• Périgord, 6 Juin 1944... La libération tant attendue ! Enfin !

    6 Juin 1944... La libération tant attendue ! Enfin !Tout comme en Normandie où les Alliés venaient enfin de prendre pied en ce début juin 1944 après un débarquement difficile réussi grâce à l'opération Fortitude, le Périgord était en ébullition. Robert SUDEY se souviendra longtemps du climat particulier qui régnait dans la région dont il était issu et où on commençait à entrevoir la fin d'un cauchemar de quatre longues années.

    Dans le nord du département, la sous-Préfecture de Nontron qualifiée de "capitale du maquis" par Vichy sera libérée par la Résistance dès les premiers jours de Juin. Il faut reconnaître que chacun s'attendait à une nouvelle étape dans le processus de reconquête du territoire français occupé et que la réussite du plan Overlord en Normandie avait aiguisé les appétits.  Cette étape dirigée par les unités du bataillon de Marcel LAROCQUE, le Bataillon Marc, et par l'Armée secrète de BOUCHAREL sera capitale. Seulement, reprise par les maquisards le 8 juin, Nontron deviendra vite une cible pour des Allemands soucieux de reprendre le contrôle d'un nid d'aigle dont ils venaient d'être chassés ! Ce sera aussi, hélas, le départ de nombreuses exactions commises par la Waffen SS du Général Lammerding montée de Montauban dont Tulle où une centaine d'otages seront pendus puis, surtout, Oradour-sur-Glane avec toute une population massacrée qui fera au total... 642 victimes.

    Dans son ouvrage : Ma guerre à moi, parlant de la Waffen SS Das Reich, Robert SUDEY revient sur cette lutte qui apparaissait inégale.  «  Pour se frotter à de telles colonnes suréquipées et leurs blindés, il fallait vraiment y croire, regrette-t-il. Comment d'ailleurs aurait-on pu lutter équitablement face à de tels déploiements de forces en étant équipés comme nous l'étions avec, pour seules armes, une trentaine de cartouches en bandoulière ? Et je regrette que les historiens n'aient pas approfondi tout cela. Tant d'embellissements de la vérité !... Notre objectif était souvent, et surtout, de parvenir à ralentir la progression de telles unités en faisant sauter telle ou telle installation.» Le Périgord libéré, son engagement lui vaudra de poursuivre l'occupant jusqu'à Angoulême où il manquera d'y laisser un bras après un jet d'obus. Ce sera aussi la fin de deux années de lutte qui feront de cet homme un héros, celui qu'il est devenu depuis qu'il a raconté dans cet ouvrage quelles furent ses actions d'éclat face à l'ennemi.

    « La bêtise des autres est toujours plus savoureuse ! HumeurShunet... C'est fin septembre que prendra fin la pré-vente »
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