• Jean Rodon... On lui aura volé sa jeunesse !

    Jean Rodon et sa vision de jeune adulte

    Il avait longtemps conservé jalousement tous les souvenirs liés à ses différentes luttes et ces luttes, il y en a eu quelques-unes entreprises même dès son plus jeune âge. D'abord confronté à un monde qu'il réprouvait au sein d'un atelier pétainiste de mécanique générale qui avait choisi de collaborer avec l'Allemagne nazie, il devra après-guerre, chez d'autres employeurs, découvrir la rouerie. Avant qu'un jour lui vienne l'envie de partager ses souvenirs avec d'autres, en les évoquant dans des mémoires, au terme d'un travail qui l'aura occupé... huit ans.

    Jean Rodon et sa vision de jeune adulte

    Huit années passés à se souvenir de ce qu'avait pu être l'existence d'un gamin né à Verdun un jour de février 1923. Il le confie en préambule d'un journal d'adolescent que nous avons publié durant l'hiver 2018, Jean voulait devenir artiste et peindre. Sans imaginer encore en 1938 et des temps déjà troublés par les bruits de botte qu'il allait devoir renoncer à tous ses projets et qu'il allait devoir gagner son pain plus concrètement au sein d'un atelier parisien de la rue du Temple. C'est au cours de cette période qu'il découvrira l'amour et aussi le drame des premières séparations. Agé d'à peine vingt ans, il devra en effet quitter son emploi et accepter contraint et forcé d'aller travailler en Allemagne pour la machine de guerre nazie. Il ne reverra plus jamais Sophie, la petite ouvrière dont il était tombé éperdument amoureux et, révolté par ce qu'il vivra à Hennigsdorf durant un peu plus de trois ans, il entreprendra ensuite de militer pour défendre les plus faibles.

    Comme quelques autres jeunes gens et celui qui parle ci-dessous, il n'aura finalement eu qu'un seul tort, celui d'avoir eu vingt ans en 1943 et d'avoir été contraint de subir le STO, une ignominie qui ne sera jamais reconnue. Parce qu'on les soupçonnera de collabos et qu'on les accueillera à leur retour en France comme des chiens ! Il faudra néanmoins réapprendre à vivre et reconstruire ce qui avait été démoli, et, parallèlement à ses multiples emplois, il deviendra militant syndical. Un militant qui aura participé à pas mal de défilés, surtout au cours des défilés revendicatifs du Premier Mai. Ce journal d'adolescence qui le voit revenir dans le détail sur son embrigadement pour le STO a été tiré de mémoires destinées aux siens, que nous lui proposerons de publier à l'automne 2018.

    Cet ouvrage, vous pouvez vous le procurer en vous rendant dans notre boutique en ligne

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, 978-6-918296-46-1

     

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