• Marvin 10ans 2000 - 02

    Marvin 13ans ses soeurs 2003

    C'est en avril 2013, voici déjà quelques années, qu'est parue la lettre que la Périgourdine Christine GOUGEON-M. avait rédigé à l'attention de son fils Marvin (en photo ci-dessus à l'âge de dix ans) ! Pour que l'espoir de le voir un jour réagir perdure ! Mais de l'espoir, et Christine GOUGEON le confesse dans cette lettre bouleversante à son fils différent, elle n'a pas arrêté d'en avoir toutes ces années ! Malgré les épreuves et, faut-il le dire ici, malgré sa solitude de femme privée de tout soutien à la suite de son divorce. Et si tout a été possible, c'est grâce aussi à ses deux filles : Morgane et Maëva (en photo ci-contre) qui, tout en faisant fi des difficultés rencontrées, ont pu s'organiser avec leur maman pour que leur frère Marvin ne manque de rien. Un bien joli témoignage d'amour complice que ce voyage au coeur de l'autisme avec cette lettre où éclatent, à chaque page, tous les sentiments d'une maman face au handicap le plus total. Car Marvin, non voyant de naissance, s'il a développé ensuite des troubles autistiques, n'en reste pas moins un être plein de vie. Un être, selon sa maman, capable d'apporter de la lumière autour de lui. Et un être qui vit aujourd'hui son handicap chez John Bost chez lesquels il a pu trouver depuis un peu plus de six ans à La Force en Périgord une résidence où il se plaît.

    Conscients que l'autisme touchait de plus en plus de nouveaux nés (environ 1 pour 100 naissances) nous poursuivons la diffusion de cette lettre bouleversante. On peut toujours acquérir cet ouvrage auprès de nous en téléchargeant sur notre site un bon de commande dans l'espace marchand de gauche car nous en avons repris la diffusion au Printemps 2017. On peut aussi aller dans notre boutique en ligne pour se le procurer encore plus vite !

    LETTRE A MARVIN, Christine GOUGEON-M., 19 euros, ISBN n° 978-2-918296-21-8   

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  • paysans travail champ

    1ère couv A. DavidLe Boulazacois Alain DAVID a enseigné l'Histoire et la Géographie et il lui arrive encore souvent de plancher sur un récit destiné aux nombreux enfants qui gravitent autour de lui. C'est l'un de ces récits évoquant un surprenant Périgord du Moyen Age que nous avons publié. Entre conte et travail d'historien ! Mais voyons plutôt comment le petit Jaquet, l'un des héros de ce récit, occupait jadis ses journées.

    " Si j’ai choisi d’aller, aujourd’hui, dans les bois de Payzac c’est parce que j’ai repéré deux ou trois passées de lièvre ou de lapin de garenne ainsi que des petits noisetiers sous lesquels la terre est brûlée. Et alors, me direz-vous ? J’ai emporté dans mon havresac, en plus de mon déjeuner de midi, sept ou huit petits bouts de corde de chanvre récupérés à la foire d’Excideuil et un court morceau de fer plat. Une fois les brebis dans le pré, je vais les laisser se gaver de trèfle et de chardons et puis je les conduirai au milieu de la pâture, où je les laisserai à la garde de Finaud, pour avoir le temps de faire mes petites affaires. D’abord, poser mes collets aux bons endroits. Attacher la fine cordelette à une branche basse assez flexible, mais solide, car le lièvre ou le lapin, se sentant pris, fera des bonds désespérés pour se libérer. Faire bien attention qu’elle soit cachée par la végétation. L’idéal, bien sûr, ce serait au milieu des hautes herbes, seulement là, dans le sous-bois, il n’y en a pas. Et surtout, penser à bien rouler la corde dans un mélange de mousse et de feuilles, pour que l’animal ne sente pas mon odeur. C’est mon ami, le frère Jean, qui m’a appris ça. Mais je vous reparlerai de lui plus tard. Avec un peu de chance, je ramènerai un beau lièvre ou un beau lapin, ce soir à la maison. Pourquoi pas deux ? Enfin, un déjà, ça ne serait pas mal ! Ca améliorerait l’ordinaire. Bien sûr, je sais que je n’ai pas le droit de braconner. La chasse, c est réservé au seigneur du lieu. Si on se fait prendre, on risque gros.

    J’ai entendu à la foire de Saint Martial, un paysan raconter à ce propos une histoire bien affreuse...

    Un serf de son village n’avait plus rien à donner à manger à sa femme et à ses nombreux enfants. Ils allaient tous mourir de faim. Alors le pauvre homme a décidé d’aller braconner dans les bois du seigneur et il a eu la chance d’attraper deux lapins, dont un lapereau. Hélas, par manque de chance, le seigneur avait invité à la chasse quelques autres seigneurs de ses amis. Et en sortant du bois pour regagner sa masure, il est précisément tombé sur le seigneur et ses amis qui arrivaient à cheval. Le pauvre malheureux tenait ses deux prises par les oreilles et n’a pu les dissimuler. Le seigneur l’a fait arrêter par ses gardes et on l’a jeté dans un des culs de basse-fosse du château, une oubliette, en attendant que le seigneur le juge, puisque c’est lui qui rendait la justice dans sa seigneurie. On l’a laissé là pendant cinq jours sans manger et sans boire. Enfin, un matin, le seigneur l’a fait chercher et il a comparu devant lui, entouré de ses vassaux. La sentence a été terrible : il a été condamné à avoir les mains coupées. C’était terrible ! On a arrêté l’hémorragie en plongeant ses moignons dans de l’eau bouillante et on l’a laissé repartir dans son village. Bien sûr, il ne peut plus travailler et il est depuis condamné, lui et sa famille, à mourir de faim à petit feu. Certes, ses voisins du village font preuve de générosité. Chacun, à tour de rôle, ils lui donnent un peu de leur maigre pitance, car l’été précédent a été pourri et la récolte de blé et de seigle a été très faible. Le paysan a terminé son histoire en disant que si le seigneur avait décidé de lui faire couper les mains, c’était pour que cela serve d’exemple aux autres. J’étais horrifié, tout comme ceux qui avaient entendu cette horrible histoire. Ils se sont mis à gronder, certains même ont levé le poing car la cruauté du seigneur les révoltait."

    GUILLAUME, THIBAUT et JAQUET, chevaliers courage périgourdins, ISBN n° 978-2-918296-19-5, 19 €

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  • Journ PO Max, Sudey et Fischer

    Couverture ouvrage Over-blogUn ouvrage d'entrepreneur avait été publié en mars 2010. Devenu industriel en 1962, l'ancien paysan au flair évident qu'était Max MARCHAPS raconte comment, d'un petit atelier employant quatre salariés créé à Mareuil-sur-Belle en Périgord en 1962, il est très vite arrivé à faire de la SELP (Société Européenne de Laminés Platiques) une entreprise à très fort développement. Quand elle a été rachetée en 2013 par MARTEK, une holding appartenant à Marcel KATZ et cela après que les VIEIRA eurent succédé en 1989 à une équipe qu'il avait su mettre en place un demi-siècle auparavant, Max MARCHAPS goûtait déjà à une retraite bien méritée. Au milieu d'un cadre qu'il affectionne particulièrement en compagnie de ses bêtes favorites. Il avait répondu à une invitation d'assister à une journée portes ouvertes que Louis PETRIAC, créateur de notre label avait organisée en juillet 2010 (photo du haut). Un ouvrage nostalgie sincère que notre nouvelle société d'édition se devait de réimprimer pour que l'initiative soit encouragée ! Malgré, devrions-nous dire, les tracasseries régulières de nos amis (!!!) banquiers, rois de l'optimisation tous azimuts, et de notre chère et enviable Administration, capables les uns et les autres de couler des pans entiers de créativité dont notre créateur Louis PETRIAC avait essuyé les plâtres pendant de très longues années avant de nous céder son label !

    MAX, UNE FANTASTIQUE ODYSSEE... Max MARCHAPS, ISBN n° 978-2-9524117-9-0

    Art S-Ouest 28 01 2010

     

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  • Vignette-hommage.jpg

    Petit retour dans le temps avec cet article, l'un des premiers, parus sur le site des COMPAGNONS DE LA CHANSON que le premier label de DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS avait voulu créer le 10 mars 2007 pour tenter d'alerter leurs admirateurs d'un projet qui aura nécessité beaucoup d'énergie. C'était une époque où rien ne semblait impossible parce qu'il y avait un projet qui semblait encore accessible.

    Nouvelle initiative pour fêter la publication de l'hommage événement de Christian FOUINAT : des vignettes (fac-similé en tête d'article) que nous vous engageons à coller sur tous vos envois et qui inviteront vos différents contacts à nous rendre visite et à découvrir l'environnement de nos deux sites !
    Claude VERRIER, l'animateur du site musical, s'est joint à nous pour vous proposer cette opération...
    Il vous suffira de nous demander de vous adresser ces magnifiques vignettes autocollantes dont le texte figure dans l'encart ci-dessous (elles seront d'une couleur jaune et d'une dimension de 7 X 2 cm) et nous nous ferons un plaisir l'un et l'autre de vous les adresser sur des planches de dimension A4.
    Encore une façon comme une autre de montrer que nous sommes prêts à tout pour réhabiliter nos amis les COMPAGNONS DE LA CHANSON !

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  • L'un des inventeurs de la carte vitale, c'est lui !

    L'un des inventeurs de la carte vitale, c'est lui !Au premier abord, l'homme pourrait paraître à un peu plus de 80 ans pressé et un tantinet allumé, mais c'est sans aucun doute cet enthousiasme resté en lui qui l'incite à attendre de chaque chose le meilleur possible, souvent impatient de voir ses idées suivies à la lettre ! Au risque parfois de lasser ceux auxquels il s'adresse ! Cela étant, il faut bien avouer que Max MARCHAPS, le fils de l'ancien maire de Mareuil-sur-Belle en Périgord ne passe guère inaperçu et qu'il a longtemps fait figure de réussite locale ! Ce que confirme l'article publié par un site mareuillois quant à la SELP, une société créée par ce coureur de jupons invétéré au début des années soixante. Peut-être aussi parce qu'il n'avait pas hésité à se lancer dans la fabrication des premières cartes à puce au retour d'un voyage en Suède.

    Un tel parcours ne pouvait qu'intéresser notre label qui a dû pourtant batailler ferme pour que l'ouvrage (ci-contre) de ce créateur visionnaire puisse voir le jour au début de l'année 2010. Malgré, soulignons-le, le peu d'empressement des Mareuillois au moment du lancement d'une souscription qui devait permettre à l'ouvrage de pouvoir avoir accès à une toute autre destinée et au moins à une diffusion appuyée. Faute d'une presse restée trop timide, une dédicace a néanmoins pu être organisée à la Maison de la Presse de Mareuil-sur-Belle en mars 2010 à un moment où DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS sortait d'une première passe difficile au lendemain d'une grève des cheminots (fin 2007). Ce qui nous a incités à devoir programmer pour cet ouvrage une conception à "l'huile de coude" pour reprendre l'expression de l'intéressé lui-même. Max s'était persuadé, longtemps après avoir mis un terme à ses défis entrepreneuriaux, que beaucoup de ceux qu'il connaissait le soutiendraient dans cette démarche. Après tout, comme il nous l'a confié, il avait croisé tellement de célébrités que tout était possible et que tout le monde se jetterait sur cet ouvrage dédié à la SELP dont il s'est néanmoins écoulé près de cinq cents unités. Ce qui nous incite à continuer à le défendre parce que nous estimons qu'il met en valeur l'initiative.

    Après être passée aux mains des VIEIRA dans les années quatre-vingt, la SELP vient d'être rachetée en 2013 par MARTEK, le holding familial de Marcel KATZ, l'ancien propriétaire de l'entreprise lyonnaise MARTEK POWER, spécialisée dans la fabrication de convertisseurs électriques. Depuis 2011, d'autres actionnaires comme l'américain COOPER INDUSTRIES se sont associés aux KATZ et celle-ci a décidé de réinvestir une partie des fonds dont elle disposait dans « des PME industrielles en croissance et orientées "B to B" ». Jean-François VIEIRA, l'un des successeurs de Max MARCHAPS, en est désormais le directeur des opérations et, si la SELP ne produit plus de cartes Vitale, elle est restée omniprésente dans le domaine de la conception des cartes de crédit.

    MAX... UNE FANTASTIQUE ODYSSEE... Max MARCHAPS, ISBN 978-2-952411-79-4

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  • Maurice Meyer (19 - 19 )

    Maurice Meyer (19 - 19 )

    Cet homme ci-dessus, disparu aujourd'hui, a été l'un des encadrants des jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON entre octobre 1941 et février 1946 à Lyon. Aux côtés de Louis LIEBARD, le magicien lyonnais, et de gens comme Jean VERLINE, Roger HERMANN et François MIELLOT. Mais sans que l'on sache pourtant qui était vraiment l'Alsacien Maurice MEYER. C'est ce qui a conduit Jean-Jacques BLANC à revenir dans la réédition de son ouvrage de 2008 sur le profil de cet homme resté hélas méconnu de beaucoup, alors qu'il aura été l'un des rouages essentiels d'une expérience concluante menée à Lyon, pendant la guerre.

    Appartenant à une famille passionnée par la musique, c'est grâce à son frère Joseph-Victor, un pianiste de renommée internationale, que le jeune Maurice, né en 1917, a pu acquérir une solide formation musicale et qu'il a pu, sans aucun doute, découvrir la richesse des aspects choraux tels qu'ils étaient pratiqués à l'église de son enfance. Mais que d'émotions autour de cette musique qui attirait ce jeune baryton et de cette Alsace qu'il sera contraint de quitter dès l'occupation nazie. Tout comme Marc HERRAND. Devenu jeune professeur puis maître d'internat et soucieux d'échapper comme quelques autres jeunes gens à un embrigadement dans l'armée allemande, il réussira effectivement à se soustraire à une réquisition opérée dans une boulangerie de Mulhouse. Evacué en Haute-Savoie grâce à l'appui de la famille de Wendel, il aura rapidement la possibilité de suivre une formation de cadre dans la région lyonnaise. 

    Devenu adjoint au chef de maîtrise musicale au sein des COMPAGNONS DE FRANCE dès 1940, ses aptitudes en feront vite un encadrant apprécié au sein de l'association JEUNE FRANCE où il sera amené à collaborer avec Louis LIEBARD déjà considéré comme un spécialiste du chant choral au début de la guerre. Profondément chrétien comme tous les siens, et comme l'était LIEBARD, il est vraisemblable que son profil de chef de choeur et d'encadrant a pu contribuer à le rapprocher du célèbre formateur des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Considéré par beaucoup comme le cofondateur des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, l'adjoint de LIEBARD en deviendra tout naturellement le responsable lorsque le "Chef Louis" choisira de quitter le navire en avril 1948. A la suite, a-t-on dit, de divergences survenues entre les deux hommes. Sans pour autant, précisera son fils Gérard MEYER que leur estime réciproque disparaisse.   

    A la suite de l'expulsion des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE du gîte qu'ils occupaient depuis l'automne 1945 à Ville-d'Avray, Maurice MEYER deviendra professeur au Collège Stanislas à Paris, tout en restant chef de choeur. Puis, professeur à l'Institution Sainte-Marie, rue de Monceau à Paris. Marié depuis avril 1946 et père de cinq enfants, il fallait bien qu'il continue à faire vivre toute sa petite famille. Les excellentes relations qu'il avait conservées avec Guy BOURGUIGNON, l'un des responsables de la fronde de février 1946, l'amèneront un temps à réfléchir à une collaboration avec ses anciens élèves au sein des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Mais, sans qu'elle soit suivie ensuite d'effet.

    L'ouvrage est désormais proposé dans notre boutique en ligne.

    ILS ETAIENT COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, Jean-J. BLANC, 978-2-918296-32-4

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  • Une pensée émue pour Mimi qui nous a quittés...

    Une pensée émue pour Mimi qui nous a quittés...Mimi LANCELOT, l'épouse de l'inoubliable secrétaire des COMPAGNONS DE LA CHANSON, Hubert, s'est éteinte hier matin à Paris et notre première pensée va, bien sûr, à ses deux filles Olivia et Dominique et à tous ceux qu'elle avait conquis par sa gentillesse. C'est à Lyon chez les LIEBARD pendant la guerre, qu'elle avait rencontré son époux devenant l'un des premiers actionnaires de la société coopérative ouvrière des COMPAGNONS DE LA CHANSON, et restant depuis l'un des témoins de la prodigieuse épopée d'un groupe lancé en 1946 par la grande PIAF.

    Nous n'oublions pas le rôle qu'elle a joué lors de l'une de nos premières publications ni la préface, sa préface, apportée à la biographie que notre premier label avait publiée en mai 2011 (couverture ci-contre). C'est un peu grâce à la magie qui s'était dégagée autour de l'hommage publié en décembre 2007 que Louis PETRIAC avait pu faire sa connaissance avant, l'année d'après, d'organiser, avec son concours et sa complicité, une dédicace au-dessus d'Annecy où avait été présenté l'ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE créés en 1941 par Louis LIEBARD.

    Toutes nos condoléances attristées aux siens !

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  • Magda Goebbels... Une lettre ouverte à Sébastien SpitzerDans le cadre d'un débat entre passionnés, une copie, celle de la lettre ouverte adressée en octobre dernier à Sébastien SPITZER par l'auteur de : Magda, la chienne du Troisième Reich, à la suite de son interview par Laurent DEHOSSAY sur la RTBF...

    Cher Monsieur SPITZER,

    L'interview que vous venez de donner à la RTBF m'a permis de comprendre quel avait été votre objectif en vous lançant dans l'écriture de "Ces rêves qu'on piétine".

    Si nous nous rejoignons sur l'essentiel à propos de Magda GOEBBELS, vous dites dans le corps de cet interview réalisé par la 1ère chaîne de la RTBF et Laurent DEHOSSAY, que c'est surtout le personnage de Richard FRIEDLANDER qui aura capté toute votre énergie et décuplé votre curiosité, un personnage dont vous parlez du reste fort bien et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire votre bouquin. Vous dites aussi, au terme de cet entretien à la RTBF, notamment lorsque vous évoquez la visite de FRIEDLANDER chez Joseph GOEBBELS, que ce dernier ne prendra même pas la peine de le recevoir. Mais, à propos des origines de Magda, permettez-moi d'insister sur le fait que Richard FRIEDLANDER était bien plus que le beau-père de son épouse Monsieur SPITZER ! C'était son père. Un père qui n'avait pas encore vingt ans lorsqu'il a rencontré dans un hôtel de Berlin cette Auguste BEHREND, la mère de Magda. Elle y travaillait en qualité de bonne pour la famille RITSCHEL et cette Auguste-là a souvent été présentée sous les traits d'une cocotte, une sorte de "Dame aux camélias" ! Si l'on se réfère au sentiment de la famille QUANDT. Coup de cœur d'un tout jeune homme, effroi d'un garçon qui n'avait peut-être pas été prévenu de la grossesse de cette petite bonne... qu'il épousera un peu plus tard après avoir emménagé avec elle en Belgique et son divorce avec l'infortuné Oskar RITSCHEL, le fils de ses employeursCe serait en 1934, selon le média 124news.tv, et ce que laisse entendre le journal du propagandiste nazi, que Magda GOEBBELS aurait compris quelles étaient ses origines. Il fallait donc, au moment où elle était parvenue à s'élever chez les nazis et à faire ami-ami avec Oncle Adi, que rien ne s'ébruite et que ces origines-là restent cachées. Ce qui l'amènera sans doute à prouver à l'agité moustachu de Linz quel était son engagement dans sa lutte contre les Juifs ! En 1931 déjà, en plein mariage, la presse avait un peu bavé, seulement là il risquait d'y avoir le feu. D'où la déportation de Richard FRIEDLANDER à Buchenwald. Il n'était pas question pour cette femme ambitieuse de voler au secours de ce père, trop de choses en dépendaient !

    Cette chienne baptisée ainsi par Tobie NATHAN dans sa quête de vérité sur ARLOSOROFF publiée chez Grasset, était pour beaucoup un être veule, qui n'aspirait qu'au pouvoir le plus absolu ! Et en aucun cas, s'il fallait en croire la chroniqueuse mondaine Bella FROMM, une personne agréable à vivre. En manipulant au besoin tous ceux qui contrecarraient ses projets. Richard FRIEDLANDER en a fait partie comme d'autres, quelques autres dont cette ancienne camarade d'école de Goslar qu'elle évitera d'aider alors que sa fille juive avait été, elle aussi, déportée. J'ajouterais en conclusion que l'ouvrage du docteur HIRRIGOYEN m'aura ouvert les yeux et que ce narcissisme déplacé n'est pas à l'origine de ce suicide altruiste dont vous parlez également dans votre entretien à la RTBF. Il y a eu pour cet assassinat une odieuse mise en scène concoctée pour des besoins de propagande. Presque les derniers avant qu'Auguste BEHREND et qu'Ello QUANDT, la belle soeur de Magda, prennent le relais et fabriquent à cette dernière une sorte d'image plus favorable pour la postérité. Déjà en 1952, quand Auguste sentant venir ses derniers jours publiera des confessions chez Schwäbische Illustrierte intitulées "Ma fille Magda Goebbels". Seulement, cette propagande commence à indisposer et beaucoup d'historiens, ce que je ne suis pas, ont entrepris d'enquêter comme Oliver HILMES (2016) et Léonid GUIRCHOVITCH dans le corps d'un autre ouvrage consacré à "ce meurtre sur la plage" survenu en juin 1933 et qui mettra un terme aux ambitions de Victor Haïm ARLOSOROFF.

    Voilà, cher Monsieur SPITZER ce que je pense de cette affaire et de cette Magda et le pourquoi de mon initiative.

    Bien sincèrement.

    Louis PETRIAC

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  • Un article sur l'atelier de Decal'Age Productions...

    Une visite avait été organisée le 6 février dernier par la ville de Périgueux qui expliquait dans quelles conditions avait été créée la maison que nous occupons depuis maintenant plus de vingt ans et qui abritait auparavant nos premières activités d'écrivain public avant d'abriter celles d'une société d'éditeur. Incontestablement de quoi garnir un article, celui de la DL, l'un de nos supporters, qui était paru le même 6 février. Cette visite nous aura donné l'occasion de présenter brièvement aux quelques trente personnes présentes quelles étaient les activités que nous exercions dans ce lieu historique.

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    Les amants de la chienne avaient souvent de la répartie...

    Les deux époux de Magda... Rira bien qui rira le dernier !

    Les amants de Magda, la chienne, avaient souvent de la répartie...

    S'ils avaient des facultés orales et de la répartie, ils avaient toutes les chances de plaire à la "Première Dame du Troisième Reich" car c'est surtout vers les tribuns qu'allaient les préférences de l'allumeuse que savait être Magda GOEBBELS ! Les autres n'étant que des partenaires occasionnels de jeux destinés à tromper l'ennui d'une bourgeoise désoeuvrée ! Ce qui sera le cas d'hommes comme le jeune étudiant Ernst qui avait en plus le tort d'être juif, ou comme l'aventurier Kurt LUDECKE, sans oublier l'ami de l'opportuniste SPEER, un certain Karl HANKE voire en fin de course Werner NAUMANN ou ce fameux neveu du Président HOOVER qui, bien que n'ayant jamais existé selon le responsable de sa bibliothèque, revient dans la plupart des témoignages ! Comme le dira son futur époux et bras droit du "Fiancé de l'Allemagne", elle était dans sa vie d'avant très légère et irréfléchie. Une cadence qui ne ralentira cependant pas dans "la vie d'après" devenant "le pendant" des infidélités du nabot nazi ! Le seul avec lequel elle aurait bien voulu partager sa couche était ce Führer au regard hypnotique mais puisqu'il prétendait avoir été appelé par le destin à d'autres responsabilités, elle devra baisser pavillon !... 

    Les amants de la chienne avaient souvent de la répartie...Séduite par les facultés d'orateur de Victor Haïm ARLOSOROFF (en photo ci-contre),  elle s'est longtemps vue suivre ce dernier en Palestine alors qu'elle sortait tout juste de ses premiers émois sexuels et qu'elle venait de découvrir son corps. Mais Victor la laissera à deux reprises désemparée sur le quai d'une gare à Berlin. La première fois alors qu'elle aurait été prête à suivre au bout du monde celui qui avait cueilli ses seize ans sans se faire prier et la seconde alors qu'elle venait d'épouser l'industriel QUANDT avec lequel elle n'était pas heureuse. Parce qu'il n'avait jamais su en faire l'escort-girl qu'elle rêvait de devenir dans la haute société berlinoise où elle n'était pas destinée à jouer les potiches !

    Le futur Gauleiter de Berlin, Joseph GOEBBELS, sans être un bel homme, savait, lui, haranguer les foules l'index pointé vers ceux qu'il estimait coupables de tous les maux possibles et inimaginables de la terre. Qu'ils soient juifs, handicapés ou simplement des opposants à la terreur qu'il servait. Et cette puissance-là avait su capter l'attention d'une femme déjà passablement remuée qui était surtout sensible à ses capacités de tribun au service d'une idéologie condamnable. Seulement GOEBBELS n'était que le second de la hiérarchie nazie derrière un autre tribun et non des moindres : Adolf HITLER qui avait pour lui d'illustrer le sommet de la puissance que convoitait l'égérie nazie.

    Le portrait sans concession de Louis PETRIAC est désormais commercialisé sur notre boutique en ligne.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

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  • Depuis la sortie de notre dernier ouvrage, la question est souvent revenue. Il est vrai qu'après avoir consacré certaines de nos publications à un domaine totalement différent, celui de la Chanson française, ce choix pouvait interpeller. Encore que, s'agissant du conflit 1939-45, nous avions déjà consacré un témoignage à un ancien maquisard périgourdin, le quatrième de notre catalogue (en photo ci-contre).Les raisons d'un ouvrage de plus sur Magda Goebbels...

    Nicolas ROCHE pour son média PAROLES D'ACTU nous a donnés l'occasion dernièrement de nous expliquer par le truchement de l'auteur sur les raisons qui avaient été le déclencheur de cette soudaine envie d'aller plus au fond d'un dossier. Ce dernier, ne donnait-il pas le sentiment de s'être englué dans une propagande nazie, celle de Joseph GOEBBELS, toujours aussi efficace longtemps après ? Et puisque FRANCE 2 allait consacrer une soirée à cette "Première Dame du Troisième Reich", l'occasion était toute trouvée.

    "Au départ, il n’était pas question de rechercher des informations sur cette nazie. Comme beaucoup, a précisé Louis PETRIAC à Nicolas ROCHE, j’avais su ce qui était arrivé dans ce bunker, mais je n’avais jamais approfondi la chose. L’ouvrage sur cette Magda commandé chez Price Minister n’avait été commandé que pour m’aider à cerner l’atmosphère en Allemagne et donner une suite à la biographie silésienne sur laquelle j’avais commencé à travailler. J’étais encore loin de me douter que ce livre écrit en 2005 par Anja KLABUNDE allait déclencher ce qu’il a déclenché en moi, un sentiment où se mêlaient révolte et répulsion, et aussi le besoin de comprendre. À tel point que, différant les travaux entrepris sans obligation de production imminente, j’ai commencé à surfer sur le net, tombant sur un tout autre discours, celui d’un Argentin, MENDOZA, qui avait de son côté enquêté sur le personnage. Il livrait une toute autre vérité. Qui avait donc raison ? KLABUNDE la biographe allemande ou MENDOZA cet Argentin ?"

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  •  

    Vouloir utiliser autrui à ses propres fins en « pompant » l’énergie et l’estime de soi du conjoint ou du subordonné, telle serait la définition la plus simple qui collerait le mieux au pervers narcissique. Marquée par l’absence de repères chez un jeune enfant, cette psycho névrose affecterait selon les spécialistes de plus en plus de sujets (75% d’hommes et… 25% de femmes). S’inspirant de faits réels, la fiction qui va être publiée et décrivant l’attitude glaciale d’une perverse narcissique se définissant ici comme un être de lumière avide de reconnaissance, prêterait presque à sourire. Pourtant, et, plus inquiétant encore, notre société fabriquerait aujourd’hui de plus en plus de ces pervers narcissiques difficiles à repérer au premier abord...

    Attention, soyez vigilants, le cauchemar a peut-être déjà commencé. Insidieusement, sans que vous en soyez conscients. Entre amour et admiration et sur fond de manipulation mentale ou parce que vous êtes fasciné(e) par quelqu'un. Parce qu’ils (ou elles) plaisent par leur côté charmeur et flatteur et que vous allez pouvoir leur donner un temps un reflet valorisant de ce qu‘ils croient être ! Avant qu'ils ou qu'elles ne vous le fassent regretter amèrement !

    Un dossier de presse avec quelques extraits a été conçu lors du lancement de cet ouvrage qui est accessible.  Il y aura seulement à changer nos coordonnées téléphoniques !

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  • Parfum de diable d'Edouard Duf, le dossier de presse...Nous avions évoqué sa sortie à la fin de l'année dernière et mis en ligne quelques extraits de ses chroniques, le dossier de presse de PARFUM DE DIABLE d'Edouard DUF publié avant Noël est désormais accessible, tant ici que sur sa page Twitter !

    Opéré miraculeusement à l'âge de dix-huit mois (!!!) après avoir ingéré un verre de soude caustique, cet ouvrage c'est aussi pour Edouard une façon de conjurer le mauvais sort et de donner une preuve d'un talent qui ne demandait qu'à s'affirmer et à être encouragé.

    http://ekladata.com/m5jL6LdnI4uZKMs7m0g_fSt3ipg/Medias-Dossier-presse-Duf.pdf

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