• Guy Bourguignon, fils de banquier

    Le portrait qui lui a été consacré à la fin de l'année 2013 publié sous le premier label de son auteur a levé le voile sur une partie de la vie de Guy BOURGUIGNON, le fils du directeur de l'agence du Crédit Lyonnais de Périgueux. Plus connu pour avoir créé en février 1946, avec le concours de Jean-Louis JAUBERT et de Marc HERRAND, les COMPAGNONS DE LA CHANSON il ne manquait qu'une occasion pour qu'on parle davantage de lui. De lui et de ses multiples aventures d'homme qui aimait les femmes et aussi de ses compétences cinématographiques qui lui vaudront de pouvoir tourner un film : 40 000 km avec les Compagnons de la Chanson. Un film dont Marianne-Mélodie avait envisagé de faire un DVD à l'été 2014 avant de revenir sur son projet, déçu du peu d'acquéreurs du premier DVD Compagnons du Printemps précédent. Des compétences que Guy utilisera pour aider le cinéaste Marcel CAMUS à tourner son Orfeu negro. Et, cette occasion, ce sera une rencontre  avec la fille de l'un des anciens copains d'école de Guy qui le permettra, à Tulle, grâce à une abondante documentation mise à la disposition de l'auteur à l'été 2013.  "Il est vrai qu'il parlait peu" lui avait confié au téléphone Mimi LANCELOT, l'épouse d'Hubert.

    Guy Bourguignon, fils de banquierMimi l'avait bien connu à Lyon chez les LIEBARD où Guy usait déjà en 1945, à son arrivée, d'un ascendant naturel pour tenter de faire prendre conscience aux plus jeunes de ce qu'il convenait de faire pour saisir la chance qui leur était offerte. Un grand sens des responsabilités caractérisait déjà cet homme hors du commun qui avait projeté un jour de devenir régisseur. Né à Tulle en Corrèze un 27 juillet (1920) et du même âge que son ami Lolo JACOB, plus connu sous le nom de JAUBERT, beaucoup n'imaginaient cependant pas que l'homme avait pu vivre toute son enfance à Tulle. Puisqu'une grande partie des siens étaient établis en Dordogne, il était même naturel que Guy ait pu être considéré comme "Le COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN". D'où le titre de l'ouvrage qui lui a été consacré et qui a pourtant été, paradoxe des paradoxes, boudé par la presse périgourdine. Alors que LA MONTAGNE CENTRE FRANCE avait consacré un splendide article à l'initiative ! 

    Il aura donc fallu le témoignage et l'implication de la fille de l'un de ses premiers copains d'école, le pharmacien de Tulle Jean-Marie VERGNE, décédé récemment, pour que l'on apprenne que Guy avait fréquenté l'école Bossuet de Brive-la-Gaillarde et qu'il avait passé la majeure partie de son enfance avenue Victor Hugo à Tulle. Beaucoup de ceux qui y vivent encore se souviennent d'ailleurs toujours de la famille BOURGUIGNON et de Marie-Antoinette, sa maman, qui était une enseignante de piano renommée localement. Elle contribuera du reste à former l'un des futurs musiciens de Ray VENTURA, le pianiste Armand COUDERT. C'est visiblement à Tulle que Guy a découvert le cinéma puisque la Famille BOURGUIGNON fréquentait les SCHERRER, la famille du cinéaste Eric ROHMER. Ce qui pourrait expliquer ses goûts et cette passion précoce pour le septième art...

    Il aura également fallu un ouvrage consacré au mystique François AUGIERAS, l'une des premières relations du jeune BOURGUIGNON en Périgord, pour que l'on mesure la chance qu'il a eue, en trouvant sur son chemin le marionnettiste Yves JOLY. C'est en effet grâce à JOLY que Guy a découvert la mise en scène puis, un peu plus tard, l'univers de la Chanson animée grâce aux Comédiens routiers de CHANCEREL. Il ne manquait qu'un nouveau coup de pouce du destin et que l'homme soit contraint de fuir le S.T.O et les contraintes nazies, laissant en Périgord sa jeune épouse Simone et un premier fils encore bébé, Jacques dit Jaki. Grâce à l'éditeur Pierre FANLAC. Ce qui arrivera à l'été 1943 où il prendra la direction de Lyon et de la Maison CHOMEL, chemin de Champvert, où l'attendaient d'autres prolongements dont il ne soupçonnait pas la teneur... Ce portrait qui a été consacré à Guy BOURGUIGNON lève donc une partie du voile sur l'existence d'un homme qui méritait bien qu'on se souvienne enfin de lui près d'un demi siècle après sa disparition prématurée !

    L'ouvrage est désormais proposé dans notre boutique en ligne.

    Guy BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson périgourdin, Louis PETRIAC,        ISBN 978-2-918296-24-9

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  • Magda... la liste des victimes est plus longue qu'on ne croit...

    Magda... la liste de ses victimes est plus longue qu'on ne croit...

    Magda GOEBBELS... Son seul nom ramène automatiquement à cet assassinat commis dans le bunker ! Six enfants dont la moins âgée, la petite Heide (en photo ci-contre) n'avait pas cinq ans ! Mais il y a eu bien d'autres actes qui, moins meurtriers, ne grandissent pas celle dont l'auteur d'un portrait qui tranche a fait une chienne ! Ne serait-ce que le fait d'avoir laissé déporter et pourrir à Buchenwald celui qui lui avait apporté tant d'affection, son père juif Richard FRIEDLANDER. Ce même FRIEDLANDER qui, à lire l'ouvrage du Russe Léonid GUIRCHOVITCH publié chez Verdié, lui avait offert ce splendide journal dans lequel la jeune Magda notait tous ses coups de coeur ! C'est de ce même FRIEDLANDER dont parle Sébastien SPITZER dans ses Rêves qu'on piétine, évoquant ces lettres restées sans réponse d'une femme qui avait surtout à coeur de se débarrasser de ce père juif encombrant pour poursuivre son ascension chez les nazis et museler une presse désobligeante qu'il faudra contraindre au silence. Certes, ces deux derniers écrits de GUIRCHOVITCH et de SPITZER que nous évoquons pourraient être considérés, non comme des témoignages, mais comme des écrits romancés avec, de ce fait, une part d'éléments que l'on ne peut pas lier à la réalité. Et pourtant ! Pourtant ils s'appuient l'un et l'autre sur un certain nombre de données qui, elles, sont bien réelles. L'égérie nazie manquait d'empathie, ce n'est plus un secret pour personne. Celle dont notre ambassadeur FRANCOIS-PONCET disait qu'il n'avait jamais vu une femme avec un regard et des yeux aussi froids, n'était pas quelqu'un de chaleureux. Ramenant tout à elle, les autres et ce qu'ils représentaient lui importaient peu !

    Les amants de Magda, la chienne, avaient souvent de la répartie...En dehors de cette non assistance à un père oublié à Buchenwald et cet assassinat dans le bunker prémédité par un être manipulateur qui avait donné à nombre d'observateurs le sentiment de commencer à délirer, cet homicide avait été précédé par d'autres actes tout aussi limites. Témoin sa non intervention lors de la déportation de la fille d'une ancienne camarade juive du pensionnat de Goslar en Saxe. Enceinte, celle-ci mourra à la suite de sévices de ses geôliers SS qui l'avaient contrainte à jouer du piano pour eux. Témoin encore le renvoi de cette petite bonne qu'elle avait vertement réprimée et qui, désespérée, avait tenté après coup de se donner la mort. Ce qui était devenu inacceptable pour la "guenon nazie" qui n'hésitait pas à s'acharner sur les plus faibles comme toute bonne nationale-socialiste. Gageons qu'il y a eu bien d'autres actes inacceptables et, notamment, ceux sanctionnant la rivalité qui l'opposait à la favorite du "Fiancé de l'Allemagne" Eva BRAUN. Des actes que même son Führer réprimera en l'écartant de sa cour pendant quelques semaines ! Dans sa biographie, Anja KLABUNDE évoque aussi l'assistance de la Frau Doktor Reichsminister à une certaine Hilda ROMATZKI, une Berlinoise responsable d'un magasin de mode qui n'aura d'autre solution que de licencier son personnel juif ! Une commerçante à laquelle Magda apportera toute sa coopération en échange de quelques ristournes sur ses commandes de toilettes !

    Si vous ne l'avez pas encore lue, découvrez le long interview de Nicolas ROCHE (de PAROLES D'ACTU) sur notre ouvrage et des questions à un auteur qui interpellent ! Et si vous souhaitez acquérir notre ouvrage et vous le procurer plus rapidement, allez sur notre boutique en ligne.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, 978-2-918296-43-0

     

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  • Les Goebbels... Deux narcissiques suicidaires !

    Les Goebbels... Deux narcissiques suicidaires !

    Un ouvrage publié chez Héloïse d'ORMESSON par le biographe Peter LONGERICH revient sur la personnalité de Joseph GOEBBELS, le prince de l'antisémitisme, qui aide incontestablement à comprendre quel pouvait être le profil d'un homme pour le moins torturé ! Tout autant que pouvait l'être celui de celle qu'il avait épousée, Magda, se conformant aux souhaits de son mentor Adolf HITLER. Ce qui, pour certains historiens, ne manque pas de sel quand on connait les sentiments (ou plus exactement l'intérêt) qu'elle portait au dictateur, ne sachant pas encore que ce dernier frayait déjà avec une certaine Eva BRAUN, une jeunette de moins de vingt ans nettement moins dangereuse.

    Les différentes analyses montrent deux êtres narcissiques dont la finalité diverge quant à l'image qu'ils souhaitaient donner l'un et l'autre autour d'eux. Si Joseph GOEBBELS avait besoin d'un mentor en permanence, et de félicitations, son épouse, elle, s'appuyait sur une sorte de miroir susceptible de lui renvoyer une image qu'elle brûlait de voir parfaite. Ce qui est le propre de ce que les spécialistes attribuent aux pervers narcissiques. L'extrait du dernier film d'Antoine VITKINE où on la voit poser devant un peintre (photo en tête d'article) chargé de réaliser un portrait d'elle, est révélateur de ce qu'était Magda GOEBBELS et de ce souci d'image qu'il lui importait de ne jamais trahir. Au risque de devoir bannir de son existence ceux qui présentaient un danger pour elle, comme ce père, Richard FRIEDLANDER, qu'elle laissera déporter à Buchenwald !

    Magda, la chienne du Troisième Reich... découvrez un extrait des textes !Les narcissiques veulent éblouir et ils cherchent à exister à la fois par leurs actes et par l'image qu'ils donnent d'eux-mêmes. Parvenue au faite d'une certaine image et de la puissance qu'elle avait si longtemps convoitée, il ne pouvait être admissible pour Magda de perdre d'un jour à l'autre un statut comme le sien. Statut que risquait également de compromettre ses propres enfants s'ils étaient restés en vie une fois capturés par les Russes voire les Alliés. Son image se serait alors altérée « Si ça se trouve ceux-ci l'auraient reniée, a précisé l'historien Fabrice d'ALMEIDA, et cela elle n'en voulait pas ! » Elle ne pouvait donc qu'être sensible aux arguments de son époux maniaco-dépressif et à son projet de mise en scène dans le bunker. Pour préserver cette image post mortem Il fallait qu'ils meurent tous au nom, non seulement d'un sacrifice, mais d'une idéologie et, ce faisant, le monde entier en oublierait ce qu'ils avaient commis ! L'un comme l'autre.

     C'est autour de toutes ces particularités psychologiques que se sont articulées les recherches entreprises par notre auteur Louis PETRIAC lorsqu'il s'est agi pour lui de comprendre qui était cette "Chienne du Troisième Reich" ! Un ouvrage que vous pourrez vous procurer en vous rendant dans notre boutique en ligne pour l'obtenir plus vite encore après votre commande.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

     

     

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  • Art. Sud-Ouest Journ PO

    Il suffit parfois de peu de choses pour que l'on parle d'une initiative ou d'un projet et nos deux JOURNEES PORTES OUVERTES auront au moins attiré l'attention et c'est bien tout ce que nous voulions pour sortir de l'anonymat. C'est ce que s'était dit Louis PETRIAC alors que son label qui n'était encore qu'une extension d'activité, cherchait à se faire connaître après seulement trois ou quatre ouvrages dont on avait parlé mais qui s'étaient placés au forceps. Il ne s'imaginait pas que sept ans plus tard, en 2017, l'heure de la retraite venue, il conforterait ce label en participant à la création d'une véritable société d'édition et en lui apportant un catalogue déjà riche d'une trentaine d'ouvrages.

    En dehors d'une petite erreur quant à l'appel aux imprimeurs, puisque l'ouvrage à plus large marché consacré aux COMPAGNONS DE LA CHANSON a été réalisé chez Artigrafiche à Rome, il convenait de souligner au moment de ces Portes Ouvertes les articles publiés dans l'esprit auquel Louis restait attaché.

    Article DL journées PO 

     

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  • La disparition dans les médias, parfois du jour au lendemain, de certaines vedettes ne manque jamais d'interpeller. Pourtant, combien sont-elles ces vedettes, et même stars d'hier, à être ainsi oubliées ? Jacqueline François, André Claveau, Yvette Giraud, Léo Marjane, Jean Sablon, André Dassary, les Compagnons de la Chanson... et à un degré moindre les Frères Jacques ainsi que quelques autres. La liste serait même longue. Qui se souvient aujourd'hui de ce que ces vedettes ont apporté à la Chanson Française ?

    Gilbert Bécaud qui avait failli faire partie du cortège de ces disparus semble avoir, lui, retrouvé quelques vigueurs en cette année 2011 où l'on s'apprête à commémorer le dixième anniversaire de sa mort. c'était le 18 décembre 2001 ! Si deux ouvrages lui ont été consacrés ces dernières années sortis sans un grand battage médiatique, une date a néanmoins déjà été retenue : la publication le 24 novembre prochain d'un ouvrage intitulé : "Gilbert Bécaud, la première idole" par son épouse Kitty Bécaud et Laurent Balandras et, cerise sur le gâteau, une seconde date. Celle de la diffusion sur France 3 d'une émission réalisée par Marie-France Brière et Dominique Besnéhard. Charles Trénet, pour ce qui le concerne, a été rattrapé par des avoirs qui n'arrêtent plus de faire des envieux ! Au point que les ayants-droit ou ceux qui se prétendent en avoir n'arrêtent plus de se bousculer aux portes des prêtoirs pour tenter d'obtenir ne serait-ce qu'une infime partie du pactole ! La mer, serait-elle en train de faire des vagues ? Sans doute. En tout cas, cette mer qu'on voyait... elle en fait à présent danser quelques-uns !

    A quoi cet oubli tient-il ? Sans aucun doute à la présence active ou non autour de ces stars d'hier de proches ou de descendants voire de passionnés de la mémoire. Certains, comme Orlando, le frère de Dalida, ou d'autres comme les enfants de Claude François ou les amis de Joë Dassin ont eu à coeur de perpétrer la mémoire de leurs proches. Mais hélas, d'autres s'en désintéressent complètement ! Rien de très surprenant à une époque où commémorer une disparition relève de plus en plus d'un véritable tour de force !

    1ere couv en 75 dpi

    Dans leur biographie : ENTRE MYTHE ET EVIDENCES, consacrée aux COMPAGNONS DE LA CHANSON qui succède à une première bio conçue par Hubert LANCELOT en 1989 les deux auteurs ont cherché à comprendre les raisons pour lesquelles on en était arrivé à un total oubli du groupe. En interrogeant par exemple certains de ceux qui les avaient connus. Plus de télévision ni d'images d'archives, plus de passages radio, la discrétion des sept Compagnons encore vivants sur les seize qui se sont relayés trente-neuf années durant, ne s'est-elle pas tout simplement retournée contre eux, participant à une stratégie d'image défaillante ? Les auteurs en sont persuadés regrettant aussi le manque d'implication des familles de certains d'entre eux. Si les médias peuvent être un tantinet coupables de les avoir oubliés, ils ne sont cependant pas les seuls responsables ! Un livre et une enquête qui méritaient de voir le jour ! Car, après un tel destin mythique aux côtés de la grande PIAF, subsiste aujourd'hui quelques évidences.

    On peut toujours se procurer ce magnifique ouvrage en allant dans notre boutique en ligne.      

    ENTRE MYTHE ET EVIDENCES, ISBN n° 978-2-918296-02-7

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  • QG Klaus Barbie, av Berthelot Lyon avenue Berthelot à Lyon, les sinistres locaux du QG de Klaus Barbie,

     

    Le Lyon de la guerre...

    Beaucoup restent attachés aux années de l'occupation nazie et aux épreuves que notre pays a subies quatre années durant avant de parvenir à se libérer. Après que notre label eut publié en 2013 le récit de Robert SUDEY et d'un maquisard originaire de Dordogne (son ouvrage figure dans notre espace marchand à gauche), nous ne sommes pas les derniers à nous passionner pour ces témoignages qui, loin de tout travail d'historiens, n'ont pour eux que les accents de vérité et de sincérité d'hommes et de femmes ayant vécu des épreuves ou ayant été les témoins de faits relatant cette période dangereuse mais captivante. 

    Située en 1940 dans une zone non encore occupée par les Allemands, la métropole rhodanienne n'échappe pas à la règle. D'autant que c'est à Lyon, à proximité d'une banlieue où s'est déroulée l'expérience que nous avons choisie d'évoquer, que celui que l'on a surnommé le boucher de Lyon, un certain Klaus BARBIE, a longtemps fait régner un climat de terreur avenue Berthelot à partir de la fin 1942. Entre chasse aux Juifs et traque de résistants. Pourtant, en 1940, avant que les Alle-mands occupent cette zone encore libre, une profusion de créateurs s'étaient décidés à tout mettre en oeuvre pour que l'on redonne à la jeunesse les moyens de croire en un avenir plus souriant... Ainsi, montée des Carmélites s'était créée l'antenne locale d'une association : JEUNE FRANCE, créée par un jeune polytechnicien issu du scoutisme Pierre SCHAEFFER, dont le but était d'initier les jeunes au domaine culturel et artistique et de procurer du travail à des artistes au chômage. Personne n'imaginait cependant encore qu'un jeune militaire emprisonné quelques mois plus tôt : Louis LIEBARD, s'évaderait d'un train en gare de Nancy pour adhérer à ce concept. Ni qu'il proposerait un peu plus tard de créer un groupe d'expression culturelle, celui des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE. Amateur de musique, ayant intégré la maîtrise de la cathédrale de Dijon en 1930 et y être devenu maître de chapelle, l'homme, qui y avait déjà créé, six ans avant le début du conflit, une chorale : La Perdriole, était obsédé par l'idée qu'il fallait redonner envie aux plus jeunes de s'intéresser à notre patrimoine culturel. Convaincu que notre pays, riche de traditions folkloriques et régionales, se devait de redonner une seconde jeunesse à des concepts qui, remodulés, retrouveraient toute leur place, Louis LIEBARD va rapidement travailler à l'élaboration d'un projet novateur.  Avec quelques-uns de ceux qui travaillent déjà à ses côtés au sein de l'association JEUNE FRANCE depuis plusieurs semaines, il proposera dès l'automne 1941 aux COMPAGNONS DE FRANCE créés par Vichy quelques mois plus tôt des animations musicales propres à distraire ces jeunes appelés à redécouvrir la valeur travail.

    En moins d'une année va ainsi naître, à Lyon, sous son impulsion, une nouvelle structure, celle des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE appelée à devenir le groupe d'expression musicale des COMPAGNONS DE FRANCE. LIEBARD vient de trouver un grande maison située chemin de Champvert dans ce qui est encore la banlieue lyonnaise où il pourra héberger une quantité appréciable de jeunes souvent en déshérence et privés de tout contact avec les leurs et il a obtenu les aides et les subventions dont il a besoin pour ce faire... Plusieurs d'entre eux, de confession juive, s'y cacheront même sans que personne n'imagine que vient de se créer avec lui l'un des viviers de talent les plus réputés d'où seront issus quantités d'artistes de premier plan dont feront partie... les COMPAGNONS DE LA CHANSON.

    Cet ouvrage sur les Compagnons de la Musique est désormais proposé dans notre boutique en ligne.

    ILS ETAIENT COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, Jean-J. BLANC ISBN n° 978-2-918296-32-4

    * Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne, Robert SUDEY

     

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  • Editeur des Compagnons

    Parvenir à convaincre grâce à une communication par l'émotion...Au moment où s'écoulent mes dernières productions via une boutique en ligne créée voici quelques mois, bien des souvenirs me reviennent en mémoire et sur ce que je traversais fin 2006.

    Malgré la croissance continue d'un nombre appréciable d'illettrés et de personnes de moins en moins capables de maîtriser un écrit, je venais de choisir de me lancer dans un nouveau pari un peu fou. Me rendant compte que le concept d'écrivain public auquel j'avais consacré plus de quinze années de travail et d'efforts avait vécu, je me devais de mettre un terme à une expérience devenue de plus en plus difficile à soutenir, et de dire aussi pourquoi j'avais fait ce choix. Un ouvrage consacré à cette résolution (ci-contre) m'y a aidé dont on n'a pas assez parlé : Au-delà de la passion* avec un titre qui résume, à lui seul, le thème. Comment d'ailleurs, sans passion, aurais-je pu rester vivant après quinze années de difficultés passées à faire front à tout un lot de vacheries diverses ? Dont celle d'une caisse de retraite qui est aujourd'hui enfin montrée du doigt ? Une caisse de retraite que je dénonce dans un dernier ouvrage consacré à une chasse aux pigeons et que j'ai affrontée régulièrement devant les tribunaux toutes ces dernières années ? Après m'être battu comme je m'étais battu et avoir autant résisté, il était normal que je finisse par me convaincre qu'il existait d'autres pistes que celles que j'avais empruntées quinze ans durant et que je devais, sans attendre davantage, me mettre en quête d'idées nouvelles. Et chacun le sait, il suffit souvent de vouloir très fort quelque chose pour trouver l'énergie et les moyens dont on a besoin.

    Il est vrai que depuis quelque temps déjà, après avoir jeté les bases d'un concept éditorial de proximité : DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS. je m'étais ouvert à d'autres travaux que ceux dévolus d'ordinaire à un écrivain public. En rédigeant par exemple des biographies ou des parcours de vie, ou en aidant certaines personnes à dépasser des traumatismes en faisant appel à une sorte d'écriture médicament. J'en étais convaincu, La communication par l'émotion que je proposais avait, indiscutablement, un rôle à jouer à l'époque d'une recrudescence de la perversion narcissique, une saloperie qui avait failli me pousser à capituler définitivement, quelques mois plus tôt. Aussi, quand s'est présentée l'opportunité d'ajouter une palette supplémentaire à mes prestations, l'ai-je saisie.

    Et c'est ainsi que, assez vite, aux côtés d'un premier ouvrage grand public consacré aux COMPAGNONS DE LA CHANSON quelques mois plus tard, d'autres réalisations tout aussi susceptibles de s'écouler ont été entreprises. Malgré, devrais-je dire, le peu de crédit que les médias locaux accordaient à un ancien écrivain public qui ne devait avoir de réussite que celle d'avoir échappé à la rue après quinze années de lutte. Ah, le scoop, le scoop !... Fallait-il vraiment croire à sa bonne étoile et avoir autant d'énergie pour avoir, à la fin de cette année 2006, lancé et proposé ce que je proposais à presque soixante ans. Je dois dire que le site de la communication par l'émotion m'y a aidé, ainsi que, quelques mois plus tard, les séances dédicace que j'ai su organiser pour compenser ce mépris regrettable de certains médias. Mais peut-on en vouloir à des gens dont on sait aujourd'hui qu'ils ne sont sensibles qu'aux scandales people susceptibles d'évoquer le comportement de certains de nos responsables ou leurs parties fines dans de luxueux hôtels !

    Ce qui continue de me porter aujourd'hui alors que je viens de prendre ma retraite et que d'autres s'ennuient dans ce qu'ils font en comptant les heures et en s'aidant de temps à autre d'un Lexomil ou d'un peu de daube, voire d'un verre ou deux ? Sans aucun doute la conviction de parvenir parfois à convaincre les plus sceptiques de mes détracteurs que j'aie quelque chose à leur apporter grâce à l'une de mes publications ou en donnant un peu de mon temps à la société qui a repris la gestion de mon catalogue. Et ça, vous voulez que je vous dise, ça n'a pas de prix !

    Louis PETRIAC

     

    * Au-delà de la passion, ISBN n° 978-2-952411-7-21 

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  • Magda Goebbels... la fille illégitime de Richard Friedländer ! "Il m'est personnellement désagréable et insupportable que l'on me soupçonne d'avoir été élevée par un juif !" avait dit en 1932 #magdagoebbels à un journaliste, probablement la chroniqueuse mondaine juive Bella FROMM qui l'avait assez souvent dépeinte sous des traits peu aimables, évoquant son air glacial et son manque d'empathie (© Karine THUIL) et aussi les liens de paternité qui la liait à Richard FRIEDLANDER qu'elle laissera déporter à Buchenwald sans lever le petit doigt. Bella FROMM sera d'ailleurs contrainte, peu de temps avant La nuit de cristal de nov. 1938 de quitter l'Allemagne s'estimant en danger ! Les deux femmes s'étaient croisées lors d'un gala auquel avait également assisté notre ambassadeur de France en Allemagne, André FRANCOIS-PONCET qui restera lui aussi au pays nazi jusqu'en 1938 et qui révélera à la célèbre chroniqueuse, à propos de la Frau Reichsminister Magda GOEBBELS, qu'il n'avait jamais vu de femme avec des yeux et un regard aussi froids !

    Cet antisémitisme apparaîtra à deux autres occasions qui seront relatées par différents biographes. D'abord en maltraitant une couturière juive qui l'avait jusqu'alors fournie après l'adoption des lois de Nuremberg prises à l'encontre des Juifs en 1935 et envers une de ses anciennes condisciples de confession juive de l'école de Goslar qui avait fait appel à elle pour tenter de sauver sa fille menacée d'être déportée.

    Dans l'ouvrage Magda, la chienne du Troisième Reich, est évoqué, bien entendu, ce comportement d'antisémite notoire qu'était devenue bizarrement Magda GOEBBELS, puisqu'à l'âge de 16 ans à peine, elle se confondait d'amour pour le futur leader sioniste Victor ou Chaïm ARLOSOROFF ! On a dit que ce comportement était surtout dicté par l'impatience d'une femme prête à tout afin d'arriver au sommet de la pyramide ! Ce qui la conduira à poursuivre de ses assiduités Adolf HITLER et à devenir une sorte d'épouse mystique du dictateur peu enclin pourtant à se lier, du moins de façon trop voyante avec une femme, fût-elle brillante comme l'était cette manipulatrice perverse. Assurément, l'histoire n'oublie pas cette Magda ? Reste maintenant à se faire une plus juste idée de ce qu'elle était réellement !

    L'ouvrage est désormais commercialisé dans notre boutique en ligne.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, 978-2-918296-43-0

     

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  • L'article de Paroles d'Actu sur l'ouvrage consacré à Magda...

    PAROLES D'ACTU de Nicolas ROCHE avait consacré en janvier 2018 un article revenant dans le détail sur une de nos dernières productions : Magda, la chienne du Troisième Reich. Nous remercions bien entendu une fois encore toute son équipe pour le gigantesque travail entrepris qui aura aidé, nous en sommes convaincus, à comprendre davantage ce qui nous aura animés depuis le lancement du projet au tout début du mois de janvier 2017 et la publication fin 2017. Au moment même où se construisait notre nouvelle société d'édition créée avec l'aide de Louis PETRIAC.

    Si vous l'aviez manqué en janvier 2018, vous pourrez découvrir grâce au lien qui suit tout ce qui avait été à l'origine de cet ouvrage et quelles en avaient été les différentes étapes, de sa conception jusqu'à sa publication et les choix opérés par l'auteur. 

    http://parolesdactu.canalblog.com/archives/2018/02/04/36105932.html

    Bonne lecture !

    Vous pourrez vous procurer l'ouvrage de Louis PETRIAC dans notre boutique en ligne

      

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  • Jean-Michel Trogneux... Un mensonge d'Etat ? 

    Le doute n'est plus permis depuis longtemps et à plus forte raison depuis certaines postures qui démontrent bien qu'il n'y a jamais eu de "Première Dame" à l'Elysée mais une personne qui s'efforce depuis quelque temps déjà de paraître ce qu'elle n'est pas. Nous avons donc été tous trompés en mai 2017 lorsqu'il s'est agi d'élire un président et celui qui se faisait passer pour son épouse ! Il explique aussi pourquoi cette fausse première dame n'a pas voulu répondre à la convocation d'un juge et s'y rendre avec un frère qui n'existe plus.

    Il faut reconnaître que nombreux sont ceux qui n'hésitent plus aujourd'hui à intervenir pour ajouter un commentaire sur ce qui restera comme une odieuse machination et surtout comme un... mensonge d'Etat. Car si les deux hommes s'étaient présentés en mai 2017 tels qu'ils sont en réalité face à l'opinion, il n'est pas certain du tout que les Français auraient élu Emmanuel MACRON président de la République Française. Nadine TOUZEAU, experte en analyste comportementale et chercheuse en comportement des cybercriminels, et Bruno ROY-HENRY, ancien juriste et fonctionnaire des finances (en -tête d'article) évoquaient dernièrement (extrait ci-dessous) le mystère de la fausse première dame et ses éventuelles conséquences juridiques. Pour ce dernier en effet, outre les plaintes légitimes qui pourraient être déposées pour tromperie caractérisée, le mariage du couple présidentiel qui a eu lieu en 2006 et donc bien avant la promulgation de la loi sur le mariage pour tous se devrait d'être dénoncé. Un faux et usage de faux qui est d'ordinaire répréhensible.

    Une affaire à suivre.

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  • Maurice Meyer années 1970

    couverture promotion bandeau

    Entrepris au lendemain d'une visite de Gérard MEYER à Périgueux chez Louis PETRIAC, le fils de l'ancien adjoint de Louis LIEBARD à Lyon (en photo ci-dessus), la réédition de l'ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE réalisé sous la direction de Jean-Jacques BLANC a été rapidement achevée. Avec, plus d'une soixantaine de pages de données inédites et des documents qui n'avaient pu être publiés lors de la toute première édition. Et pour cause puisque la Famille MEYER n'avait pas pu participer à la première mise en page. Il est vrai que LIEBARD avait créé en octobre 1941 un vivier exceptionnel de talents qui méritait bien que l'on se souvienne de ce qu'avait été cette épopée aux accents mythiques. Sur fond de traque aux Juifs.

    Mais fallait-il donc être fou en ces temps d'occupation nazie lyonnaise pour continuer à projeter ! Et pour abriter à quelques centaines de mètres du QG du boucher de Lyon situé à l'Ecole Vétérinaire : Klaus BARBIE, des jeunes gens dont certains étaient de confession juive ou aptes à être envoyés en Allemagne dans le cadre du Service du Travail Obligatoire ! 

    A la lecture des pages relatant l'histoire de ces COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, on mesurera ce qu'a pu être cette fantastique aventure et ce qu'elle aura apporté entre 1941 et 1952 à la Chanson française et au divertissement. Car, faut-il le souligner, en seront issus des artistes comme l'humoriste Jacques BODOIN, l'ensemble des CINQ PERES, l'animateur radio Guy BOUXIN à l'origine de la carrière de Simone GARNIER et... les COMPAGNONS DE LA CHANSON.

    L'ouvrage est désormais commercialisé dans notre boutique en ligne.

    ILS ETAIENT COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, Jean-Jacques BLANC, 978-2-918296-32-4

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  • Eté 1993... Albert avait attendu de le revoir avant de mourir !

    Albert avait attendu de le revoir avant de mourir !L'ouvrage qu'a publié sous notre nouveau label Guillaume FERRAND ne manque pas d'extraits à forte connotation émotive ! Témoin celui qui précède les retrouvailles à La Flèche de ces deux hommes à l'été 1993. Ennemis avant la guerre de 1939-45, n'étaient-ils pas devenus ensuite partenaires autour de la conception d'une goutte extrait des pommes à cidre de l'exploitation sarthoise des CHOLLET ?

    A La Flèche où il s'était retiré à l'âge de la retraite, se sentant à bout de forces, le vieil Albert CHOLLET n'attendait que la délivrance finale, même si, au fond de lui, il espérait encore revoir un jour celui avec lequel il avait travaillé dur quarante-cinq ans plus tôt au lendemain d'un conflit meurtrier pour redonner vie à une exploitation agricole bien mal en point et auquel il avait dédié cette goutte qu'il fabriquera avec lui avant que Wilhelm reparte chez lui en Allemagne devenue quelques années plus tard la RDA ! Ne serait-ce que pour nourrir toutes les bouches qui faisaient des CHOLLET un exemple dans la région. Irène CHOLLET, la grand-mère vertueuse de l'auteur mettra en effet au monde quatorze enfants dont deux ne pourront grandir !

    Vous pouvez donc sans attendre vous procurer cette merveille de récit bouleversant à plus d'un titre qui met l'accent sur la vertu du pardon et sur l'amitié, sur le sens aussi de l'initiative et de la débrouille ! L'ouvrage est désormais commercialisé dans notre boutique en ligne.

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, ISBN 978-2-918296-48-5

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    1ere Couv Guy Bourguignon 
    Soixante ans déjà, soixante ans ! Soixante ans qu'Edith PIAF nous quittait à Grasse suivie, quelques heures plus tard, par son ami, le poète Jean COCTEAU. Après une longue lutte contre une polyarthrite invalidante et des abus en tout genre qui avaient fait d'une jeune femme épanouie un être vieilli avant l'âge ! Et cela malgré une dernière histoire d'amour avec le jeune grec Théo SARAPO. Un bien triste anniversaire que beaucoup de chaînes de télévision avaient devancé en 2013 en nous proposant sur ARTE et FRANCE 2 plusieurs émissions rétrospectives. Ce qui nous avait permis de nous retremper dans l'univers d'Edith et de revoir au passage quelques images nostalgiques en réécoutant quelques succès inoubliables. Et en assistant à des obsèques inoubliables elles aussi (ci-dessus)
    Dans l'ouvrage publié également en 2013 et consacré à Guy BOURGUIGNON*, un ouvrage que le comédien Roland GIRAUD avait bien voulu préfacer, celui qu'Edith avait surnommé "la bête" et dont elle jalousait la culture, la grande chanteuse n'a pas été absente. Comment d'ailleurs aurait-elle pu l'être puisque l'une des trois femmes qu'avait épousé Guy, la Cannoise Ginou RICHER, était devenue pendant une dizaine d'années sa confidente. D'autant qu'Edith était capable, selon certains de ses proches, de changer en fonction de son humeur et... de ses amours du moment. Personne n'est par ailleurs jamais revenu sur ce qui opposait PIAF à Guy BOURGUIGNON auquel elle trouvait un bien mauvais caractère... bien des témoins de tout premier plan ayant disparu. On ne peut que se référer à un travail resté méconnu du jeune BOURGUIGNON : Positions sorti au printemps 1946 dans lequel Guy affirmait son désir de faire de la chanson oeuvre neuve sans échouer comme ceux qui avaient confondu "servir" la Chanson française avec "se servir".
    Les amateurs de Chanson française auront la possibilité  de retrouver la page que nous avions consacrée à PIAF en 2009 en se rendant dans notre galerie des aînés émérites. En bas et à gauche de la page d'accueil de ce site ou en cliquant sur Portrait Edith Piaf.pdf
     
     L'ouvrage consacré à Guy BOURGUIGNON, vous avez désormais la possibilité de vous le procurer en visitant notre boutique en ligne.

    * GUY BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson périgourdin, Louis PETRIAC

    ISBN n° 978-2-918296-24-9 
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