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Le 10 mars 1976, les Assises condamneront Christian Ranucci à mort !
« Allez-vous condamner à mort sur un dossier pareil ? leur demandera Paul LOMBARD avant de conclure par des mots sublimes empruntés à Victor HUGO : Le sang se lave avec les larmes, non avec le sang... Tant que la peine de mort existera, la nuit régnera dans la cour d’assises. »
Pourtant, ils le condamneront à mort, huit des douze jurés votant pour qu’on lui tranche la tête. Et Jean-François Le FORSONNEY acceptera mal cette évidence. Deux années durant, il était allé visiter le prisonnier aux Baumettes deux fois chaque semaine. Sa mère exceptée, on peut dire que personne ne le connaissait aussi bien que Christian RANUCCI et les deux jeunes gens, l’avocat et son client, s’ils ne manquaient jamais de se donner du "Maître" ou du "Monsieur" lorsqu’ils se voyaient, avaient réussi à tisser des liens allant même jusqu’à une certaine sympathie qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Jean-François Le FORSONNEY tutoiera même pour la première fois son client quelques minutes avant son exécution, dans l’interminable corridor souterrain reliant le quartier des condamnés à mort à la cour où était dressé l’échafaud. Avant que l’on coupe en deux le corps de Christian RANUCCI.
Pour le jeune avocat, cette vie tranchée net c’était inacceptable, et peut-être aussi un sentiment insurmontable, celui d’avoir été maltraité par le destin en ayant été choisi pour tenter d’épargner le pire à cet homme qu’il représentait.Une fois publié cet ouvrage de Louis PETRIAC sera versé dans notre boutique en ligne de façon à ce que vous puissiez vous le procurer plus facilement et plus rapidement.
CHRISTIAN RANUCCI... CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE ? Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-59-1
« Un voyage initiatique qui aura ouvert bien des portesQuand Guillaume parle de Wilhelm... et de leur bouteille de goutte »
Tags : mort, deux, ranucci, condamneront, pourtant
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