total. Car Marvin, non voyant de naissance, s'il a développé ensuite des troubles autistiques, n'en reste pas moins un être plein de vie. Un être, selon sa maman, capable d'apporter de la lumière autour de lui. Et un être qui vit aujourd'hui son handicap chez John Bost chez lesquels il a pu trouver depuis un peu plus de six ans à La Force en Périgord une résidence où il se plaît.

    Conscients que l'autisme touchait de plus en plus de nouveaux nés (environ 1 pour 100 naissances) nous poursuivons la diffusion de cette lettre bouleversante. On peut toujours acquérir cet ouvrage auprès de nous en téléchargeant sur notre site un bon de commande dans l'espace marchand de gauche car nous en avons repris la diffusion au Printemps 2017. On peut aussi aller dans notre boutique en ligne pour se le procurer encore plus vite !

    LETTRE A MARVIN, Christine GOUGEON-M., 19 euros, ISBN n° 978-2-918296-21-8   

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  • paysans travail champ

    1ère couv A. DavidLe Boulazacois Alain DAVID a enseigné l'Histoire et la Géographie et il lui arrive encore souvent de plancher sur un récit destiné aux nombreux enfants qui gravitent autour de lui. C'est l'un de ces récits évoquant un surprenant Périgord du Moyen Age que nous avons publié. Entre conte et travail d'historien ! Mais voyons plutôt comment le petit Jaquet, l'un des héros de ce récit, occupait jadis ses journées.

    " Si j’ai choisi d’aller, aujourd’hui, dans les bois de Payzac c’est parce que j’ai repéré deux ou trois passées de lièvre ou de lapin de garenne ainsi que des petits noisetiers sous lesquels la terre est brûlée. Et alors, me direz-vous ? J’ai emporté dans mon havresac, en plus de mon déjeuner de midi, sept ou huit petits bouts de corde de chanvre récupérés à la foire d’Excideuil et un court morceau de fer plat. Une fois les brebis dans le pré, je vais les laisser se gaver de trèfle et de chardons et puis je les conduirai au milieu de la pâture, où je les laisserai à la garde de Finaud, pour avoir le temps de faire mes petites affaires. D’abord, poser mes collets aux bons endroits. Attacher la fine cordelette à une branche basse assez flexible, mais solide, car le lièvre ou le lapin, se sentant pris, fera des bonds désespérés pour se libérer. Faire bien attention qu’elle soit cachée par la végétation. L’idéal, bien sûr, ce serait au milieu des hautes herbes, seulement là, dans le sous-bois, il n’y en a pas. Et surtout, penser à bien rouler la corde dans un mélange de mousse et de feuilles, pour que l’animal ne sente pas mon odeur. C’est mon ami, le frère Jean, qui m’a appris ça. Mais je vous reparlerai de lui plus tard. Avec un peu de chance, je ramènerai un beau lièvre ou un beau lapin, ce soir à la maison. Pourquoi pas deux ? Enfin, un déjà, ça ne serait pas mal ! Ca améliorerait l’ordinaire. Bien sûr, je sais que je n’ai pas le droit de braconner. La chasse, c est réservé au seigneur du lieu. Si on se fait prendre, on risque gros.

    J’ai entendu à la foire de Saint Martial, un paysan raconter à ce propos une histoire bien affreuse...

    Un serf de son village n’avait plus rien à donner à manger à sa femme et à ses nombreux enfants. Ils allaient tous mourir de faim. Alors le pauvre homme a décidé d’aller braconner dans les bois du seigneur et il a eu la chance d’attraper deux lapins, dont un lapereau. Hélas, par manque de chance, le seigneur avait invité à la chasse quelques autres seigneurs de ses amis. Et en sortant du bois pour regagner sa masure, il est précisément tombé sur le seigneur et ses amis qui arrivaient à cheval. Le pauvre malheureux tenait ses deux prises par les oreilles et n’a pu les dissimuler. Le seigneur l’a fait arrêter par ses gardes et on l’a jeté dans un des culs de basse-fosse du château, une oubliette, en attendant que le seigneur le juge, puisque c’est lui qui rendait la justice dans sa seigneurie. On l’a laissé là pendant cinq jours sans manger et sans boire. Enfin, un matin, le seigneur l’a fait chercher et il a comparu devant lui, entouré de ses vassaux. La sentence a été terrible : il a été condamné à avoir les mains coupées. C’était terrible ! On a arrêté l’hémorragie en plongeant ses moignons dans de l’eau bouillante et on l’a laissé repartir dans son village. Bien sûr, il ne peut plus travailler et il est depuis condamné, lui et sa famille, à mourir de faim à petit feu. Certes, ses voisins du village font preuve de générosité. Chacun, à tour de rôle, ils lui donnent un peu de leur maigre pitance, car l’été précédent a été pourri et la récolte de blé et de seigle a été très faible. Le paysan a terminé son histoire en disant que si le seigneur avait décidé de lui faire couper les mains, c’était pour que cela serve d’exemple aux autres. J’étais horrifié, tout comme ceux qui avaient entendu cette horrible histoire. Ils se sont mis à gronder, certains même ont levé le poing car la cruauté du seigneur les révoltait."

    GUILLAUME, THIBAUT et JAQUET, chevaliers courage périgourdins, ISBN n° 978-2-918296-19-5, 19 €

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  • Journ PO Max, Sudey et Fischer

    Couverture ouvrage Over-blogUn ouvrage d'entrepreneur avait été publié en mars 2010. Devenu industriel en 1962, l'ancien paysan au flair évident qu'était Max MARCHAPS raconte comment, d'un petit atelier employant quatre salariés créé à Mareuil-sur-Belle en Périgord en 1962, il est très vite arrivé à faire de la SELP (Société Européenne de Laminés Platiques) une entreprise à très fort développement. Quand elle a été rachetée en 2013 par MARTEK, une holding appartenant à Marcel KATZ et cela après que les VIEIRA eurent succédé en 1989 à une équipe qu'il avait su mettre en place un demi-siècle auparavant, Max MARCHAPS goûtait déjà à une retraite bien méritée. Au milieu d'un cadre qu'il affectionne particulièrement en compagnie de ses bêtes favorites. Il avait répondu à une invitation d'assister à une journée portes ouvertes que Louis PETRIAC, créateur de notre label avait organisée en juillet 2010 (photo du haut). Un ouvrage nostalgie sincère que notre nouvelle société d'édition se devait de réimprimer pour que l'initiative soit encouragée ! Malgré, devrions-nous dire, les tracasseries régulières de nos amis (!!!) banquiers, rois de l'optimisation tous azimuts, et de notre chère et enviable Administration, capables les uns et les autres de couler des pans entiers de créativité dont notre créateur Louis PETRIAC avait essuyé les plâtres pendant de très longues années avant de nous céder son label !

    MAX, UNE FANTASTIQUE ODYSSEE... Max MARCHAPS, ISBN n° 978-2-9524117-9-0

    Art S-Ouest 28 01 2010

     

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  • Vignette-hommage.jpg

    Petit retour dans le temps avec cet article, l'un des premiers, parus sur le site des COMPAGNONS DE LA CHANSON que le premier label de DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS avait voulu créer le 10 mars 2007 pour tenter d'alerter leurs admirateurs d'un projet qui aura nécessité beaucoup d'énergie. C'était une époque où rien ne semblait impossible parce qu'il y avait un projet qui semblait encore accessible.

    Nouvelle initiative pour fêter la publication de l'hommage événement de Christian FOUINAT : des vignettes (fac-similé en tête d'article) que nous vous engageons à coller sur tous vos envois et qui inviteront vos différents contacts à nous rendre visite et à découvrir l'environnement de nos deux sites !
    Claude VERRIER, l'animateur du site musical, s'est joint à nous pour vous proposer cette opération...
    Il vous suffira de nous demander de vous adresser ces magnifiques vignettes autocollantes dont le texte figure dans l'encart ci-dessous (elles seront d'une couleur jaune et d'une dimension de 7 X 2 cm) et nous nous ferons un plaisir l'un et l'autre de vous les adresser sur des planches de dimension A4.
    Encore une façon comme une autre de montrer que nous sommes prêts à tout pour réhabiliter nos amis les COMPAGNONS DE LA CHANSON !

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  • L'un des inventeurs de la carte vitale, c'est lui !

    L'un des inventeurs de la carte vitale, c'est lui !Au premier abord, l'homme pourrait paraître à un peu plus de 80 ans pressé et un tantinet allumé, mais c'est sans aucun doute cet enthousiasme resté en lui qui l'incite à attendre de chaque chose le meilleur possible, souvent impatient de voir ses idées suivies à la lettre ! Au risque parfois de lasser ceux auxquels il s'adresse ! Cela étant, il faut bien avouer que Max MARCHAPS, le fils de l'ancien maire de Mareuil-sur-Belle en Périgord ne passe guère inaperçu et qu'il a longtemps fait figure de réussite locale ! Ce que confirme l'article publié par un site mareuillois quant à la SELP, une société créée par ce coureur de jupons invétéré au début des années soixante. Peut-être aussi parce qu'il n'avait pas hésité à se lancer dans la fabrication des premières cartes à puce au retour d'un voyage en Suède.

    Un tel parcours ne pouvait qu'intéresser notre label qui a dû pourtant batailler ferme pour que l'ouvrage (ci-contre) de ce créateur visionnaire puisse voir le jour au début de l'année 2010. Malgré, soulignons-le, le peu d'empressement des Mareuillois au moment du lancement d'une souscription qui devait permettre à l'ouvrage de pouvoir avoir accès à une toute autre destinée et au moins à une diffusion appuyée. Faute d'une presse restée trop timide, une dédicace a néanmoins pu être organisée à la Maison de la Presse de Mareuil-sur-Belle en mars 2010 à un moment où DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS sortait d'une première passe difficile au lendemain d'une grève des cheminots (fin 2007). Ce qui nous a incités à devoir programmer pour cet ouvrage une conception à "l'huile de coude" pour reprendre l'expression de l'intéressé lui-même. Max s'était persuadé, longtemps après avoir mis un terme à ses défis entrepreneuriaux, que beaucoup de ceux qu'il connaissait le soutiendraient dans cette démarche. Après tout, comme il nous l'a confié, il avait croisé tellement de célébrités que tout était possible et que tout le monde se jetterait sur cet ouvrage dédié à la SELP dont il s'est néanmoins écoulé près de cinq cents unités. Ce qui nous incite à continuer à le défendre parce que nous estimons qu'il met en valeur l'initiative.

    Après être passée aux mains des VIEIRA dans les années quatre-vingt, la SELP vient d'être rachetée en 2013 par MARTEK, le holding familial de Marcel KATZ, l'ancien propriétaire de l'entreprise lyonnaise MARTEK POWER, spécialisée dans la fabrication de convertisseurs électriques. Depuis 2011, d'autres actionnaires comme l'américain COOPER INDUSTRIES se sont associés aux KATZ et celle-ci a décidé de réinvestir une partie des fonds dont elle disposait dans « des PME industrielles en croissance et orientées "B to B" ». Jean-François VIEIRA, l'un des successeurs de Max MARCHAPS, en est désormais le directeur des opérations et, si la SELP ne produit plus de cartes Vitale, elle est restée omniprésente dans le domaine de la conception des cartes de crédit.

    MAX... UNE FANTASTIQUE ODYSSEE... Max MARCHAPS, ISBN 978-2-952411-79-4

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  • Maurice Meyer (19 - 19 )

    Maurice Meyer (19 - 19 )

    Cet homme ci-dessus, disparu aujourd'hui, a été l'un des encadrants des jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON entre octobre 1941 et février 1946 à Lyon. Aux côtés de Louis LIEBARD, le magicien lyonnais, et de gens comme Jean VERLINE, Roger HERMANN et François MIELLOT. Mais sans que l'on sache pourtant qui était vraiment l'Alsacien Maurice MEYER. C'est ce qui a conduit Jean-Jacques BLANC à revenir dans la réédition de son ouvrage de 2008 sur le profil de cet homme resté hélas méconnu de beaucoup, alors qu'il aura été l'un des rouages essentiels d'une expérience concluante menée à Lyon, pendant la guerre.

    Appartenant à une famille passionnée par la musique, c'est grâce à son frère Joseph-Victor, un pianiste de renommée internationale, que le jeune Maurice, né en 1917, a pu acquérir une solide formation musicale et qu'il a pu, sans aucun doute, découvrir la richesse des aspects choraux tels qu'ils étaient pratiqués à l'église de son enfance. Mais que d'émotions autour de cette musique qui attirait ce jeune baryton et de cette Alsace qu'il sera contraint de quitter dès l'occupation nazie. Tout comme Marc HERRAND. Devenu jeune professeur puis maître d'internat et soucieux d'échapper comme quelques autres jeunes gens à un embrigadement dans l'armée allemande, il réussira effectivement à se soustraire à une réquisition opérée dans une boulangerie de Mulhouse. Evacué en Haute-Savoie grâce à l'appui de la famille de Wendel, il aura rapidement la possibilité de suivre une formation de cadre dans la région lyonnaise. 

    Devenu adjoint au chef de maîtrise musicale au sein des COMPAGNONS DE FRANCE dès 1940, ses aptitudes en feront vite un encadrant apprécié au sein de l'association JEUNE FRANCE où il sera amené à collaborer avec Louis LIEBARD déjà considéré comme un spécialiste du chant choral au début de la guerre. Profondément chrétien comme tous les siens, et comme l'était LIEBARD, il est vraisemblable que son profil de chef de choeur et d'encadrant a pu contribuer à le rapprocher du célèbre formateur des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Considéré par beaucoup comme le cofondateur des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, l'adjoint de LIEBARD en deviendra tout naturellement le responsable lorsque le "Chef Louis" choisira de quitter le navire en avril 1948. A la suite, a-t-on dit, de divergences survenues entre les deux hommes. Sans pour autant, précisera son fils Gérard MEYER que leur estime réciproque disparaisse.   

    A la suite de l'expulsion des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE du gîte qu'ils occupaient depuis l'automne 1945 à Ville-d'Avray, Maurice MEYER deviendra professeur au Collège Stanislas à Paris, tout en restant chef de choeur. Puis, professeur à l'Institution Sainte-Marie, rue de Monceau à Paris. Marié depuis avril 1946 et père de cinq enfants, il fallait bien qu'il continue à faire vivre toute sa petite famille. Les excellentes relations qu'il avait conservées avec Guy BOURGUIGNON, l'un des responsables de la fronde de février 1946, l'amèneront un temps à réfléchir à une collaboration avec ses anciens élèves au sein des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Mais, sans qu'elle soit suivie ensuite d'effet.

    L'ouvrage est désormais proposé dans notre boutique en ligne.

    ILS ETAIENT COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, Jean-J. BLANC, 978-2-918296-32-4

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  • Une pensée émue pour Mimi qui nous a quittés...

    Une pensée émue pour Mimi qui nous a quittés...Mimi LANCELOT, l'épouse de l'inoubliable secrétaire des COMPAGNONS DE LA CHANSON, Hubert, s'est éteinte hier matin à Paris et notre première pensée va, bien sûr, à ses deux filles Olivia et Dominique et à tous ceux qu'elle avait conquis par sa gentillesse. C'est à Lyon chez les LIEBARD pendant la guerre, qu'elle avait rencontré son époux devenant l'un des premiers actionnaires de la société coopérative ouvrière des COMPAGNONS DE LA CHANSON, et restant depuis l'un des témoins de la prodigieuse épopée d'un groupe lancé en 1946 par la grande PIAF.

    Nous n'oublions pas le rôle qu'elle a joué lors de l'une de nos premières publications ni la préface, sa préface, apportée à la biographie que notre premier label avait publiée en mai 2011 (couverture ci-contre). C'est un peu grâce à la magie qui s'était dégagée autour de l'hommage publié en décembre 2007 que Louis PETRIAC avait pu faire sa connaissance avant, l'année d'après, d'organiser, avec son concours et sa complicité, une dédicace au-dessus d'Annecy où avait été présenté l'ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE créés en 1941 par Louis LIEBARD.

    Toutes nos condoléances attristées aux siens !

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