• Magda Goebbels et son beau-fils Helmut : amour platonique ou liaison ?

    Helmut, l'amour platonique... ou pas de Magda Goebbels

    Magda et Helmut Quandt, amour platonique ou liaison ?Que n'a-t-on pas écrit à propos de la relation qu'entretenait Magda QUANDT (ci-dessus en compagnie de son vieil époux) avec son beau-fils Helmut, le garçon que l'industriel QUANDT avait eu avec sa première épouse Tonie ? Les historiens sont cependant unanimes pour reconnaître que la fille de Richard FRIEDLANDER avait craqué pour son beau-fils et qu'ils auraient même connu une brève liaison en 1927 au cours d'un séjour à Paris. Juste avant que le jeune homme de quasiment 18 ans ne soit emporté par une septicémie à la suite d'une appendicectomie mal soignée. Du moins, si l'on en croit les propos de certains de ceux qui étaient attachés au fonctionnement de la maisonnée QUANDT et qui se défiaient de la jeune épouse de l'industriel et de ses faux airs de midinette ambitieuse qui ne s'était pas encore boudinée. Ce qui était visiblement l'avis de l'auteur russe Léonid GUIRCHOVITCH puisqu'il évoque dans son "Meurtre sur la plage" des racontars de cuisinière à propos de cette possible liaison de la jeune épouse délaissée et de cet Helmut à la sensibilité affirmée si bien fait de sa personne. Selon Günther QUANDT, « Son fils était tombé dans les rets de cette femme de Putiphar (1) pendant une escapade à l'étranger ». Pour le biographe Hans-Otto MEISSNER, très attaché à l'image positive de Magda et il en a donné la preuve dans une biographie au style Harlequin, « celle-ci était trop femme, le coeur trop vide pour ne pas être émue par cette admiration passionnée de son beau-fils ».

    Les amants de Magda, la chienne, avaient souvent de la répartie...Louis PETRIAC revient dans son ouvrage (ci-contre) sur le détail de cette liaison qui aura précipité la future Magda GOEBBELS dans les bras d'un nouvel amant. Désespérée en 1924 par le départ pour la Palestine de son amour d'enfance Victor Haïm ARLOSOROFF qu'elle venait de retrouver, Magda semblait avoir été touchée par cet adolescent et par l'affection qu'Helmut lui témoignait. Pour le biographe Hans-Otto MEISSNER, Günther QUANDT n'était en revanche pas d'une tendresse infinie, tant pour son épouse que pour ses propres enfants. « En dehors des petites vexations matérielles relativement faciles à aplanir, écrit-il, elle se plaignait d'un refroidissement de plus en plus marqué des sentiments de son mari ». Tout poussait donc les deux êtres à une liaison qui n'a cependant pas été complètement démontrée, même si... Grand, svelte, d'apparence presque féminine, travaillant sans peine, Helmut ne pouvait que retenir l'attention d'une femme délaissée de vingt-cinq ans qui s'ennuyait dans une maison hostile. Alors qu'il avait tendrement aimé plus jeune sa jeune et jolie belle-mère, on peut dire qu'une fois devenu son chevalier servant et la sachant malheureuse, il l'aura adorée avec toute l'ardeur de son âge.

    L'ouvrage de Louis PETRIAC est désormais en vente dans notre boutique en ligne.

    (1) S'identifiant à Putiphar, QUANDT se serait-il considéré comme un eunuque justifiant l'intérêt de son épouse pour son fils ?  

     MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

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