• Le clin d'oeil de la DL

    Un rectificatif cependant à cet article de nos amis de la DL. Le label libéral créé en 2006 a été cédé à une société commerciale du même nom, Louis PETRIAC ayant cessé ses fonctions libérales et, retraité, n'intervenant plus, ponctuellement, qu'en qualité d'animateur non rétribué et d'auteur.

    Il n'est pas inutile de donner la liste des ouvrages dont la diffusion a été reprise par la nouvelle société et que l'on peut toujours se procurer au même titre que ceux produits à compte d'auteur et dont la liste est publiée sur la gauche de votre page dans le chapitre "Pour commander" :

    début de catalogue

    fin du catalogue

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  •  Journal d'un adolescent... Le dossier de presse

    Septembre 1938... Il avait 15 ans et sa vie allait changer ! Brutalement !En septembre 1938, Jean, le neveu du député communiste Henri LOZERAY (1) n'imaginait pas ce qui l'attendait alors qu'il hésitait à poursuivre ses études voire à découvrir ce qu'était la vie active. Mais, pénétré d'un sentiment d'inquiétude légitime, il savait déjà qu'il ne serait jamais le peintre qu'il avait rêvé d'être. Longtemps bon pied, bon oeil, il venait trois ans avant son décès, d'ordonner ses cahiers conservés et nous l'avions incité à publier ses souvenirs, ceux d'une époque où notre pays était suspendu aux exigences d'un dictateur pour le moins inquiétant, le dénommé Adolf HITLER ! Ce journal d'un adolescent face à la guerre d'un peu plus de 250 pages qui a été tiré de ces cahiers est édifiant et vous pouvez désormais vous le procurer en ligne.

    (Extraits) : Si mes parents m’avaient déjà retenu une place dans l’école de la Chambre de Commerce de Paris pour la rentrée 1938, je n’avais pas encore pris ma décision quant au fait de savoir si, oui ou non, je devais poursuivre mes études. En vacances à Abondant dans l’Eure-et-Loir, deux semaines après notre arrivée, ma mère avait reçu un courrier de l’école, annonçant à mes parents mon passage en deuxième année et la possibilité que j’avais de choisir la profession qui me convenait. C’était une bonne nouvelle accompagnée d’une autre, moins agréable, celle de l’augmentation importante du prix de séjour pour l’année 1939. Soucieuse que celle-ci n’influence pas ma décision, elle ne m’en avait pas communiqué le nouveau montant. Pourtant, bien qu’étant encore dans ma quinzième année, tout ce qui concernait mes parents ne me laissait jamais indifférent et nos vacances continuèrent cependant à se dérouler normalement. J’entrepris un certain nombre de travaux que je savais ne pouvoir terminer avant notre retour, mais rien ne put me faire oublier que le mois d’octobre allait arriver très vite et qu’il m’appartiendrait de prendre cette décision.

    Écoutant les informations sur le vieux poste de radio que nous avions donné à notre grand-mère et lisant l’Humanité auquel nous l’avions abonnée, nous étions au courant d’une actualité devenue préoccupante. À la fin du mois de septembre, nos parents vinrent passer quelques jours avant notre retour sur Paris. L’inquiétude se lisait sur tous les visages et chacun essayait d’éviter d’aborder la situation car nous imaginions bien que les événements se précipitaient à nos frontières. C’est sur celui de ma grand-mère Angèle que je lus le plus d’inquiétude, constatant qu’il était le plus marqué. Pour nous changer l’esprit, nous décidâmes de descendre à Fermaincourt, du côté de Dreux, voir toute la famille.   

    C’est alors que survint la signature des accords de Munich des 29 et 30 septembre 1938, ceux que l’on a appelés « Les accords de la honte » signés par Edouard Daladier et Neville Chamberlain pour la France et l’Angleterre avec les dictateurs Hitler et Mussolini. Ils autorisaient l’Allemagne à annexer le territoire tchèque des Sudètes que les troupes allemandes occupèrent sans attendre avant, quelques mois plus tard, d’envahir l’ensemble de la Tchécoslovaquie. Se faisant passer à son retour de Munich pour le sauveur de la paix, Daladier venait d’ouvrir la porte à l’expansionnisme dévorant de l’Allemagne nazie, mais il était déjà trop tard, surtout après avoir laissé celle-ci réoccuper la zone rhénane, potentiel essentiel et principale pour son réarmement, que le traité de Versailles avait été censé éviter.

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, 978-2-918296-46-1

    (1) Député du XIème arrondissement.

     

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  • L'hommage à Marc Herrand, un ouvrage sort...Serge ELHAIK qui l'avait interviewé pour l'émission de France-Musique Etonnez-moi Benoît en juin 2014 (1), s'est souvenu de sa rencontre avec Marc HERRAND et il lui a consacré quelques pages dans un ouvrage évoquant les portraits d'un peu plus de deux-cents arrangeurs qui auront contribué à travailler pour la Chanson française, ouvrage qu'il vient de publier chez TEXTUEL et proposé à 55 €.

    Il est bien entendu question des relations qu'ont entretenu les COMPAGNONS DE LA CHANSON avec Marc HERRAND sur lesquelles le célèbre musicien (à gauche sur la photo ci-dessus) était déjà revenu dans un interview réalisé par l'amateur et ami suisse Roger ZBINDEN (à voir ci-dessous)

    L'hommage à Marc Herrand, un ouvrage sort...

     

    (1) Un interview à réentendre en cliquant sur le lien puis, ensuite, dans le corps de l'article.

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    Gratte-couilles ou l'image d'un serre-pattes dépassé !

    Gratte-couilles ou l'image d'une armée dépassée !

    L'envie de revenir sur ce qu'il avait vécu en Algérie en 1961 durant son service militaire aura été pour l'appelé du contingent qu'était BERMUDEZ une sorte de libération. Les quelques lignes qui suivent, rédigées sur un ton pour le moins moqueur de ce qu'il aura vu et subi au camp de Boghari aux côtés de ceux qui étaient chargés de l'encadrer en donnent un aperçu. Notamment celles consacrées à un jeune lieutenant dont il ne semble pas avoir conservé un excellent souvenir...

    Extraits : Le petit dernier de la liste des deux barrettes était d'origine française et devait avoir à l'époque vingt-sept, vingt-huit ans. Même s’il était logé et toujours fourré au P.C., je ne me souviens plus quelles étaient ses activités. En le connaissant un peu, la première observation qu’on aurait pu faire à son propos, c’est qu’il avait davantage dû mériter ses deux sardines en faisant une école de guerre, plutôt qu’en montant à l’assaut avec une grenade dégoupillée à la main et un couteau de commando entre les dents. Car, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’avait, ni le physique, ni le tempérament d’un Rambo. De taille moyenne et assez fluet, il avait hérité d’un visage aussi peu viril que celui d’un garçon coiffeur pour dames. Bien qu’il n’en faisait pas du tout partie… on l’aurait plus vu dans une revue de chez Zaza, plutôt qu’à parader aux Champs Elysées au pas cadencé.

    Il passait aussi tellement inaperçu, qu’un jour, en rentrant dans le bureau, il vint me voir pour me faire remarquer que je n’avais pas crié fixe ! Comme ce doit être impérativement le cas lors de l’arrivée d’un officier. A ma décharge, ce n’était nullement de la mauvaise volonté de ma part, d’autant plus qu’il ne m’était pas du tout antipathique, mais simplement parce que je ne m’étais pas rendu compte de sa présence. En réalité, il était si timide et tellement bourré de complexes qu’il ne parvenait pas à attirer l’attention sur lui. Je me souviens qu’il avait été surnommé "gratte couilles" car il avait un tic nerveux qui lui faisait fréquemment descendre sa main jusqu’au niveau du sexe et la remonter, coté pouce, en la frottant contre son pantalon jusqu’à la ceinture. Est-ce que le cas pourrait relever de la psychanalyse ? Pépé Freud, il faudrait que tu viennes à mon secours, je nage ! Sans vouloir être caustique sur les raisons qui l’avaient amené à s’engager dans l’armée, je pense qu’en cherchant du boulot dans le journal, il avait un jour repéré une petite annonce du genre : La maison de toutou recherche un shampouineur pour caniches. Manque de bol, par méprise, il avait répondu juste à celle d’en dessous : « Engagez-vous, rengagez-vous, etc... » Enfin moi je dis ça comme ça. Ce n’est qu’une simple suggestion qui, après tout, ne vaut que ce qu’elle vaut et n’oblige personne à me croire. N’empêche que plus de quarante ans après, il doit se palper, si ça se trouve, une retraite de général. Alors que moi, qui suis en train de me payer sa fiole en ce moment, je suis obligé de me contenter du minimum vieillesse... Si c’était la réalité, j’aurais bonne mine ! Pourtant en définitive, c’est tout le mal que je lui souhaiterait car il la mériterait certainement beaucoup plus que certains officiers supérieurs qui la touchent, sans le moindre scrupule, tout en ayant de la torture et du sang sur les mains.

    SEJOUR DE REVE A BOGHARI, Jacques BERMUDEZ, ISBN n° 978-2-952411-7-43 - 15 €

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  • 1961... Appelé en Algérie, il a été témoin de la torture de prisonniers FLN !C'est un témoignage rédigé avec ses mots à lui que l'appelé et seconde classe BERMUDEZ a voulu marquant et qui a été publié sous notre tout premier label voici déjà quelques années (2007). Celui d'actes qui ne grandissent pas l'espèce humaine et auxquels l'auteur a assisté impuissant à Boghari dans un camp de prisonniers FLN durant la guerre d'Algérie. Un camp où la torture était de mise et qui aura marqué cet appelé du contingent. Définitivement. L'ouvrage est toujours disponible chez nous.

    (Extraits) : Après quatre mois de classes au 126ème Régiment d'Infanterie de Brive, passés à apprendre à tuer mes semblables, j'ai ensuite reçu ma feuille de route pour être incorporé en qualité de garde chiourme dans un camp de prisonniers situé à environ cent cinquante kilomètres au sud d'Alger. Le 7 mars 1961, comme prévu, j'ai donc embarqué à Marseille avec quelques-uns de mes camarades de Brive, accompagnés de quelque deux mille autres appelés du contingent, sur l'une des bétaillères affrétées à cet effet, un cargo : le Kairouan. C'est en me remémorant ce grand moment de désarroi que je me dis que notre peau n'avait, à l'époque, pas plus d'importance pour nos politiques que celle d'un grognard lors des carnages napoléoniens.

    SEJOUR DE REVE A BOGHARI, Jacques BERMUDEZ, ISBN n° 978-2-952411-7-43, 15 €

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  • L'ouvrage d'humeur de Shunet est reporté...Nous y avions consacré un certain nombre d'articles, évoquant un ouvrage et surtout une démarche qui, en février dernier, ne nous avait pas laissé indifférents et à laquelle nous avons consacré beaucoup de notre temps. Parce que nous l'avions jugé sérieuse. Mais, il semble que l'auteure ne soit pas encore prête à publier son ouvrage et nous avons donc préféré mettre un terme à l'opération de pré-vente qui avait été mise en place au printemps dernier. Les chèques qui nous avaient été adressés et accompagnant les réservations ont donc été retournés à leurs destinataires dans le courant de la semaine dernière. Nous sommes sûrs que l'auteure s'entendra avec LETCHI.COM pour rembourser les donateurs qui avaient participé à la cagnotte. Si du moins il lui reste un peu de respect des autres.

    Croyez bien que nous sommes désolés de ce qui arrive et de cet excès de désinvolture !

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  • Le coup de coeur de Bernard, l'ancien troisième ligne bayonnais...EXTRAITS : Je suppose que vous êtes Bernard et que vous devez aimer les bonnes choses… Elle avait raison notre maîtresse de maison, j’appréciais les bonnes choses. Décidément, elle avait l’œil. Celui aussi de ces séductrices qui savent parfaitement émouvoir un auditoire. Et je dois avouer qu’elle m’avait ému, surtout avec les arguments dont elle disposait, se rendant compte que cela ne m’avait pas laissé indifférent. Comment d’ailleurs aurais-je pu l’être ? Depuis son apparition l’atmosphère s’était consi-dérablement réchauffée car, avec son paréo qui laissait apercevoir des seins rebelles, peu disposés à rester dans leur nid douillet à l’abri des regards, la température était montée d’un cran.
    — Effectivement, répondis-je, me sentant pris une fois de plus en faute. Très heureux de vous connaître Julia. Mario m’a dit que vous habitiez Paris voici quelques années ? C’est vrai ?
    — Oui, reprit-elle avec son très joli sourire. Et comme mon beau-frère a dû vous le dire, mon père est Français, tout comme vous, et ma mère Brésilienne. Ils vivent d’ailleurs toujours là-bas. Voilà, c’est confirmé et vous savez désormais tout de moi !
    Tout, tout, peut-être pas, pensai-je. Décidément, cette splendide femelle était impayable, et cette façon de gentiment remettre à leur place ceux qui, comme moi, avaient un regard circulaire un peu trop prononcé, me donna le sentiment qu’elle n’était pas aussi innocente que je l’avais tout d’abord cru. Mais cette poupée était magnifique et je ne me serais pas fait prier pour partir en excursion avec elle sans appeler au secours autour de moi, seulement…
    Seulement, notre début de conversation avait dû commencer à indisposer singulièrement la compagnie de certains de mes hôtes. Cuelo, le maître de céans, l’interrompit soudain et prit la parole. Bien que ses yeux soient devenus mauvais, il entreprit de jouer les grands seigneurs et de faire comme s’il ne s’était pas aperçu du trouble que son épouse avait suscité en moi.

    NEIGE EN AMAZONIE, Frédéric RUHER, ISBN n° 978-2-918296-27-0 - 12 €

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  • Adolescent en 1943, il parle de son embrigadement au S.T.O

    Agé de vingt ans en 1943, il parle de son embrigadement au S.T.O...Dans des mémoires rédigées dernièrement pour les siens, Jean RODON est revenu sur son départ pour le S.T.O (Service du Travail Obligatoire). C'était en février 1943 et alors qu'il n'était pas âgé de vingt ans (ci-dessus), il faisait néanmoins partie des premiers requis par les autorités hitlériennes et le Gouvernement de Vichy. Alors que ce départ pour le STO était même contraire au texte de loi puisque Jean RODON n'avait pas vingt ans ! Dans un ouvrage que nous lui avons aussitôt proposé de publier et s'appuyant sur ces mémoires, il raconte comment il avait été confronté à cet odieux chantage des nazis et comment il avait réagi, cachant à l'occupant que ses parents étaient communistes et quels étaient ses idéaux ? Avec un oncle communiste qui avait été arrêté sitôt signé le pacte germano-soviétique de l'été 1939, il avait préféré se taire plutôt que d'attirer l'attention. Surtout à un moment où il vivait ses premières amours et où il venait d'accepter de travailler comme apprenti dans un atelier de mécanique générale de la rue du Temple, dans le 3è arrondissement parisien, pour le compte d'un patron collaborant ouvertement avec les nazis dont il se méfiait des réactions ?

    Tirée d'un document assez précis quant aux événements subis, cette confession brosse un tableau parfois édifiant d'une société en complète décomposition qui, après la rafle du Vel d'Hiv de l'été 1942, se demandait ce qui l'attendait encore. Un ouvrage fort que nous ne pouvions que publier.

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, ISBN n° 978-2-918296-41-6

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  • Sur ma vie
    Sur ma vie...
    Je t'ai juré un jour
    De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours
    Et le même mot
    Devait très bientôt
    Nous unir devant Dieu et les hommes

    Sur ma vie ou Quand Charles Aznavour écrivait pour les autres...Sur ma vie... ou le charme désuet du a capella ! L'un des succès d'une époque où Charles AZNAVOUR, décédé le 1er octobre dernier, cherchait encore à établir un lien avec un public boudeur et qui le voyait souvent écrire pour que les autres tirent un maximum de succès de ses magnifiques créations. Sur ma vie, écrit en 1955 - on était encore loin de la rencontre avec Ulla - fait incontestablement partie de ces titres qui, apportés aux COMPAGNONS DE LA CHANSON au retour d'une de leurs tournées aux Etats-Unis, ont été magnifiés par le timbre sans faille de Fred MELLA, le soliste de l'ensemble. Comme le seront un peu plus tard d'autres créations comme Les comédiens ou La mamma. Une période sans conteste l'une des meilleures périodes de créativité de Charles AZNAVOUR qui compensait cette désaffection du public par quelques apparitions restées marquantes sur le grand écran : La tête contre les murs, Les dragueurs, Tirez sur le pianiste avec la très belle Michèle MERCIER (photo ci-dessus), Le passage du Rhin, Taxi pour Tobrouk ! 

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  • Le monde des Compagnons de la Chanson touché à nouveau !

    Nous venons d'apprendre, quelques heures après le décès de Charles AZNAVOUR, celui de Suzanne AVON-MELLA (photographiée récemment avec lui et son époux), l"épouse de Fred MELLA, le soliste des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Charles était le parrain de leur fille. Décidément, le monde est parfois bien cruel et nos pensées vont, bien sûr, à Fred et à tous les siens. Fred qui avait eu la gentillesse de préfacer notre ouvrage consacré au Duo Magique formé par Jean BROUSSOLLE et Jean-Pierre CALVET que nous avions publié fin 2016.

    Toutes nos condoléances ! 

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  • Temps-d-avant-Aznavour.jpgAu moment où nous apprenons sa disparition, je ne peux m'empêcher de me souvenir de la lecture d'un récit que Charles AZNAVOUR avait publié chez Flammarion. S'il faut en croire son temps des avants (ci-contre), un de ses ouvrages mémoire publié en 2003, Charles AZNAVOURIAN* aurait "déniaisé" les COMPAGNONS DE LA CHANSON avec lesquels il avait débuté en 1947 et qui, à lire aujourd'hui les journalistes, n'auraient jamais existé. Sans que l'on sache cependant combien il avait ainsi réussi à en "prendre en main" pour qu'ils deviennent des hommes ! Cela étant, il faut bien reconnaître que l'ouvrage en question est croustillant à plus d'un titre et qu'on ne peut s'empêcher de rire de temps à autre. Ses premières passes d'arme avec Edith PIAF valaient le détour et surtout, surtout, cette tournée effectuée en Suisse en compagnie de sa bienfaitrice et des très jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON. Reconnaissons que 1947 était une sacrée année pour tous ces prétendus puceaux, la première qu'ils vivaient aux côtés d'AZNAVOUR et de son compère ROCHE et, déjà, la deuxième qu'ils vivaient aux côtés de leur grande Dame ! Aussi, ces anecdotes, dont on n'a plus reparlé après coup, m'avaient-elles amusé et un peu surpris.

    EXTRAITS : "Dès le départ, les Compagnons n'étaient pas très enclins à nous fréquenter Pierre et moi, écrit Charles (p. 125). L'intérêt que nous portions aux jupons qui passaient choquait leur éducation boy-scout. nous étions quant à nous persuadés qu'ils étaient tous puceaux, mis à part Jean-Louis qui partageait le lit de la vedette.... Dès le départ, je me retrouvai en compagnie de Fred Mella, et une amitié commença à naître. Depuis ce jour, nous sommes restés les meilleurs amis du monde. Fred plaisait aux filles, mais il était très timide ; aussi, un soir, avec Pierre, nous décidâmes de le déniaiser en introduisant dans la chambre une charmante créature à qui il plaisait énormément... A notre retour, Fred avait le regard brillant, l'attitude conquérante du jeune homme sûr de lui qui vient de passer - avec succès - sa licence d'homme". Tu parles Charles !

    On notera au passage que Guy BOURGUIGNON, qui faisait partie de ces jeunes gens, était en 1947, déjà deux fois père de famille (1943 avec Jacques et 1944 avec Jean-Michel) et qu'il n'avait pas attendu que Charles entreprenne de le compromettre avec le concours d'un jupon de passage en prenant le risque de choquer sa mentalité de boy-scout. Quant à croire que Fred MELLA ait attendu d'avoir 23 ans pour le perdre...! Un ouvrage qui m'a néanmoins prodigieusement amusé à défaut de m'avoir appris des faits qu'on aura du mal à prendre au sérieux. Une lecture à privilégier en ces "temps d'après" où l'on se barbe souvent. Si vous ne l'avez pas lu, elle vous permettra aussi de découvrir un Charles AZNAVOUR un peu moins catégorique que celui qu'il était devenu !

    Louis PETRIAC  

    * Son véritable patronyme

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    Négations (tome 2) ou quand une tueuse est incarcérée...

    Négations (tome 2) ou quand une tueuse est incarcérée...Il se passe décidément de drôles de choses à Bressoire où les derniers événements ont vu une prédatrice impliquée, la belle Irène. Une femme qui, entre deux pulsions, ne manque pas d'étonner par ses aptitudes de séductrice. Incarcérée, tout va s'accélérer au début du tome 2 de Négations...

    EXTRAITS : La lourde porte en acier peint refermée derrière lui, le fourgon cellulaire s'immobilisa dans la cour de la centrale et plusieurs gendarmes en descendirent, escortant celles qu'ils avaient mission de convoyer à leur lieu de détention. Une fois l'appel des nouvelles arrivantes effectué, les quatre détenues furent aussitôt conduites dans l'un des bâtiments faisant face à la grande cour d'arrivée de la centrale. Déjà menottées, il ne leur manquait plus que la tenue de couleur orange qu'on demandait à toutes les marginales de revêtir peu de temps après leur arrivée à Trévois. Douchées, recensées et en possession de leur paquetage remis à l'entrée, les quatre nouvelles y auraient droit comme toutes les autres détenues de l'endroit. Sans doute pour les repérer plus facilement si l'envie leur prenait un jour de vouloir se soustraire à l'administration de la centrale et à l'affection de celles qui étaient chargées de veiller étroitement sur elles.

    - Alors, c'est toi la nouvelle ? fit l'une des surveillantes en treillis bleu nuit, s'avançant dangereusement au devant de celle dont toute la presse n'arrêtait plus de parler depuis son arrestation, et que la centrale s'apprêtait à accueillir. Non sans une certaines effervescence et quelques "youyous" de la population maghrébine.

    Devant une stature impressionnante, Irène resta médusée. Pas tellement à cause du poids de l'intéressée qui devait bien avoisiner un bon quintal, s'il ne le dépassait pas. Mais plutôt à cause de ce qui tenait lieu de bras, et chez l'intéressée des battoirs affreusement tatoués. Ce qui donnait du personnage une idée du goût discutable qui pouvait être le sien. Il y avait de l'avis de certains humoristes : "de la lecture pour les longues soirées d'hiver". En admettant que l'on puisse apprécier ce genre de prose ou la poésie qui s'en dégageait, voire la compagnie de telles énergumènes.

    NEGATIONS, tome 2, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-37-9

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  • Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...Au moment où chez nous se créait une structure avec davantage de moyens, succédant à un label libéral qui n'avait pas assez élargi la gamme de sa production, DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS sortait un premier ouvrage dont on a pas assez parlé. Alors qu'il aurait dû pousser les gens à s'interroger davantage sur l'héritage de la propagande des GOEBBELS ! D'autant qu'au même moment, FRANCE-TELEVISION diffusait un nouveau portrait tronqué de cette "Chienne du Troisième Reich" s'appuyant, une fois encore, sur des témoignages discutables. Ceux savamment mis au point par une propagande nazie efficace, soucieuse de faire de Magda GOEBBELS une "grande dame", alors qu'elle souffrait, selon nous, et après une enfance calamiteuse, des pires travers.

    Les nombreux articles que nous avons consacrés à la Frau Doktor Reichsminister GOEBBELS sont le fruit d'un long travail de prospection qui nous a confortés dans le fait que "la mère idéale du Troisième Reich" était une... perverse narcissique. Avec des traits parfaitement décrits par le docteur Marie-France HIRIGOYEN dans un ouvrage traitant du harcèlement moral. Il ne nous reste plus qu'à souhaiter que d'autres recherches aboutissent et, après les investigations opérées par le journaliste et écrivain Oliver HILMES voici quelques mois, tout porte à croire que ce sera bientôt le cas.

    L'ouvrage est proposé dans notre boutique en ligne.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2- 918296-43-0

     

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