• Une nouvelle télé réalité très contestée et contestable...

    Une nouvelle télé réalité très contestée et contestable...Après les réactions épidermiques de jeunes paumés en vase clos, la résistance d’aventuriers affamés sous les tropiques et l’apprentissage d’artistes promis à des lendemains qui chantent, ce challenge que s'apprêtent à proposer DEMO FRANCE et un jeune chef d'entreprise de Bressoire est difficilement acceptable au plan de l’éthique. Mais s'il l'est, c'est parce que, parmi les six entreprises candidates promises à une reconnaissance médiatique, une seule survivra et que les autres seront montrées du doigt ! Ce qui risque de hérisser le MEDEF ! Or, un seul homme sait qu’il s’agit d’une gigantesque escroquerie. Il a prévu d’en révéler les détails pour se venger d’avoir été dépossédé par ce jeune chef d'entreprise de la maison d’édition qu’il avait créée. Seulement, tué par un mystérieux prédateur, il n'en n'aura pas l'occasion.

    (EXTRAITS)... Qu’en pleine crise économique, on puisse ainsi proposer à de jeunes créateurs d’entreprise un tel jeu s’inspirant de concepts comme la Star’Ac, axé sur l’élimination de concurrents décidés à en découdre sous les yeux de millions de témoins, cela avait pour lui de quoi stupéfier ! La bêtise et la rapacité n’auraient-elles donc aujourd'hui plus de limites ! Car ce challenge que ce chef d'entreprise présentait comme un outil novateur était, qu’on le veuille ou non, une véritable médiatisation de l’échec ! S’il y avait un gagnant, en admettant qu’il y en ait un, il y aurait aussi inévitablement des perdants ! Et chacun pouvait d’ores et déjà deviner quel serait ensuite leur avenir !… Déformer l’image des autres tout en valorisant au passage la sienne, en dénonçant ce que tous les candidats étaient prêts à faire pour l’emporter, en jouant sur les travers humains et le manque de droiture de certains d’entre eux, ce créateur était ignoble ! Qui voudrait confier des marchés à des entreprises dont les traits et les défauts des dirigeants auraient été outrageusement grossis dans une émission de télé-poubelle ? 

    Etre le spectateur privilégié d’un scénario où il avait prévu de jeter à des molosses affamés quelques prédateurs néophytes en mal de sensation et avides de reconnaissance… Sous couvert d’une promotion de la vacherie puisque tout le monde pourrait être témoin des décisions prises d’ordinaire en conseil d’administration, il y avait là de quoi attirer beaucoup de monde… Dans l'esprit du créateur de cette télé réalité, cela pouvait être bougrement jubilatoire !… Assister en live à la mise à mort d’une entreprise par une autre, cela en ferait saliver quelques-uns. Dans les salons bien-pensants comme ailleurs. Et, jouer sur l’état d’esprit actuel, cela pouvait rapporter énormément d’argent. Au moins la bagatelle, chaque semaine, de quatre à cinq millions d’euros avec quinze millions d’appels attendus à 0,34 € la minute dont un certain nombre de SMS, sans compter les connections sur le site Internet créé pour l’occasion et sur la vente de tous les produits dérivés. Si ce n'était pas ça, valoriser une entreprise et croire en l’imbécillité des autres, alors, qu’est-ce que c’était ?…

    Jusqu'où serait-on prêt à aller aujourd'hui pour gagner énormément d'argent ? Avec cette nouvelle télé réalité prête à voir le jour, on pourrait se poser la question.

    NEGATIONS, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-37-9

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  • Paroles d'actu (extraits de tribune)...

    Paroles d'actu (extraits de tribune)...

    Les amants de Magda, la chienne, avaient souvent de la répartie...Parmi les multiples questions qui ont été posées à l'auteur de Magda, la chienne du Troisième Reich par Nicolas Roche pour Paroles d'Actu, celle qui suit et qui a le mérite d'aborder l'une des divergences qui opposent certains historiens émérites quant à la naissance de l'égérie nazie.

    Q : Vous, Louis Pétriac, avez la conviction que le père biologique de Magda était en fait l’amant et futur second mari de sa mère, le commerçant juif Richard Friedländer. Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Parlez-nous un peu de ses premières années, et de sa mère, dont on sent à travers votre récit qu’elle a eu sur elle, sur la manière dont elle s’est forgée, un poids décisif ?

    R : La biographe Anja Klabunde parle très bien de Magda Goebbels, trop bien même, avec des expressions très contenues. «  Son corps connaissait une véritable révolution, écrit-elle, elle était fort en avance sur ses camarades de classe…» J’avais déjà pu me procurer un extrait du film de Vitkine diffusé en Belgique et en Suisse en étant attentif aux propos de Tobie Nathan sur les fondements d’une personnalité. « C’est une orpheline qui avait des problèmes de filiation, elle avait été mise en pension en Belgique. On sait ce que ça donne : changement de langue, de milieu, changement de perception du monde ! Ça donne des gens qui ne sont plus certains de la consistance du monde, se disant qu’il a changé une fois et qu’il pourrait très bien changer encore, encore et encore. Ils cherchent quelque chose auquel se raccrocher…». Y a-t-il eu, ce faisant, des violences psychologiques que la fillette aurait pu subir chez les Ursulines de Vilvoorde ? Ce n’est pas impossible non plus puisqu’on évoque en début de journée des toilettes où l’on devait se débarbouiller à l’eau froide sans ôter sa chemise de nuit. Sans doute pour que les gamines aux portes de l’adolescence ne soient pas amenées à faire des comparaisons hasardeuses entre elles. À la décharge de Magda, il fallait faire appel à des capacités d’adaptation énormes. Sa mère ne l’aimait pas et n’avait pas désiré sa naissance, lui cachant certaines choses importantes, dissimulant par exemple qui était son véritable père. Je me suis d’ailleurs demandé si ce Richard Friedländer, âgé d’à peine vingt ans en 1900, avait été informé de la grossesse d’Auguste Behrend, cette petite bonne que la Famille Quandt prenait pour une cocotte, sorte de Dame aux camélias, s’il faut en croire Anja Klabunde.

    Un ouvrage, peut-être bien le vingtième que je découvrais évoquait cette piste Friedländer, celui d’un dénommé Léonid Guirchovitch qui, lui aussi, avait étudié la piste Arlosoroff. Mais avec un chapitre qui ne pouvait que m’inciter à réfléchir et issu d’un journal intime de Magda qui, selon lui, n’a jamais été publié, alors que d’autres nient l’existence d’un tel document. Je le cite.

    « 9 sept. 1914… L’autre, est la fille qu’une jolie femme de chambre conçut avec un client de l’hôtel où elle travaillait.»

    Certes, on pourrait regretter que ces données aient été romancées et qu’elles pourraient donc être sujettes à caution. Mais, les auteurs de tous ces romans se sont forcément appuyés sur des données concrètes comme celles recueillies par Emma Craigie qui a entendu la gouvernante des Goebbels évoquer ce que pouvait être le quotidien des enfants martyrs. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour Nerin Gun qui a travaillé avec les parents d’Eva Braun et pour Léonid Guirchovitch. Sans oublier Sébastien Spitzer qui a évoqué devant le micro d’une radio belge des recherches menées à Buchenwald même. L’ouvrage de Guirchovitch publié chez Verdier en 2014 n’a curieusement pas fait l’objet d’un très gros battage. Pourtant, l’écrivain russe ne m’apparaît pas être un affabulateur, même s’il avance des données qui n’ont pas été exploitées par d’autres historiens comme cette admiration de Magda pour le grand poète juif Heinrich Heine qui lui aurait valu de choisir de baptiser ses futurs enfants avec des prénoms commençant par la lettre H. Vous avouerez qu’on est assez loin du H de Hitler, non ? Un chapitre sur lequel revient François Delpla dans Hitler et les femmes. Et dans mon ouvrage, j’évoque bien autre chose encore et notamment les relations de l’égérie nazie avec les Hoover aux États-Unis. C’est également oublier que Richard Friedländer, sur une carte de résident, un document retrouvé sans doute à Buchenwald et publié en 2016 par le média allemand Bild, reconnaissait qu’il était le père de Magda.

    Confronté au monde du mensonge, ceux de sa propre mère, Magda Goebbels n’arrêtait pas de se poser des questions. Notamment sur le fait qu’elle était une enfant non désirée et pour cause puisque celui qui avait épousé sa mère (Oskar Ritschel) ne l’avait pas reconnue. On peut attendre beaucoup de choses d’un cocu mais tout de même ! Même s’il avait après coup choisi en bouddhiste émérite de prendre la gamine en affection. A priori c’est en 1934 qu’Auguste Behrend a lâché le morceau et que les époux Goebbels auraient appris cette filiation que le propagandiste commente dans son journal de bord. Il fallait donc faire disparaître Richard Friedländer. Définitivement. Définitivement, ce sera Buchenwald au motif qu’il était soupçonné d’être réfractaire au travail, une déportation à laquelle ne s’opposera pas sa fille devenue une égérie nazie. Ne fallait-il pas préserver les nouveaux liens qu’elle venait de nouer avec les dignitaires nazis et éviter le courroux d’Oncle Adi ?

    L'ouvrage est désormais proposé dans notre boutique en ligne.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

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    L'une des plus belles réussites de notre atelier d'édition !

    Avec le témoignage du maquisard trélissacois Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne, sans doute l'une des plus belles réussites de notre petit label que les six ouvrages consacrés aux COMPAGNONS DE LA CHANSON dont le premier pas mal vendu et sans diffusion ! Avec, et cela nous a conduit à servir d'autres demandes, un résultat nettement moins positif sur le dernier et ce duo magique malgré une préface de Fred MELLA. Dix années qui auront été marquées jusqu'en 2016 également par la création d'un site Compagnons dont nous avions repris l'animation en 2014 et où les admirateurs de l'ensemble ont toujours la possibilité de retrouver critiques, extraits vidéo et documents marquants ce qu'auront été plus de quarante années de vedettariat au plus haut niveau. Depuis, le label créé a apporté son catalogue à une société du même nom qui aura d'autres objectifs, ce qui est bien le moins pour que l'aventure se poursuive, même avec d'autres centres d'intérêt !

    En cliquant sur le lien qui suit, vous découvrirez un portrait synthétisé destiné aux plus jeunes de leurs admirateurs. Il vient d'être mis en ligne et revient sur ce groupe lancé par la grande PIAF qui avait vu clair lorsqu'elle avait décidé en mars 1946 de soutenir les neuf premiers éléments de la formation ! Un portrait que vous pourrez retrouver ensuite dans notre galerie des aînés émérites, dans le bas du menu situé sur la gauche de cette page ! On les entend ici chanter en 1974 Julia, une très belle chanson très peu connue pourtant.

    L'ouvrage, vous aurez désormais la possibilité de vous le procurer en vous rendant dans notre boutique en ligne.

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  • 1ère couv Publier du CompagnonsPublier un ouvrage c'est forcément y mettre un peu de soi. C'est aussi, parfois, une grande aventure, quelque chose qui ne trouve pas forcément l'aboutissement que vous souhaitiez. Parce que l'on a pas su trouver un public pour le partager. Ou que l'auteur n'a pas souhaité s'investir suffisamment pour défendre ce qui a été produit, attendant quelquefois qu'on le porte à bout de bras comme s'il était déjà une star ! Ce qui est aujourd'hui de plus en plus fréquent et un éditeur en fait souvent l'expérience ! Mais, lorsque l'ouvrage publié trouve son public, petit à petit, que l'auteur s'y investit pleinement et que des liens gratifiants et amicaux se nouent progressivement autour avec des lecteurs conquis, quel bonheur !

    De la quantité appréciable d'ouvrages publiés sous le premier label DECAL'AGE PRODUCTIONS que j'ai pu conduire à leur terme avec des fortunes diverses avant de participer à l'animation de notre nouvelle société d'édition, certains d'entre eux m'ont procuré au départ un plaisir particulier avec aussi, au passage, je l'avoue, quelques tourments. Parce que j'étais au tout début de mon aventure d'éditeur et que je n'avais pas réussi à convaincre suffisamment ceux qui avaient été approchés pour financer ces productions ! Ou parce que ceux-ci n'avaient rien voulu entendre en des temps où la force de conviction d'un demandeur réside aussi dans l'importance de son solde moyen bancaire. Alors que ceux dont le métier est de financer des créations ne devraient pas les rendre de plus en plus difficiles, voire impossibles à réaliser après parfois des jours et des jours de bagarre !  Pourtant, que de souvenirs, que de bonheur autour de ces toutes premières publications. Que d'espoir aussi, que de don de soi ! De véritables montagnes ! Surtout dans un secteur de l'édition, qui se bat ces dernières années comme jamais il n'a eu à le faire, tout simplement pour que demain soit un autre jour et que la passion ne s'éteigne pas ! Malgré l'ingérence des fonds de pension américains et d'ogres comme AMAZON.FR et malgré le peu d'intérêt que montre le pouvoir pour le domaine !

    Publier du Compagnons de la Chanson... une idée fantastique, n'est d'ailleurs pas un ouvrage comme les autres ! C'est un coup de coeur qui revient sur les premiers choix d'un éditeur ! Et il devait sortir pour que ceux qui m'ont accompagné et qui sont restés à mes côtés après la publication de ces premiers ouvrages Chanson française sachent que jamais je n'avais regretté d'avoir produit des ouvrages consacrés à ceux qu'ils avaient aimés. Parce qu'il est des instants dans l'existence où, au-delà du simple petit confort personnel d'un créateur, il y a autre chose, et où seul compte le fait de s'être réalisé et d'avoir servi à quelque chose ! Même si je regrette parfois le changement d'état d'esprit qui pèse de plus en plus sur une telle fonction et aussi, hélas, un nombre d'illettrés qui a aujourd'hui dépassé les 20% à une heure où l'on préfère souvent le portable à la seule lecture ! 

    Louis PETRIAC

    PUBLIER DU COMPAGNONS DE LA CHANSON... UNE IDEE FANTASTIQUE ! - ISBN n° 978-2-918296-16-4 - 19,80 €

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  • Sudey-aujourd-hui.jpg
    Sudey, le maquisard, d'abord un livre pour les siens puis une réédition à compte d'éditeur !

    Un maquisard à l'aide avec les paysans et le monde rural...Parallèlement aux ouvrages qui nous ont valu de commercialiser une réalisation due à un auteur, il nous est arrivé, sous le label DECAL 'AGE PRODUCTIONS éditions, de participer à un certain nombre d'ouvrages produits à compte d'auteur. En suggérant par exemple à leur auteur une quatrième de couverture, voire une maquette complète, à partir des données qui nous avaient été fournies. Voire aussi de créer l'ensemble des textes que leur auteur avait commencé à rédiger avec d'énormes difficultés. Sans pour autant lui proposer de produire "son livre" parce que nous avions jugé que le thème abordé n'était pas suffisamment exploitable et que nous aurions sans doute un peu de mal à l'écouler. Car si une idée est toujours exploitable, parfois, elle peut l'être beaucoup moins. Tout simplement parce que le thème n'est pas vendeur et que, malgré les qualités d'une excellente rédaction, les ventes auront tendance à très vite s'essouffler au-delà des toutes premières séances de signature. N'être pas considéré comme un ouvrage abordant un thème vendeur peut également avoir une autre conséquence, gravissime celle-là, celle de ne pas être parvenue à avoir séduit un média et donc d'obtenir un article parlant du livre et de l'auteur ou, du moins, de l'apporteur de l'idée. Parce que le média en question préférera à un nouvel auteur méconnu les turpitudes de nos politiques et les derniers scandales à la mode. Dans le style DSK ou celui des répudiations de favorites en titre. Et, hélas, qu'on le veuille ou non, sans un bon papier sur un ouvrage, le fait qu'il soit commercialisé ou non sur Amazon.fr ou à la FNAC, ne changera rien à l'affaire !  

    C'est vrai qu'en s'attelant à la rédaction d'un livre, on méconnaît souvent les milieux de l'édition. Ce que cachent aussi les propositions enflammées de maintes et maintes officines qui, avec un budget inférieur à un millier d'euros, proposent à de jeunes auteurs de faire de leurs créations des succès. Allons, allons, soyons sérieux et ne nous leurrons pas ! Les compétences, et donc les chances, ont un coût. A plus forte raison quand on ne parvient pas à s'acquitter soi-même, et sans aucune aide, de la conception d'une bonne couverture, ni de la mise en page de données. Parce que tout cela s'apprend et qu'au-delà de la seule création des textes, éprouver une difficulté à trouver un titre, voire à trouver "la bonne couverture" ne sont pas réellement des choses surprenantes. Certes, comme jadis la grenouille, on peut avoir un orgueil au-delà du raisonnable, vouloir se faire aussi grosse que le boeuf avant d'admettre, même difficilement, que tout puisse être affaire de savoir-faire.

    Pour les ouvrages autoédités, tout est différent. L'auteur des textes reste maître de la date de sortie de celui-ci, voire du choix de la texture du papier, même s'il peut nous arriver d'intervenir, lorsque l'auteur le souhaite, dans une réécriture des données. Dans le cadre d'un véritable travail mené en liaison avec eux. Tout simplement parce que la lisibilité du texte laisse à désirer et que, si écrire un texte sans y laisser de fautes est une chose parce qu'autour de l'auteur gravite une amie qui est "professeure des écoles", chapitrer un récit et le rendre attractif en est une autre. Rendre un ouvrage commercialisable passe également par la conception d'une couverture dont le graphisme retiendra l'attention et l'agencement intérieur des données. Encore que sur ce plan, on puisse détester une couverture et s'apercevoir après coup qu'elle a retenu l'attention. Un graphisme emprunté et d'une simplicité presque condamnable a quelquefois de meilleures chances d'attirer l'attention qu'un graphisme irréprochable où trop d'éléments pêchent en faveur d'un document. Dernier point et non des moindres, celui de l'après-publication. Aider un auteur à mettre en place une structure de vente en ligne et donc un blog ou lui proposer la nôtre pour que l'ouvrage autoédité puisse s'écouler n'est pas moins important que sa propre conception !   

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  • Duf... Entre incompréhension et évidences !

    Duf... Entre incompréhension et évidences !

    Saul regarda autour de lui. Hormis la flasque renversée, il ne vit aucun désordre dans le salon structuré de Quentin. Le design moderne du salon aux murs laqués bleus détonnait avec une décoration s'inspirant d'un esprit médiéval. Des toiles de peintures plutôt jolies décoraient les murs ponctués d'armes blanches médiévales, le tout dans une parfaite symétrie. Pour un peu Saul imagina une armure reconstituée en voyant une arbalète semblable à celles du XIIIème siècle fixée au mur... Sur la table basse, un plateau avec deux tasses et les accessoires pour un café semblaient les attendre. Dans toute cette logique ossature structurée, il se dit que le père Quentin avait abusé de la flasque...

    Deux hommes donnant le sentiment de ne pas s'être vus depuis des lustres... C'est sans aucun doute cette chronique évoquant une complicité retrouvée, celle de deux hommes longtemps restés sans se voir qui m'a captivé au plus haut point. Peut-être aussi parce que, plus j'avançais dans ma lecture, plus les questions émergeaient en moi à propos de deux hommes que le destin semblait s'être échiné à séparer. Mais que s'était-il donc passé pour que Saul et Quentin s'éloignent ainsi l'un de l'autre et quel rôle avait pu jouer dans l'affaire cette Chantal, la compagne de Quentin, en admettant qu'elle ait pu en jouer un ?... Je dois avouer qu'au départ, rien de suspect n'aurait pu laisser supposer ce que j'allais ensuite découvrir, en dehors d'une description de retrouvailles, celles de deux anciens fêtards habitués à quelques excès et l'absence d'un chien comme il s'en trouve parfois dans les propriétés campagnardes, avec aboiements et une niche à l'extérieur ! Rien, du moins jusqu'à l'apparition de la dénommée Chantal surgie de nulle part, une créature qui semblait avoir élu domicile chez Quentin, le copain de Saul ! Rien jusqu'à ce que, les événements s'accélérant, on apprenne qu'un petit était né et que la compagne du maître de maison donnait le sentiment d'être une femme battue... Quentin, ce passionné d'armes médiévales et d'arbalètes, était-il donc un homme violent ou bien s'agissait-il d'autre chose...?

    De supposition en supposition, c'est vrai que les dernières pages de cette chronique d'Edouard DUF ne manquent pas de surprendre. Plus je poursuivais ma lecture, plus j'avais le sentiment d'y découvrir une sorte d'ambiance oppressante. Filmé, il n'y aurait manqué que le lancinant solo de l'ensemble de Dave BRUBECK jouant son "blue rondo à la turk" et rappelant l'un des succès de Claude NOUGARO et ce "A bout de souffle" ! Sauf qu'ici, dans la chronique de DUF, les rôles avaient été redistribués. La dénommée Chantal remplaçait Suzy, et il n'y avait pas de valise pleine de billets ni de balle perdue, ni enfin d'homme en cavale et ni de... Mais chut ! Procurez-vous Parfum de diable pour connaître le dénouement surprenant de cette chronique prometteuse qui a le mérite de tenir le lecteur en haleine jusqu'à la fin et de réserver bien des surprises !...

    Louis PETRIAC

    PARFUM DE DIABLE, Edouard DUF, ISBN n° 978-2-918296-4-23 - 18.50 €

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  • Allard J-Cl - 1ère couv

    Le Trélissacois Jean-Claude ALLARD qui préside à Périgueux aux destinées de la Société des Beaux Arts du Périgord et que l'on pourrait présenter, trop sommairement sans doute, comme un militant de la transmission du savoir, avait publié en décembre 2010 un premier ouvrage à compte d'auteur : NATURES SENSIBLESUne réalisation qui fait la part belle, sur près de 220 pages, autant à ses propres réalisations picturales, qu'à des réalisations empreintes de poésie. Ainsi que quelques hommages à ceux qui lui sont chers qui complètent un travail abouti imprimé chez Artigrafiche en Italie. Un très beau livre imprimé sur papier glacé qui ravira les amateurs d'art et tous ceux qui sont soucieux de passer un très bon moment et dont il nous reste quelques exemplaires que vous pourrez toujours vous procurer chez nous !

    L'ancien prothésiste dentaire, à la retraite depuis sept ans, auquel on avait décerné la Légion d'honneur en décembre 2008, appartient également au Club des Hydropathes de Périgueux animé par Maurice MEILLET,

    NATURES SENSIBLES, Jean-Claude ALLARD, ISBN 978-2-918296-01-0   

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  • Mai 1945... Y a-t-il eu, oui ou non, mise en scène dans le bunker assiégé ?

    La plupart des historiens en sont persuadés, il y a eu une mise en scène dans le bunker au lendemain du suicide du "Fiancé de l'Allemagne" Adolf HITLER et d'Eva BRAUN qu'il venait d'épouser, pour que l'on croie à une sorte de sacrifice et, pour reprendre une expression souvent prononcée, pour que l'on croie à un suicide altruiste ! "En approche psychiatrique, explique le Professeur DEBOUT, un suicide altruiste est réalisé de façon paradoxale pour le bien de l'autre. La personne tue pour protéger ses proches d'un avenir sombre auquel il pense qu’ils sont voués et se suicide ensuite". Comme ce sera le cas dans plusieurs des bourgades menacées à l'est de l'Allemagne par l'avancée de l'Armée rouge où des familles entières se suicideront.

    Magda, la chienne du Troisième Reich... découvrez un extrait des textes !Dans son ouvrage ci-contre : Magda, la chienne du Troisième Reich, Louis PETRIAC revient sur les derniers jours de ce Reich qui devait durer mille ans et qui, fort heureusement, n'aura sévi que douze ans avant que son créateur ne choisisse de mettre fin, lui aussi, à ses jours en compagnie de sa maîtresse ! Plusieurs biographies et autres documents ont vu le jour depuis qui évoquent ce qu'aura été l'agonie des quelques dignitaires nazis qui avaient rejoint leur Führer dans ce qui avait été conçu sous la Chancellerie pour résister, en cas de besoin, aux bombardements des Alliés et aux tirs d'obus de l'Armée rouge ! Mais plus que cette résistance, c'est aussi de Magda GOEBBELS et de son horrible assassinat (une tuerie programmée depuis quelques semaines) dont il est question au terme d'un portrait glaçant où sont détaillés les témoignages de ceux qui avaient croisé l'égérie nazie durant ces années où, à force de manipulation, elle était parvenue à se hisser au sommet de la pyramide nazie, sacrifiant au passage nombre de ceux pour lesquels elle avait dit éprouver un sentiment d'amitié voire d'amour.

    L'auteur a la conviction que Joseph GOEBBELS avait déjà prévu un scénario à l'avance et que, profitant de la détermination d'une épouse sensible à l'importance de l'image qu'elle laisserait derrière elle, une mise en scène a été réalisée dans ce bunker. Par opposition à ce suicide altruiste évoqué en préambule. Comme l'a dit un historien : "Le besoin de revêtir les enfants d'un blanc immaculé en attachant aux cheveux des cinq fillettes de jolis rubans blancs, comme si on avait voulu en faire les symboles d'une innocence puérile montre un véritable souci de construction". Un scénario digne de l'une des plus grandes manipulations. Car, c'était surtout pour les empêcher de témoigner plus tard, de peur que ces gamins en viennent à comprendre qui étaient réellement leurs parents et ce qu'était le National-Socialisme, ce qui pour Magda GOEBBELS n'était pas acceptable. Alors qu'avec son époux elle avait voulu faire de cet acte le symbole d'une fidélité de deux nazis envers leur Führer. Imaginait-elle dans son délire de perverse que la postérité en ferait à jamais une victime de son idéalisme nazi ? C'est plus que probable. A malin, malin et demi...

     

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  • Lettre à une bouddhiste scandaleuse... HumeurComment m'est-elle venue cette idée de lettre ? Probablement comme quelques autres et sans doute au cours d'une nuit où je m'étais réveillé après m'être endormi trop vite, épuisé par une journée pleine de rebondissements multiples. Peut-être aussi à un moment où je me demandais comment l'auteur que j'étais allait parvenir à attirer d'autres lecteurs qui avaient été, vraisemblablement, "offusqués" par le titre que j'avais donné à ce portrait de Magda GOEBBELS. Car enfin, cette "chienne" avait beau être un portrait consacré à une représentante nazie tueuse d'enfants, il n'en restait pas moins que j'y avais été un peu fort ; je le reconnaissais.

    Mais c'est une lettre "à la Guy CARLIER" un homme pour lequel je nourris une profonde admiration et qui enchantait mes débuts de journée lorsqu'il déclinait chaque matin ses lettres sur une antenne de radio, que j'ai voulu composer ! Après tout, puisqu'un média m'offrait une tribune et me suggérait de poser une question à la disparue, il aurait été sot de ne pas en profiter avec, pourquoi pas, une touche d'originalité ! Et puisque, férue de bouddhisme, notre Magda brûlait de pouvoir se réincarner un jour sous les traits d'un autre être, le sujet était tout trouvé. La voici cette lettre :

    Maria Magdaléna,

    Sans vouloir m’adresser à vous avec ce titre ronflant de Frau Doktor Reichsminister que vous appréciiez tant, je serais curieux de compléter un point qui est resté trop vague. Lorsque vous étiez encore une adolescente, vous avez été prise d’une véritable passion pour le bouddhisme, convaincue sans doute par les applications que l’un de vos deux pères, Oskar, en avait tirées. Mais, sincèrement, après tous ces meurtres commis dans le bunker, est-ce que vous imaginiez pouvoir vous réincarner un jour dans d’autres enveloppes terrestres ? Je ne sais pas moi, mais le karma ça existe ! Il est impossible que vous n’en n’ayez jamais entendu parler ! À l’inverse de vous, et sans maîtriser le sujet à fond, je dirais même que vous risquez de vous trimbaler une quantité impressionnante de casseroles derrière vous pendant quelque temps ! Car, les bouddhistes le reconnaissent quand ils parlent de l’effet boomerang et de karma négatif, il va bien falloir payer la note un jour, en admettant que vous n’ayez pas, déjà, commencé à la payer. L’addition risque même d’être lourde chère Maria Magdaléna, sauf à plaider pour un acte d’honneur ou un sacrifice et là, vous ne me ferez pas croire que les notions d’honneur et de sacrifice aient pu intercéder dans votre décision de tuer vos gamins. Car cette histoire de menace russe, ça ne tient pas la route ! Admettez-le ! Que vous ayez eu peur de la menace que l’Armée rouge faisait planer sur les populations allemandes vaincues et que vous ayez eu peur pour vos enfants, vous admettrez que c’est un peu tiré par les cheveux ! Surtout qu’Hanna Reitsch vous avait proposé deux jours avant de quitter le bunker en avion avec eux ! Bon, je sais, vous allez me dire qu’ils se sont peut-être déjà réincarnés avec un karma nettement moins négatif que le vôtre et que !... Je dois d’ailleurs avouer que le fait de vous imaginer réincarnée sous les traits d’une… Palestinienne vivant à Jérusalem m’a trotté dans l’esprit. Pouvoir vous imaginer à un endroit qui est, en ce moment, très convoité par les Juifs, cela ne manquerait pas de sel. Mais, voulez-vous que je vous dise, ça serait même vachard, surtout après tout ce que vous leur avez fait subir à la fin de votre existence !

    En conclusion, et en admettant que cela ait pu être le cas, il va vous falloir du courage car si cela se vérifiait, vous allez en avoir besoin. Mais ce sera peut-être aussi le début d’un nouveau combat, plus à même de rompre le mauvais lien qui vous rattache à votre précédente existence et cette fois-ci générateur d’un karma plus positif. Alors, bon courage Maria-Magdaléna ! »

    Louis PETRIAC

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  • Claude Sarlat

    Marie-F à Coursac De l’avis de beaucoup, Claude Sarlat était l’un des défenseurs de la mémoire locale et pourtant, depuis sa disparition, le Périgord, son Périgord, l’avait un peu oublié...

    Effectivement, depuis sa disparition survenue à l'été 2007, peu sont hélas revenus sur la personnalité d'un créateur de tout premier plan qui aimait passionnément sa région. Et cinq années c'est long, long et parfois injuste à supporter ! Cinq années, c'est aussi le laps de temps qu'il aura fallu à Marie-Françoise MESPOULEDE pour affronter et vivre avec l'absence* d'un homme auquel elle s'est longtemps sentie liée. Avant qu'elle puisse envisager d'autres prolongements... Ceux par exemple que prend ce témoignage passion évoquant la personnalité de Claude SARLAT et surtout ses nombreux coups de cœur de cinéaste. Des engagements qui lui avaient valu de travailler à quelques productions locales couronnées de succès comme La symphonie d'automne, La porte des mal venus ou encore Les gens de Rochebrune. Cet "envers du décor" du célèbre créateur n'est pas une biographie mais un témoignage où l'auteure a voulu que l'on découvre ou redécouvre ce qui caractérisait un cinéaste et compagnon qui se définissait comme "La lampe qui faisait reculer l'ombre".

    Nous sommes convaincus que vous serez quelques-uns à vous intéresser à cet ouvrage, hommage à un homme qui avait beaucoup donné de lui pour qu'on parle d'un Périgord auquel il était très attaché. Abondamment illustré de photos souvent imprimées en couleur, cet hommage est proposé à 19,80 €. Vous pouvez toujours l'acquérir en téléchargeant un bon de commande et en nous l'adressant avec votre règlement.   

    * Une absence dont elle aura tiré un premier recueil hommage de poésies sorti en juin 2010.

    L'envers du décor de... Claude Sarlat

     

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  • Avec un polar, Le Brésil et ses côtés cachés...Il s'en passe décidément de belles dans ce Brésil où étaient organisés les Jeux Olympiques à l'été 2016 et où une coupe du monde de football les avait précédés. Surtout lors de ces grandes manifestations sportives que sont les Jeux ou les coupes du monde de football. Elles vaudront à l'ancien troisième ligne de l'aviron bayonnais, Bernard, de goûter à une collaboration dont il se serait fort bien passée. Malgré, c'est vrai, la présence de la belle Julia, prisonnière de charme d'un endroit d'où l'on s'évade difficilement.

    (EXTRAITS) Une femme superbe, que je devinais être celle du maître des lieux, entra soudain et un silence, que je soupçonnais être admiratif, suivit aussitôt. Le gros Mario m'avait laissé entendre qu'il me la présenterait. J'imaginais le trouble que devaient ressentir tous ces paumés à la suite d'une telle apparition et combien les gorges avaient dû se serrer quand le sieur Cuelo l'avait installée dans la plus grande des cabanes de l'endroit. Balancée comme elle l'était, et sous le paréo dont elle s'était revêtue, soucieuse de conserver une certaine distance avec le petit personnel, devait battre le pouls d'une forêt vierge cent fois plus vivifiante que celle où j'étais à présent retenu et, mon esprit vagabondant comme celui de n'importe quel homme en bonne santé, je me mis à imaginer sans peine en la regardant, les collines majestueuses de contrées où il devait faire bon s'arrêter...

    Avec Neige en Amazonie et un cocktail d'aventures sur fond d'érotisme soft, l'auteur, boucher dans le Sud-Ouest pendant ses quelques heures de loisir, a voulu s'évader et évoquer des contrées qui, voici quelque temps encore, étaient considérées comme l'un des poumons vivifiants de notre planète. Un polar qui devrait ravir les amateurs du genre !

    NEIGE EN AMAZONIE, Frédéric RUHER, ISBN n° 978-2-918296-27-0 - Prix :12,00 €

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  • logo_format_jpeg.jpgIl ne nous arrive jamais chez DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS d'éconduire le porteur d'un travail (textes et illustrations), même lorsque sa démarche se situe à mille lieues des usages admis dans la profession et bien que nous soyons entrés dans une nouvelle ère relationnelle. En effet, jamais autant de phases d'approche n'ont été déployées auprès de ceux dont la fonction est aujourd'hui de publier. En mettant parfois en avant l'existence d'un solide noyau de relations sur lesquelles nous pourrons nous appuyer et qui, une fois contactées, botteront en touche, quand elles prendront la peine de répondre.

    Sans doute estimons-nous que le véritable rôle d'un éditeur, est avant toute chose de partager avec l'apporteur d'un projet des idées et de lui donner un schéma plus exact de ce que recoupe le monde de l'édition aujourd'hui (coût de l'ouvrage, mise en place d'une éventuelle force de vente extérieure à la structure d'édition, obligations liées à un partenariat...). Pour qu'un projet puisse être examiné avec un maximum de chances, il convient de pouvoir s'appuyer dès le départ, et pas seulement, sur une vue d'ensemble de la chose, mais aussi sur des existants concrets : textes ou autres, et, c'est bien le moins, sur un mode de présentation que l'on a de plus en plus tendance à négliger à l'heure des échanges multiples sur son portable, présentation dont il conviendrait de rappeler ici quelques traits dominants :  

    - Des textes livrés saisis et donc exploitables, et non écrits et jetés pêle-mêle sur un papier qui sont trop souvent illisibles ou incompréhensibles. Cela m'est récemment arrivé et m'a valu de décliner la proposition d'un vieil homme, tant mon interlocuteur se montrait peu disposé à faire un réel pas en avant. Parce qu'il avait déjà passé deux ou trois ans à concevoir son travail et qu'à l'entendre, tout le monde comprendrait ce qu'il avait voulu dire. On peut, certes, avoir écrit un texte ou élaboré une idée de projet, mais refuser d'entendre le futur partenaire éditeur relève de la plus parfaite ânerie ! A plus forte raison quand il s'agit de se donner les moyens de mieux écouler un message et surtout d'être lu et compris par les autres !

    - Et des éléments s'appuyant sur la fourniture d'un support (clé USB) qui favorise incontestablement la lecture, mais qui permet aussi l'analyse d'un processus de "faisabilité". Parce que, dès le départ, d'avoir plus facilement une idée de la future maquette et de déterminer le nombre de pages. Des éléments qu'il est tout à fait possible de nous adresser par mail si toutefois ils ont pu déjà être protégés d'un risque de plagiat.

    - Enfin, et ce n'est pas la moindre des choses, une volonté. Celle du porteur du projet d'aller jusqu'au terme de celui-ci sans s'en remettre au seul éditeur et au financement que ce dernier voudra bien mettre en place pour assurer la mise en force du message et sa publication après qu'il soit déjà intervenu pour le valoriser. D'autant que si beaucoup d'éditeurs sont prêts à se lancer dans la publication d'un travail, peu, en revanche, peuvent s'appuyer sur des financements leur permettant de faire tourner leur production. Et donc...

    Louis PETRIAC 

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  • Duf... Il témoigne de ce que peut être la rue !

    Dans son ouvrage qu'il vient de publier à compte d'auteur, DUF parle. Après avoir longtemps hésité, il livre une vérité qui fait souvent frémir quand on imagine, surtout en hiver, quelle résistance il aura fallu à cet homme handicapé par un accident survenu alors qu'il n'avait que dix-huit mois ! Ils sont quelques-uns, comme lui, à avoir osé témoigner parmi lesquels l'acteur Richard BOHRINGER avec C'est beau une ville la nuit et dernièrement, Jean-Marie ROUGHOL avec Je tape la manche !

    Duf... Il témoigne de ce que peut être la rue ! Parfum de diable son ouvrage évoque aussi, outre le quotidien de ce que peut être une telle existence, des rencontres. Il y en a eu quelques-unes qui l'auront marqué, comme celle avec Deux cent kilos, le nom qu'il avait donné à l'un de ceux qu'il retrouvait parfois au hasard des rues. Et puis, il y a le dessin, ces croquis parlant de ce qu'il a enduré (voir en tête d'article).

    « Je prenais une avenue, écrit-il parlant de ses errances et de ses quêtes quotidiennes, avec une allure relativement présentable pour un SDF et je commençais : bonjour, je vais t'escroquer pour faire l'appoint d'une bière. L'appoint, ça veut tout et rien dire. Et on me donnait. Quand on ne fait que boire, et accessoirement se contenter d'un sandwich, c'est la fortune. J'avais quelques connaissances, précise-t-il, Un type rongé par la gale, un Canadien qui ne parlait qu'anglais. D'autres, des escrocs, des voleurs, des imbéciles. En fait, la plupart des SDF sont sympa. Quelque part. Je ne dis pas que ce sont tous des saints, mais on leur prête une réputation qui n'est pas forcément de mise. La violence, on y goûtait comme par écran interposé. des récits de collègues, ou des retours au bureau avec les prises du jour. »

    Vous pouvez sûrement aider en vous procurant cet ouvrage dans lequel, entre deux rencontres, il s'est plu à écrire des chroniques renversantes qui valent le détour, comme ce Full métal bomb !

    PARFUM DE DIABLE, DUF, ISBN n° 978-2-918296-4-23 - 18.50 €

     

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