• Un reportage édifiant sur l'ex-époux de Magda, la ChienneTout aura été tenté pour dissimuler un lourd passé, celui d'un homme qui ne pensait qu'à l'argent et à ce qu'il pouvait en faire. En se payant par exemple des midinettes sans scrupules ou, plus grave, des femmes qui étaient habitées par des instincts diaboliques comme celle qui deviendra Magda GOEBBELS ! Avant qu'elle demande un divorce à son avantage en 1929 ! 

    Comme le montre le reportage d'ARTE qui suit, l'A.F.A, l'usine d'armement de ce "grand homme" aura réalisé en Allemagne des bénéfices en forte croissance à partir de 1937/1938 et durant les quelques années où les nazis étaient au pouvoir. Utilisant aussi pour la production de ses usines une main d'oeuvre bon marché faite de déportés juifs ou d'opposants au nazisme, tout comme chez IG FARBEN. Un document retrouvé montre d'ailleurs quelle était l'implication de Günther QUANDT et de son fils Herbert dans le génocide juif puisqu'on y démontre que 80 déportés y mourraient quotidiennement ! Et sans jamais que les deux hommes soient poursuivis comme ils auraient dû l'être pour crimes contre l'humanité. Peut-être parce qu'on avait soigneusement dissimulé de telles preuves de culpabilité et que les Britanniques oublieront de transmettre certaines pièces à la justice. Sans que l'on en connaisse les raisons. Mais ces bénéfices en forte croissance ont été aussi obtenus grâce à l'entremise de son ancienne épouse Magda. Entre crapules, il fallait bien s'entraider ! C'est aussi ce qui nous a motivés quand il s'est agi de travailler à un nouveau portrait de la perverse narcissique qu'était la Frau Doktor Reichsminister GOEBBELS, également sans scrupules et sans la moindre empathie.

    Le reportage sur ce silence dérangeant des QUANDT qui suit réalisé par ARTE en 2007 est édifiant à plus d'un titre ! L'attitude et les réactions des héritiers de cette famille fortunée et sans scrupules aussi ! 

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  • L'envie de dire de Jean Rodon, l'ancien délégué syndical

    Jean Rodon, son ouvrage sur l'occupation nazie et le STO...Jean RODON s'est toujours braqué contre l'injustice et son long passé de militant syndical attaché au respect des valeurs le démontre ! Ce respect, il y sera encore plus sensible à son retour d'Hennigsdorf et d'Allemagne et après avoir goûté un peu plus de deux ans "aux joies" d'un STO barbare dans l'esprit. Des joies qui lui vaudront d'être tout de même hospitalisé à l'Hôpital de Montfermeil avec une pleurésie semi-purulente ! Dans son ouvrage, il évoque en effet quelles étaient les déplorables conditions d'hébergement de ceux que la propagande nazie flattait à leur départ comme le montre le document publié en tête d'article sans qu'il soit question de gagner davantage : froideur de chambrées infectées de punaises, nourriture insuffisante, violences commises par l'encadrement et les chefs de baraque... Un conférencier parle de 30 000 jeunes gens qui ne seraient pas revenus de ces camps de travail où ils perdront la vie, parfois victimes de brutalités des nazis dans le camp disciplinaire où ils avaient été déportés. Un reportage de RMC DECOUVERTE diffusé récemment à la télévision donne d'ailleurs une idée de ces sévices supportés par les jeunes déportés et le peu de reconnaissance qu'ils obtiendront à leur retour puisque on les assimilera longtemps à des volontaires considérant souvent que ce qui leur était arrivé était de leur faute.

    Me Emmanuel LUDOT, avocat à Reims, avait prévu de réclamer à l'Etat allemand pour ses clients la réparation d'un préjudice estimé à 100.000 euros. C'était défendable d'autant que certains déportés juifs avaient déjà obtenu dans le passé le versement d'une rente allemande en vue de les indemniser des sévices administrés durant leur déportation. En 2017, l'Etat allemand aura versé 655 millions d’euros pour des cas d'une extrême gravité (en particulier, mais pas uniquement, pour les juifs persécutés). « Le STO doit être assimilé à de l'esclavage. C'est un crime contre l'humanité, donc imprescriptible. Le profit tiré de cet esclavage par l'Etat allemand entre 1943 et 1945 s'analyse comme un recel de ce crime », explique-t-il. La 1ere chambre civile du tribunal de grande instance devait rendre sa décision voici déjà quelques mois mais aucune publicité n'a été, bien entendu, apportée à ce dossier qui aurait intéressé nombre de descendants de ceux qui ont eu à pâtir de cette mauvaise farce qu'était le STO.

    L'ouvrage sur ces heures sombres de l'occupation nazie est proposé à 21 € 

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, 978-2-918296-46-1 

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  •  Jean Rodon... son témoignage sur le Paris antisémite de 1942...

    Jean Rodon a bien failli côtoyer le pire au STO !Dans son JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE qui paraît en ce moment, Jean RODON évoque une dénonciation qui aurait pu mal tourner. Un temps soupçonné d'être un communiste, c'est finalement deux autres occupants de la chambrée qui goûteront aux joies de l'Arbeitlager, une sorte de mitard d'où l'on ressortait rarement en bon état ! C'est dire ce qui attendait tous ces jeunes gens en Allemagne que l'on a longtemps assimilés à des collabos partis volontairement aider la machine de guerre nazie. Un parcours qui vient de faire l'objet d'un reportage de RMC DECOUVERTE diffusé dernièrement.

    ... N'ayant pas été suffisamment prudent au cours de nos conversations, Bourdens et un autre ouvrier volontaire arrivé dernièrement, avec lequel il avait sympathisé, avaient organisé une dénonciation et elle me concernait directement puisque les deux hommes m'avaient soupçonné d'être un Communiste, ce que je n'avais jamais révélé. Sans comprendre comment une telle erreur avait pu être commise par la police et les services de renseignements allemands, nous avions appris que le dénonciateur direct était ce copain de Bourdens, un homme qui savait à peine lire et écrire et qui avait souvent demandé de l'aide pour rédiger des lettres destinées à sa femme. Quelque temps avant le retour de Jean et de Raymond de l'Arbeitlager où ils avaient été enfermés à ma place, il n'était pas réapparu dans la chambre. Son placard vide et sa subite disparition nous ayant étonnés, nous comprîmes qu'en accord avec Bourdens, le dénonciateur, il avait fait une erreur en reprenant les noms qu'il avait dû avoir du mal à orthographier. Pratiquement analphabète, ancien marin, son engagement dans la Kriegs-marine ne fit que confirmer le triste personnage qu'il était. Et il n'est pas certain que je m'en serai aussi bien sorti si j'avais été arrêté à la suite de cette dénonciation.

    Un ouvrage qui aide à voir clair et qu'il fallait publier pour que l'on comprenne mieux qui étaient ces jeunes gens qui n'avaient eu qu'un seul tort, celui d'avoir eu vingt ans en 1943 !

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, 978-2-918296-46-1

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  • Rappel de nos conditions de vente à nos partenaires libraires...Au moment où nous nous apprêtons à élargir la diffusion de notre nouvel ouvrage : JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE de Jean RODON, il nous semble utile de revenir sur les circonstances qui nous ont amené à assortir nos livraisons d'ouvrages d'un règlement à la commande lorsque les achats de nos amis libraires sont inférieurs à 80 euros hors taxes. Alors qu'auparavant, DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions, comme beaucoup d'autres maisons d'édition, pratiquait le 30 jours fin de mois en termes de facturation.

    La première raison tient au fait du trop grand nombre de relances que nous étions contraints de prévoir aux échéances de facturation restées la plupart du temps non couvertes. La seconde, au nombre croissant d'enseignes en difficulté qui souscrivaient, même pour des montants infimes, des engagements, sans pouvoir les honorer. Ce qui nous plaçait dans l'obligation de consentir, contraints, un report des échéances à trente ou soixante jours supplémentaires pour être sûrs d'avoir une chance d'être réglés.

    Or, les règles de facturation ont changé voici déjà six ans et la Direction générale de la concurrence (DGCCRF) a prévu depuis lors de modifier quelque peu les dispositions existantes. Sans doute pour contenir les quelques abus commis lors de la quasi-majorité des engagements commerciaux. En instituant, par exemple, une pénalité de 40 € qui, au même titre que les pénalités de retard perçues (au minimum 3 fois le taux d'intérêt légal fixé par la Banque Centrale Européenne), majore d'autant le montant des factures restées impayées à leur échéance.

    Des raisons essentielles qui ne pouvaient, pour éviter tout problème relationnel avec nos partenaires libraires, que nous pousser à exiger un règlement à la commande porté dernièrement pour les mouvements inférieurs à 80 € hors taxes. Sans oublier que les rappels aux échéances non couvertes nous demandaient un temps précieux et un suivi rigoureux, ce qui n'était pas sans poser d'autres difficultés au petit éditeur que nous sommes encore.

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  • Roland Giraud et les Bourguignon

    Le 30 décembre 1969, l'un des fondateurs des COMPAGNONS DE LA CHANSON, Guy BOURGUIGNON décédait. Un homme auquel j'avais consacré un portrait publié fin 2013, préfacé par le comédien Roland GIRAUD qui m'avait apporté pas mal de précisions. Un extrait vidéo (ci-dessous) nous permet de revoir avec beaucoup de plaisir et d'émotion aussi une émission du début des années 2000, animée par Isabelle GIORDANO à laquelle participaient sur FR3 avec son père Géraldine GIRAUD, la fille du comédien Roland GIRAUD décédée dans des circonstances tragiques, Jacques BOURGUIGNON l'un des fils du COMPAGNON DE LA CHANSON Guy BOURGUIGNON et Stéphane CALVET, le fils de Jean-Pierre auquel nous avons consacré un ouvrage publié en 2016.

    Lorsqu'il m'a fallu finaliser le portrait consacré à l'automne 2013 à Guy BOURGUIGNON, toujours très discret sur son enfance, Roland GIRAUD s'est d'ailleurs très vite imposé à moi. Au même titre que son ami Jacques BOURGUIGNON complétant des données que j'avais pu recueillir auprès de Jean-Michel, le second des fils de Guy qui demeure à proximité de chez moi. Parce que le comédien venait de publier quelques mois plus tôt un ouvrage où il reconnaissait beaucoup devoir à Guy BOURGUIGNON, le père d'un Jacques qui reste l'un de ses amis d'enfance, Jacques, depuis, nous a quittés et le comédien fréquentait le même lycée que lui à Périgueux d'où ce lien qui nouait les deux hommes. Je savais déjà pour avoir assisté à plusieurs émissions qui l'avaient vu défendre ses goûts, dont un Vivement Dimanche chez DRUCKER, qu'il avait été, plus jeune, membre d'un groupe* dont j'avais fait également la connaissance. Aussi, après avoir gentiment participé à la collecte d'anecdotes sur ce qu'avait été sa rencontre avec Guy BOURGUIGNON, ne s'est-il pas fait prié pour, ensuite, à ma demande, accepter, de préfacer mon ouvrage. Et cet échange avec le comédien restera pour moi un moment rare d'échange. Merci Roland GIRAUD !

    Louis PETRIAC

    * Les BALADINS à Périgueux

     GUY BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson périgourdin,  978-2-918296-24-9

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  • HISTOIRES D'AVANT publié à l'automne 2012 a été préfacé par Jacques GROSSARD, Président de l'Association Mémoire vivante de La Plaine. Pour encourager un témoignage immatériel qui lui a rappelé combien l'existence avait été dure pour des hommes soucieux de ne jamais renoncer et combien il était important de parlHist d'avant couvertureer de ce qui disparaît un jour comme avait disparu le quartier de mon enfance. Avant de m'atteler à l'écriture de cet hommage, sans encore savoir que l'écriture médicament existait, j'avais consacré voici une vingtaine d'années un premier ouvrage à l'enfermement : Voyage au pays de la déraison, une expérience que j'aurais presque pu couvrir comme n'importe quel chroniqueur serait en mesure de le faire. Il suffit de si peu de choses pour qu'un univers bascule du jour au lendemain et que l'on se retrouve face à un univers comme celui de l'enfermement et de la déraison. Longtemps après, avec Histoires d'Avant, j'ai voulu aborder, sur fond d'hommage rendu à des êtres croisés durant une enfance difficile, le thème de la résilience révélé par l'éthologue Boris CYRULNIK. Une démarche de libération et de restauration de liens importants qui m'est soudain apparue nécessaire après avoir redécouvert l'importance d'un lien familial dont j'avais longtemps été privé.  

    Dans ce nouvel ouvrage conçu en une seule fin d'hiver, il m'était apparu indispensable d'évoquer ce qu'avait été une enfance que je qualifie d'enfance manquée. Une période vécue au contact d'êtres et de parents souvent maladroits qui ne savaient pas afficher leurs sentiments ni en parler. Chacun le sait, il existe des blessures que l'on a beaucoup de mal à oublier. Pour n'avoir pas su répondre à l'attente de leurs enfants, en les blessant même parfois involontairement, ces parents sont quelquefois la cause de ruptures affectives. Heureusement, rien n'est irrémédiable et en me rapprochant d'une soeur que j'avais perdu de vue depuis des années, ma mémoire s'est soudain mise à galoper. J'avais à la lumière de certaines révélations à revenir sur ce qui restait finalement de cette enfance manquée et, par la même occasion, à revenir sur ceux auxquels je n'avais pas su témoigner une quelconque pensée pendant si longtemps et depuis qu'ils avaient disparu. La totale transformation et l'aménagement d'un quartier où nous avions longtemps évolué côte à côte a sans aucun doute été l'élément déclencheur provoquant l'envie de tout relativiser. L'incompréhension avait-elle fini par générer des attitudes ? Et le pardon ne devait-il pas en générer d'autres, plus louables ! J'ai soudain eu la conviction qu'il fallait rendre à des gens méritants une part de ce qu'ils m'avaient laissé et que je n'avais pas su apprécier à sa juste valeur. D'autant que c'était une très belle et merveilleuse leçon de vie donnée paradoxalement par des êtres, souvent incompris, que la modestie de leur condition de travailleurs bafoués n'empêchait cependant pas de progresser par l'esprit ! Le malheur n'est pas forcément une fatalité, il faut parfois juste accepter de remettre les choses à leur véritable place.

    Louis PETRIAC

    HISTOIRES D'AVANT, ISBN n° 978-2-918296-11-9, 17,80 €

     

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  • Le STO chez les nazis... Jean Rodon en parle

    Le STO chez les nazis... Jean Rodon en parle

    Le STO chez les nazis... Jean Rodon en parleAu-delà de ses années de fin d'adolescence, de l'occupation nazie à Paris de juin 1940 et de la fin malheureuse de sa rencontre avec Sophie, son amour de jeunesse, Jean RODON évoque dans l'ouvrage qui paraît actuellement chez nous ce qu'aura été, pour lui, ce STO de triste mémoire que beaucoup prennent aujourd'hui encore pour une acceptation de collaboration avec les nazis ! Alors que pour tous les requis, cette contribution n'aura été qu'une fâcheuse conséquence, celle d'avoir eu vingt ans en 1943 et d'avoir été contraint d'obéir ! D'ailleurs, en termes de collaboration, en admettant que cela ait pu en être une si on a l'esprit étroit, celle-ci ne sera guère favorable à tous ces jeunes gens au point que certains n'en reviendront pas ! 72 heures de travail hebdomadaire en effet avec un hébergement dans des baraques en planches construites à la va-vite et à l'économie (photos ci-dessus) où régnait une saleté repoussante due à des conditions de vie déplorables par temps de grand froid et où les punaises se nichaient entre les lambris, attendant la nuit pour se manifester et se jeter sur cette chair encore fraîche qui avait investi les paillasses des châlits où il leur arrivait de pulluler. Dans un reportage que RMC DECOUVERTE a longtemps diffusé, on met aussi l'accent sur les mauvais traitements administrés à ceux auxquels il était parfois reproché d'avoir manqué à des obligations ou qui éraient arrivés en retard à leur atelier. Si Jean RODON a pour ce qui le concerne échappé à la schlag, il a dû néanmoins subir l'acharnement d'un chef de baraque, un Sudète acquis à la cause nazie qui, un jour, l'a laissé dans une mare de sang après lui avoir fait subir un "passage à tabac" sur lequel il revient dans son ouvrage et qu'il n'oubliera jamais. Parce qu'il avait osé s'opposer à un vol !

    Le STO chez les nazis... Jean Rodon en parleCertains de ces requis, convaincus de s'être livrés à des actes de sabotage seront même déportés dans des camps de concentration où, là, il ne sera plus question d'avoir droit à une quelconque indemnité pécuniaire, si faible soit-elle. Allaient-ils revoir un jour les leurs sans y laisser leur peau, allant même jusqu'à se mutiler pour échapper à ce qu'ils subissaient ? Ce sera le cas de François CAVANNA qui a consacré un ouvrage à cette éprouvante "fausse collaboration". Il publiera en 1979, Les Russkofs, où il parle de cette mutilation qui lui fera perdre l'un de ses doigts (photo ci-contre). Un autre requis l'avouera, dès le passage du Rhin, ils avaient perdu leur identité et étaient devenus des numéros, comme tous les autres déportés, juifs ou opposants, détenus à Auschwitz ou Buchenwald ou dans d'autres lieux de sinistre mémoire. Tatoués sur leur bras, il leur fallait même apprendre à décliner ces numéros d'identification en allemand ! D'autres en parlent toujours avec une certaine émotion (extrait vidéo ci-dessous).

    Totalement abandonnés par leur pays, n'étant pas des prisonniers de guerre, ils n'auront de ce fait pas droit aux colis de la Croix Rouge ! Et le pire, c'est qu'à leur retour en France en mai et juin 1945, ils ne seront même pas accueillis comme les autres déportés, subissant des interrogatoires très serrés et étant considérés comme des suspects. Pendant des années, ces requis, se tairont, convaincus d'avoir des choses à dire que les gens ne voulaient pas entendre, confondant leur périple forcé avec un volontariat. Certes, conclura l'un d'eux, nous n'étions pas des martyrs, nous n'étions pas des héros, mais nous avions tout de même subi des choses pas très normales !

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE... Jean RODON, 978-2-918296-46-1

     

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  • https://boutiquedecalageprod.company.site/?lang=fr&from_admin&vertical=booksL'article de l'Echo Dordogne sur l'ouvrage de Jean Rodon

    Nouvel article de l'Echo de la Dordogne que nous remercions chaleureusement, couvrant cette fois-ci l'ouvrage de l'ancien responsable syndical Jean RODON que nous proposons actuellement (photo ci-contre). Un ouvrage auquel nous avons déjà consacré plusieurs articles ici même et un dossier de presse. A noter pour la petite anecdote que Jean qui a tout de même un peu plus de quatre-vingt-dix ans, se souvient absolument de toutes les épreuves subies. 

    Vous pouvez vous procurer ce Journal d'un adolescent, soit chez votre libraire, soit en vous le procurant en allant dans notre boutique en ligne !

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE..., Jean RODON, 21 €, ISBN n° 978-2-918296-46-1

    L'article de l'Echo Dordogne sur l'ouvrage de Jean Rodon

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  • Nos remerciements à l'ECHO DE LA DORDOGNE et à cet excellent article de Philippe JOLIVET qui suit et qui évoque parfaitement ce qui nous a conduit à publier ce portrait qui n'a rien à voir avec les allégations du fils de l'ancien nazi, Hans-Otto MEISSNER publiées en 1961.

    L'Echo de la Dordogne revient sur Magda Goebbels et n/ouvrage

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  • Autour de l'ouvrage de Jean Rodon, un devoir de mémoire !

    Pourquoi avons-nous proposé à Jean RODON de publier une partie des mémoires qu'il nous avait demandés de mettre en page et destinées au départ à sa famille ? Parce qu'il abordait dans celles-ci des points utiles au devoir de mémoire et qu'à propos du STO on a souvent eu tendance à confondre le lot de ceux requis par les autorités pétainistes avec ceux qui avaient choisi de partir volontairement travailler en Allemagne et donc d'aider consciemment la machine de guerre nazie. Même si certains de ces volontaires reconnaîtront plus tard s'être faits bernés par une propagande nazie savamment agencée.

    En février 1943, à la Gare de l'Est, le Périgourdin Jean RODON a fait partie des premiers jeunes gens qui ont subi cet embrigadement forcé et qui ont été contraints de partir travailler pour très peu de rémunération dans des usines allemandes, sans pouvoir toujours s'y soustraire. Il faut reconnaître qu'il existait au début de l'année 1943 très peu de maquis constitués de réfractaires au STO et que son appartenance à une famille d'élus communistes de la banlieue parisienne compliquait singulièrement la chose. Son oncle, le député Henri LOZERAY, ne venait-il pas, déjà, d'être emprisonné au pénitencier algérois de Maison-Carrée ? Ayant appris quel traitement la Milice réservait aux réfractaires, sans doute Jean s'était-il dit qu'il valait mieux éviter d'attirer l'attention des Pétainistes et des nazis ! Au risque, certes, d'y perdre le lien qu'il avait avec celle qui lui avait redonné l'envie de résister au tourbillon nazi qui menaçait de tous les engloutir au début d'un conflit pour le moins meurtrier. Alors qu'au mois de février 1943, les deux jeunes gens, faisant fi tous les deux de leur condition précaire d'apprentis, projetaient de se fiancer avant, probablement de se marier ! Un service du travail obligatoire qu'il regrettera très vite, notamment après s'être fait rossé par un chef de baraquement, un Sudète qui, le prenant à partie, lui administrera en nazi convaincu de l'utilité de la méthode forte, une correction injustifiée dont il parle dans son ouvrage. Tout autant qu'il parle de tous les autres, requis et volontaires qui ne s'entendaient pas toujours dans des baraques de fortune où ils devaient partager l'univers de punaises qui couraient sur eux la nuit et dont les piqûres urticantes les rendaient parfois fous !

    Un témoignage fort de  l'un des derniers à avoir vécu l'occupation nazie parisienne du début de guerre en juin 1940 suivant une débâcle mémorable ! 

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, J. RODON, ISBN 978-2-918296-46-1

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  • Le neveu d'un député communiste emprisonné en oct. 1939 témoigne...

    Le neveu d'un député communiste emprisonné en octobre 1939 témoigne...Jean RODON n'a jamais oublié ces années-là, celles où il avait eu pour projet de devenir un jour artiste peintre et d'unir sa destinée à celle de la petite Sophie qu'il avait rencontrée dans le quartier de la rue du Temple quelques mois avant que son destin ne bascule quasiment tragiquement car il ne reverra jamais son amour perdu ! Une rue du Temple où il travaillait et où il entendait de plus en plus souvent les cris des femmes et d'enfants juifs brutalisés qu'on laissait se faire molester sans intervenir ! Au cours de ces années-là il a fallu continuer à vivre, malgré la guerre, l'occupation nazie et malgré l'arrestation de proches et de ceux que l'on connaissait. Son oncle, le taquin Henri LOZERAY (ci-contre), député communiste du 11ème arr. parisien qui ne perdait jamais une occasion de le faire enrager lorsque toute la Famille RODON lui rendait visite dans son appartement parisien de la rue Saint-Maur, sera emprisonné en octobre 1939 par le gouvernement DALADIER. Juste après la signature d'un pacte germano-soviétique de non-agression liant STALINE et HITLER, pacte qui avait permis aux nazis d'entrer en Pologne le mois précédent. Considérés alors comme traîtres à leur pays, LOZERAY et les siens, membres de l'Internationale Communiste seront aussitôt déchus de leur mandat et emprisonnés en février 1940. Comme des "droits communs" coupables d'homicide, et sans bénéficier des droits attachés à leur fonction de parlementaire.

    Jean RODON était encore si jeune mais il s'en souvient. Comme il l'avoue dans des mémoires destinées aux siens d'où ont été tirées ces précisions et ce journal d'adolescent sur l'impitoyable conflit vécu par beaucoup de Français entre 1939 et 1945, le fait qu'avec son propre père Emile, deux membres de la famille RODON se soient impliqués dans des activités au service de la population, avait développé chez Jean RODON une forme d'engagement personnel qu'il ne reniera jamais. En effet, parallèlement à un mandat de Conseiller Municipal au Blanc-Mesnil qui lui sera confié après guerre, il sera dès son retour d'Allemagne très vite délégué syndical au sein des multiples entreprises où il a exercé son difficile métier de tourneur.

    Avec une description de ces événements puis de son départ forcé pour le STO de Pierre LAVAL, Jean RODON revient dans son ouvrage sur toute une époque restée parfois méconnue de beaucoup. Peut-être aussi parce qu'une confusion a longtemps régné entre les Français volontaires partis travailler en Allemagne dès 1942 au titre de la relève et tous les jeunes gens âgés de vingt ans requis dès février 1943 par les autorités pétainistes pour les y rejoindre dans le cadre d'un Service du Travail Obligatoire (STO) sans qu'ils soient tous favorables à cet embrigadement. Des jeunes gens qui n'avaient pas le choix sinon celui d'être réfractaire et de prendre le maquis.

    L'ouvrage de 250 pages est proposé dans notre boutique en ligne.

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, ISBN n° 978-2-918296-46-1

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  • Jean Rodon, son récit sur le début de la guerre et ce départ au STO...

    Jean Rodon, son récit sur le début de la guerre et ce départ au STO...

    Le départ, son départ vers l'enfer nazi d'Hennigsdorf, c'est aussi pour Jean RODON l'instant de quitter Sophie, celle qui venait de redonner un sens à sa vie et qu'il avait rencontrée près de l'atelier de mécanique générale où il travaillait rue du Temple dans ce Paris occupé par les nazis. Un moment terrible qu'il aura du mal à surmonter, encore un peu plus à l'arrivée en Allemagne où elle commençait à manquer terriblement au jeune homme qu'il était...

    (Extraits) : C'est en rangeant mes vêtements dans le placard que je voulus sortir le petit mot qu'avait glissé discrètement Sophie dans la poche de mon blouson, espérant y trouver un peu de réconfort, une présence, une douceur de la part de celle qui allait tant me manquer, en plein désarroi dans lequel nous nous étions trouvés en si peu de temps. Car aussi ridicule que cela puisse paraître, c'est volontairement que j'avais reculé cet instant pour y retrouver un instant de bonheur extrême à un moment où j'en aurais vraiment eu besoin. Devenu si rare à notre époque, cela faisait déjà partie d'une forme de philosophie personnelle touchant peut-être à l'épicurisme. N'ayant pas trouvé le papier, et doutant de ma mémoire, je me mis à chercher dans l'autre poche sans succès. Je fus obligé de me rendre à l'évidence et d'imaginer que, sans doute sous l'effet d'une intense émotion, le papier avait été introduit maladroitement dans ma poche, le soir à la sortie du métro Eglise de Pantin et qu'il avait glissé le long de mon blouson, s'envolant en tombant sur le sol sans que nous nous en soyons aperçus, enfermés dans notre souffrance. Elle avait dû inscrire sur ce papier qui nous avait trahis, tout ce dont nous aurions eu besoin pour continuer à communiquer et nous retrouver plus tard lorsque le cauchemar aurait pris fin. Mon désarroi se transforma en un immense désespoir et je compris alors que tout moyen de communiquer allait être impossible avec elle. Une terrible obsession m'étreignit également, celle de savoir comment elle réagirait face à mon inexplicable silence. Que penserait-elle de moi avec ses parents qu'elle avait mis récemment dans la confidence, et également avec ses collègues de travail pour lesquels nous étions déjà des fiancés? Une petite lueur venait de s'éteindre définitivement, ne laissant plus place qu'à l'irréalisable ou à l'inconcevable.

    L'ouvrage est proposé au prix de 21 €.

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, ISBN n° 978-2-918296-46-1

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