-
Adieu au Mexicain Gérard Sabbat !
Comme dirait l'un de mes premiers auteurs qui a publié deux ouvrages sur les COMPAGNONS DE LA CHANSON, le Mexicain s'est endormi pour toujours en février 2013 ! La presse ne l'évoquera sans doute pas car Gérard SABBAT avait cessé d'occuper le devant de la scène depuis bien longtemps, mais tous ceux qui le connaissaient ont eu un peu de chagrin en apprenant son décès. Avec ce sympathique clown, dont on appréciait les mimiques en scène, s'éteint aussi un nouveau COMPAGNON. L'un de ceux dont nous étions assez proches depuis qu'il avait accepté avec son ami Marc HERRAND de présider aux toutes premières dédicaces de nos ouvrages à Lyon et à Cran-Gevrier en 2007.
Lyonnais d'origine, il avait rejoint la bande en 1945 à la Villa du Point du Jour alors qu'il était encore mineur (photo ci-contre). Une arrivée sur laquelle son ami Jo FRACHON était revenu à sa façon dans une lettre qu'il avait adressée à son ami en 1985 pour l'encourager dans ses nouvelles fonctions de comédien. Au moment même où les COMPAGNONS DE LA CHANSON venaient de mettre un terme à leur longue carrière. Une lettre que nous avions publiée dans ENTRE MYTHE ET EVIDENCES en mai 2011 : "... Cela fait bientôt quarante ans, avait écrit Jo, que je t'ai vu arriver, mon cher Gérard, dans la ville de la banlieue lyonnaise où les Compagnons qui étaient alors de la Musique vivaient et travaillaient sans penser vraiment à un avenir et encore moins à une carrière. La clémence de la témpérature t'avait incité à enfiler un short ce qui, joint à une allure d'extrême jeunesse, m'avait fait dire in petto : Tiens, voilà que maintenant on les prend au berceau ! Tu t'es intégré petit à petit à l'équipe et j'ai appris au fil des années à apprécier dans la vie ta bonne humeur, ton sens de l'humain, tes attentions fraternelles ainsi que, sur la scène, le comique que tu dispenses sans compter. Le fait que nous étions tous les deux bacheliers à une époque où cela voulait dire quelque chose, a contribué dans nos conversations à nous lier davantage. Maintenant que nos voies vont diverger quelque peu et que je pourrai par exemple te voir, moi dans la salle, et toi sur scène donner la réplique à Roger et Jean-Marc Thibaut avec la cocasserie que je te connais, j'espère sincèrement que notre amitié continuera comme par le passé. Elle m'est trop précieuse pour que je puisse l'envisager autrement".
« Une disparition qui nous touche énormément...Louis Petriac dédicacera ses Histoires d'Avant au Millénaire... »
Tags : scene, compagnon, gerard, sans, ami
-
Commentaires