• Pourquoi toujours faire appel à la propagande nazie ?

     Halte à la propagande !

    Halte à la propagande !La propagande nazie aura tout éteint, tout déformé, permettant à l'obscur Joseph GOEBBELS de trouver sa place auprès d'un homme - Adolf HITLER - qu'il avait pourtant songé, un temps, à exclure du parti nazi (1925) en s'alliant aux Frères STRASSER. Mais ce que l'on sait moins, c'est que cette propagande aura aussi, sur la fin, conçu un scénario, ultime, mettant en scène dans un bunker assiégé une disparition, celle d'une famille entière. Parce qu'il fallait, au nom de cette propagande-là, que la mort de la propre famille de l'adjoint du Führer soit considérée comme celle de fidèles à un régime et à un homme que le couple GOEBBELS avait choisi de suivre dans ses errances psychotiques. Cette habile mise en scène a, bien entendu, eu l'assentiment de Magda GOEBBELS, déjà passablement dérangée et qui avait déjà songé, sept ans plus tôt, à "prendre avec elle" ses cinq premiers enfants lors d'une première pulsion suicidaire, à un moment où leur maniaco-dépressif de père vivait une grande aventure dans les bras de la sensuelle et torride Lida BAAROVA, une jeune actrice tchécoslovaque au charme indéniable. 

    Il importait donc, dira un historien, d'en passer par la mort de six innocents, qui, s'ils avaient échappé à ce carnage programmé dans le bunker, auraient eu accès à une toute autre vision de ce que pouvait être le national-socialisme et de ce que pouvaient être les ruines d'une façade que leurs parents Joseph et Magda GOEBBELS avaient voulu éclatante ! Le besoin de revêtir leurs six enfants d'un blanc immaculé en attachant aux cheveux des cinq fillettes de jolis rubans blancs, comme si on avait voulu en faire les symboles d'une innocence puérile, montre d'ailleurs quel avait pu être le souci de construction observé.

    Autre vision de cette néfaste propagande, le CV de cette mère idéale prête à sacrifier ses enfants, CV qu'il avait également fallu remodeler dès la fin de l'année 1930 pour qu'elle puisse prétendre accéder aux plus hautes fonctions de représentation chez les nazis (photo en tête d'article). Juive par le sang, puisque son véritable père, Richard FRIEDLANDER, avait eu une courte liaison avec sa mère Auguste durant l'hiver 1901 avant que celle-ci ne l'épouse en 1908, il était hors de question de laisser les choses en l'état. Pourquoi s'en serait-on privé puisqu'enfant, elle n'avait pas été reconnue par son père à sa naissance et qu'on avait trouvé pour légitimer ses origines un gogo pour jouer "les papas de circonstance" en la personne d'un certain Oskar RITSCHEL ! Que la mère de l'habile Magda, Auguste BEHREND réputée, elle aussi, être une menteuse pathologique, et que sa belle-soeur Ello QUANDT aient cru après guerre en rajouter et lui fabriquer un profil la dédouanant presque totalement, ne tient qu'à un seul objectif : il fallait convaincre les premiers biographes (1) que ce suicide n'était que la conséquence d'un geste émanant de fidèles nazis et surtout rien d'autre. Une version que soutiendra un chroniqueur du média Bild Zeitung lorsqu'il dira que ce geste était l'acte d'une fanatique aveugle au sein d'une dictature inhumaine.

    MADGA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0 

    (1) L'un des premiers biographes ayant travaillé sur le profil de Magda GOEBBELS était un certain Hans-Otto MEISSNER, le fils de l'ancien secrétaire d'Etat d'Adolf HITLER.

      

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