• Il a été le plus jeune patient à avoir ingéré de la soude !C'était en 1973, il n'avait que dix-huit mois, un âge où un bambin a tendance à tout mettre à la bouche ! Et que ce verre rempli de soude qui traînait à la cuisine semblait tentant pour le galopin qu'il promettait de devenir si !... Mais l'existence est parfois cruelle qui s'ingénie à transformer ce qui devait être, comme il le dit lui-même, "la pierre sur laquelle allait se construire un empire fait de mauvaises blagues". 

    Inutile de préciser qu'une fois les médecins alertés, le garçonnet fut immédiatement dirigé vers l'Hôpital NECKER des Enfants Malades, rue de Sèvres dans le XVème arrondissement où une opération d'une complexité extrême fut aussitôt diligentée. De l'avis d'un chirurgien, elle a même constitué en 1973 une première pour le monde médical car cette absorption de soude caustique avait gravement endommagé l'oesophage du petit garçon. Une trachéotomie et la greffe d'un bout de colon furent prescrits.

    A l'ensemble de ce parcours atypique pour un garçonnet, viendra un peu plus tard s'ajouter un autre univers, celui de la rue. Comme si le destin avait choisi de corser un peu plus l'affaire. Longtemps après, DUF témoigne. C'est vrai qu'avec un tel parcours, l'idée d'un livre ne pouvait que s'imposer ! Presque comme une leçon de vie qui pourrait en aider d'autres. Juste histoire de dire aux plus braillards d'entre nous qu'ils n'ont pas à se plaindre ! Une formidable leçon d'espoir que ce... Parfum de diable ! Pour se donner encore un peu plus de courage, il s'est parfois aidé de deux ou trois traits de crayon puisant au passage une couverture pour l'ouvrage qu'il s'apprête à livrer dans quelques jours.

    PARFUM DE DIABLE, Edouard DUF, ISBN n° 078-2-918296-4-23 - 18.50 €

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  • 16 juin 1933... L'amant de Magda Goebbels est assassiné à Tel-Aviv

    16 juin 1933... L'amant de Magda Goebbels est assassiné à Tel-AvivVendredi 16 juin 1933... Haïm ARLOSOROFF (ci-dessus), chef de la section politique de l'Agence juive et haut responsable de la cause palestinienne à la Société des Nations, qui venait d'être hospitalisé à l'hôpital Hadassah de Tel-Aviv décède d'une blessure par balle. Après une tournée de deux mois en Europe et une courte visite en Allemagne nazie où il avait passé son adolescence et où il avait fugitivement revu son amour d'enfance Magda FRIEDLANDER devenue l'épouse d'un certain Joseph GOEBBELS, il était de retour en Palestine, une région où il s'efforçait de faire rapatrier les Juifs à présent en danger un peu partout et surtout en Allemagne, le pays qui l'avait accueilli en 1914, lui, l'émigré russe.

    On a longtemps attribué cet assassinat aux nazis et à l'époux de Magda, Joseph GOEBBELS, jaloux de l'ascendance qu'avait pu avoir ARLOSOROFF sur celle qu'il venait d'épouser dix-huit mois auparavant avec la bénédiction d'Adolf HITLER. On prétend même que deux émissaires nazis avaient été chargés de le supprimer loin de leurs bases ! Sans néanmoins que l'on suive le raisonnement de Tobbie NATHAN observé dans un ouvrage : Qui a tué Arlozoroff qui voyait Magda GOEBBELS commettre elle-même l'acte avec le concours de tueurs. Jusqu'à ce que surgisse une toute autre piste, celle d'un dénommé STAVSKY, un extrémiste qui sera arrêté et même condamné à mort en 1934 avant d'être gracié puis acquitté faute de preuves suffisantes. Depuis, de nombreuses autres pistes ont surgi mettant même en cause Sima, la propre épouse du leader sioniste. Cette dernière qui avait tout intérêt à ce que la mort d'Haïm reste éternellement un mystère et qu'on l'enterre sans attendre a également semblé être une coupable idéale. D'autant que le couple ARLOSOROFF venait de se disputer et que Sima aurait livré aux enquêteurs des précisions qui, aujourd'hui encore, étonnent nombre d'observateurs. Et plus que les précisions apportées, l'attitude de la dame, notamment après l'agression. Comme le relate dans Meurtre sur la plage, l'auteur russe Léonid GUIRCHOVITCH, pour quelle raison Sima s'est-elle comportée comme elle s'est comportée après cet attentat ? N'importe quelle autre épouse aurait demandé du secours, envoyé quelqu'un chercher une ambulance... Et puis, n'était-elle pas, elle même, en possession d'une arme qu'elle aurait pu cacher dans un sac à main, sac qu'elle aurait dissimulé avant de commettre un tel acte. Pour certains des enquêteurs, quand on veut tuer un homme, on ne vise pas son ventre et l'agression, elle-même, prête à s'interroger. Ce qui est sûr, c'est qu'il reste un certain nombre de zones d'ombre autour de la mort de l'ancien fiancé de la chienne du Troisième Reich Haïm ARLOSOROFF sur cette plage, et que l'on ne saura probablement jamais qui a tué le leader sioniste ce vendredi-là. C'est aussi l'un des seuls faits que l'on a attribué à la perverse Magda GOEBBELS qui ne tient pas la route !

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

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  • Bella Fromm, la meilleure ennemie de Magda, la chienne...

    Bella FROMM, la journaliste allemande d'origine juive, cultivée, auteur d'articles clandestins repris dans Blood and Banquets un ouvrage publié en 1943 aux Etats-Unis (couverture ci-dessus), Bella FROMM (photo ci-contre) a pu y développer les rencontres qu'elle avait faites durant les cinq premières années du Troisième Reich. Issue d'une famille de marchands prospères, elle comptait de nombreuses relations dans la haute société et la monarchie allemandes. Touchée par l'inflation en 1923, elle sera contrainte de donner à 33 ans un autre sens à sa vie et de chercher du travail, alors que, jusque-là, elle avait mené une existence aisée avec les siens.

    Devenue journaliste chez le Berliner Zeitung et le Vossische Zeitung, elle sera très vite amenée à y raconter qui étaient les gens qu'elle rencontrait, parfois dans les cocktails, et qui comptaient parmi les membres les plus influents du Troisième Reich. Elle couvrira aussi par la suite le domaine politique en reine incontestée des potins de salons. Personnalité de tout premier plan de la société berlinoise, elle a longtemps été inattaquable, grâce à ses liens avec les diplomates étrangers dont FRANCOIS-PONCET notre ambassadeur auprès du Reich. Ce sera le cas jusqu'en 1934 et face à un antisémitisme croissant. C'est du reste FRANCOIS-PONCET qui lui confiera à propos de Magda, n'avoir jamais vu une femme avec des yeux aussi froids. Bella FROMM sera d'ailleurs contrainte de quitter l'Allemagne en septembre 1938, peu avant la Nuit de Cristal et d'émigrer aux Etats-Unis, ne revenant occasionnellement dans son pays qu'après la guerre. Elle décédera en 1972.

    16 juin 1933... L'amant de Magda Goebbels est assassiné à Tel-AvivSon opposition de féministe à la dure et maussade Magda GOEBBELS, qu'elle avait croisée en décembre 1932 pendant le bal de l'organisation des femmes allemandes de l'étranger, est connue. Sans doute avait-elle une perception particulière de la façon dont se comportait en société la Frau Doktor Reichsminister avec cette attitude glacée propre à un personnage dénué de la moindre empathie. Ce que cette dernière démontrera, tant avec ses enfants dans le bunker qu'avec son père Richard FRIEDLANDER. Alors qu'elle avait pourtant livré une opinion bien plus favorable sur Emmy GOERING, la seconde épouse du bras droit d'Adolf HITLER. Plusieurs biographes dont Anja KLABUNDE reviennent sur les différends ayant opposé les deux femmes, notamment quand la journaliste évoquera en 1933 la passion de Magda pour le bouddhisme. Pour la célèbre chroniqueuse mondaine, l'épouse du docteur GOEBBELS n'arrivait pas à apprécier la vie luxueuse qui s'offrait à elle et empoisonnait l'existence de son mari par ses continuels caprices. Bella FROMM livrera même dans son Blood and Banquets des impressions sur une autre de ses victimes préférées, le dictateur nazi lui-même, estimant que c'était un être asexué ou impuissant qui trouvait une sublimation sexuelle à travers la cruauté. Quelqu'un capable de se sentir attiré par le charme d'une femme, tout en étant frustré de ne pouvoir y répondre normalement.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0 

     

     

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  • Son père était à la villa des Liébard entre 1941 et 1945...

    Son père était à la villa des Liébard entre 1941 et 1945...Maurice MEYER, le père de l'enseignant d'allemand Gérard (ci-dessus), faisait partie entre 1941 et 1945 de ceux qui, à la villa du Point-du-Jour, à Lyon, chemin de Champvert, secondaient Louis LIEBARD, le maître des lieux. Aux côtés d'autres formateurs comme Jean VERLINE, Roger HERMANN ou Maurice MIELLOT, Maurice MEYER a même souvent fait office de véritable second des époux LIEBARD. A ce titre, il a donc eu en charge la formation de beaucoup de jeunes gens dont les... futurs COMPAGNONS DE LA CHANSON. Et les nombreuses archives conservées par les MEYER donnent un éclairage nouveau sur le début de cette prodigieuse épopée qui a pris naissance en octobre 1941 et qui s'est poursuivie sur fond de traque aux Juifs durant les années d'occupation nazie. Comme nous avions déjà eu l'occasion de le dire ici, fallait-il avoir foi en l'avenir pour ainsi projeter comme LIEBARD l'a fait, aidé au départ, de ses seules relations scoutes ! Cette histoire sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE est d'ailleurs édifiante à plus d'un titre puisqu'elle donne un éclairage nouveau sur ce vivier de talents exceptionnel qu'avait réussi à créer l'ancien assistant du Maître de chapelle de la cathédrale de Dijon.

    C'est sur la destinée de ces hommes de l'ombre que revient Jean-Jacques BLANC dans cet ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE. Parce que beaucoup de points n'avaient pas été suffisamment développés lors de la publication de notre second ouvrage sur les COMPAGNONS de la CHANSON. Conscients de nous trouver soudain face à des témoignages dont peu avaient parlé et qui n'étaient souvent évoqué dans aucune des biographies parues, nous aurions peut-être dû lancer davantage de recherches en 2008. Mais qu'aurions-nous trouvé ? Certainement bien moins d'éléments que ceux que nous avons pu trouver à l'été 2014 qui viennent s'ajouter aux nombreux documents apportés par la Famille MEYER et par les enfants LIEBARD avec lesquels nous avons depuis la fin 2008 beaucoup échangé.

    Un réédition d'ouvrage d'une soixantaine de pages supplémentaires que nous proposons au prix inchangé de 24,90 € et qui plaira, nous en sommes sûrs, à tous ceux qui se passionnent ou se sont passionnés pour cette période fantastique de la Chanson française et aussi pour le Lyon de la guerre. Une période qui accouchera de nombreux talents comme l'humoriste Jacques BODOIN, Marc HERRAND, les CINQ PERES et quelques autres.

    ILS ETAIENT COMPAGNONS DE LA MUSIQUE rééd., Jean-J. BLANC, 978-2-918296-32-4 

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  • Chez les Goebbels, y'avait cinéma tous les jours !

    Si c'est encore un secret pour beaucoup, pour quelques autres, cela ne fait plus de doute : chez les GOEBBELS, il y avait cinéma tous les jours, tellement les divergences et les sautes d'humeur entre les deux époux étaient nombreuses. Remarquez, il n'y a rien là d'extraordinaire chez un homme, Joseph GOEBBELS, qui avait pris en main la production cinématographique du Troisième Reich, présidant aux destinées des studios berlinois de l'U.F.A. Ce qui en revanche pourrait l'être c'est que chez les GOEBBELS, lui comme elle, Magda, on était un tantinet narcissique et aussi, faut-il le souligner, un brin suicidaire. A la moindre contrariété surgissaient parfois des solutions extrêmes... Mais sans doute ces deux êtres avaient-ils été niés dès leur plus tendre enfance, ce qui pourrait expliquer bien des choses au plan comportemental. Il est certain qu'avec de tels parents suicidaires dans l'âme, les six petits GOEBBELS (1) étaient condamnés d'avance et bien avant que leur oncle Adi ne sonne fin avril 1945 la retraite dans son bunker de Berlin, mettant un terme à une expérience dont l'Allemagne mettra quelque temps à se relever ! Beaucoup en sont même aujourd'hui convaincus : les gamins ne devaient jamais savoir ! Ni, qui étaient réellement leurs parents, ces narcissiques dérangés, au-delà de ces magnifiques clichés très propagande, ni ce qu'était le National-Socialisme que leur maman adorée glorifiait tant et coupable d'avoir tué ou envoyé à la mort la plus atroce des millions d'innocents en douze années d'existence !

    Evoquant ce carnage survenu dans le bunker hitlérien, un auteur a parlé dernièrement au micro de la RTBF de "suicide altruiste" ! Comme si Magda GOEBBELS, celle que l'on persiste encore à dépeindre comme une mère idéale, n'avait œuvré avec ses capsules de cyanure, que pour le bien de ses six petits. Alors qu'elle avait déjà eu en tête sept ans plus tôt un tel sacrifice sur cinq de ses enfants déjà nés ! Parce que son propagandiste nazi faisait du "rentre-dedans" à une actrice tchécoslovaque du nom de Lida BAAROVA !

    Magda Goebbels... la fille illégitime de Richard Friedländer !Un suicide altruiste !... En quoi tuer d'autres personnes avec soi pourrait-il être un acte altruiste et considéré comme un acte d'amour ? Certes, s'il s'était agi d'épargner à ces personnes une fin de vie difficile comme aurait pu le faire une mère ôtant la vie à un enfant handicapé, tout aurait pu être compréhensible. Mais reconnaissons qu'on est ici, avec Magda et Joseph GOEBBELS, loin de ce suicide altruiste auquel on voudrait nous faire croire. C'est la britannique Emma CRAIGIE qui, lorsqu'elle évoque dans un ouvrage la fin de vie de la petite Helga, l'aînée des enfants GOEBBELS, parle de son éloignement avec une mère qu'elle ne comprenait plus. Mélancolique et un tantinet délirante, "notre chienne" l'était et depuis déjà un certain nombre d'années. Davantage depuis qu'elle avait vu sa rivale Eva BRAUN gagner le cœur de celui sur lequel elle avait prévu de jeter son dévolu en 1931 et qui lui avait demandé d'être "entière" avec lui. Pour le psychiatre Roland COUTANCEAU, l'empoisonnement des six petits était  un acte totalitaire, celui d'une personne profondément égocentrique, immature et fusionnelle considérant les autres comme une partie d'elle-même. Un propos qui confirme notre sentiment sur cette perverse narcissique qui n'aura tué que pour se sortir grandie d'une épreuve et non jugée si ces six enfants avaient survécu !

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

    (1) Le septième (à droite sur la photo du haut), Harald, né des amours de leur mère avec le gros Günther Quandt, âgé de 25 ans au moment du carnage du bunker et emprisonné par les Alliés, échappera au triste sort de ses demi-frères et sœurs impitoyablement assassinés par leur mère.

    Chez les Goebbels, y'avait cinéma tous les jours !

     

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  • Magda, la chienne... Ne vous fiez pas à Amazon !

    Magda, la chienne... Ne vous fiez pas à Amazon !L'appétit vient en mangeant et l'appétit d'Amazon.fr est désormais connu tout autant que la débrouille utilisée par l'affairiste américain. Pas seulement pour avoir accès à des aides financières non remboursables destinées à soutenir de prétendus emplois promis à des travailleurs français lors d'une implantation sur le sol français, mais aussi en évitant parallèlement de régler les impôts mis à la charge du distributeur par l'Etat français. Chez BNP PARIBAS, cette débrouille a un nom : l'optimisation et la banque, elle-même, est assez friande de ce genre d'astuces utilisées tant au plan fiscal qu'au plan commercial, même lorsqu'elle lui vaut d'être condamnée par les tribunaux US à de lourdes amendes. Ce qui est sûr, c'est que cette débrouille est efficace pour capter un maximum d'achats et des clients qui, abusés par des effets d'annonce, choisissent de ne pas aller voir ailleurs. Notamment lorsque le site trompeur d'Amazon.fr annonce une rupture de stocks alors qu'il n'y a jamais eu de partenariat de conclu ! Ni avec l'auteur, ni avec son éditeur ! 

    Nous avions déjà attiré l'attention dans un précédent article et nous nous voyons à nouveau contraints de dénoncer les méthodes utilisées. Certes, la ficelle est un peu grosse mais cela fonctionne. On doit se dire que ceux qui s'étaient promis d'acquérir Magda, la chienne chez Amazon.fr choisiront de différer leur achat et ce seront autant de ventes qui échapperont de ce fait à la concurrence du géant US et aux libraires !

    Mais pour quelle raison n'avons-nous pas voulu travailler avec Amazon ? Tout simplement parce que le géant américain ne paie pas les premiers livres dont il est doté ni le moindre frais de port ! Et lorsqu'une vente survient, elle n'est réglée qu'à hauteur de 50% du prix du livre et au terme d'un délai anormalement long. Ce qui revient pour un petit éditeur à se mettre complètement dans le rouge si du moins il a choisi de céder à un tel partenariat. Cette pratique assimilée à du dépôt-vente se trouve donc être un dépôt-vente très coûteux puisqu'avec les frais de port, la rémunération d'Amazon coûte 60% à un petit éditeur ! Hors bien sûr la conséquence des délais de règlement supportés !

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  • Comme quelques autres... la rue pour seul abri !

    Comme quelques autres... la rue pour seul abri !Après avoir goûté à la soude caustique à l'âge de dix-huit mois, il y a eu... la rue ! Comme il le dit lorsqu'on évoque cette parenthèse avec lui, "Si certains ne s'en sortent pas et se noient dans les égouts de la vie dans un flot urbain, et si tant est que cela puisse être une vie, j'ai rapporté de ce voyage un sens aigu de la valeur des gens, et des objets simples comme des chaussures ou un sac à dos qui prennent tout leur sens. Lorsque j'étais errant, j'ai eu droit aux rafles des Kapos, et aux rencontres malencontreuses ou fantastiques. Un univers sale, mais qui révèle une faculté d'adaptation précieuse. Encore une fois les dieux sont intervenus en mettant sur mon passage bien des accidents de la vie ! Un chemin sulfureux où les tentations maléfiques sont légion, laissant place au témoignage d'un être balloté par l'extrême, mais toujours vivant.

    L'ouvrage de ses galères enrichissantes, son ouvrage, paraîtra à la mi décembre prochain. Vous pouvez déjà le réserver, ne serait-ce que pour encourager une initiative qui méritait d'être mise en avant ! En pré-vente à 16,50 € jusqu'au début décembre.

    PARFUM DE DIABLE, Edouard DUF, ISBN n° 978-2-918296-43-0 - 18,50 €

     

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  • 1937... Images de l'aveuglement d'un peuple

    Il avait écrit cet ouvrage alors qu'il se trouvait en Angleterre où il s'était réfugié, ne supportant plus ce qu'était en train de devenir l'Allemagne en 1938, pays dans lequel il avait vu le jour trente-et-un ans plus tôt ! Et pourtant, pourtant Sébastian HAFFNER ne le verra pas publié puisque décédé en 1999, ce sont ses enfants qui, retrouvant le manuscrit et ses notes, décideront de donner une suite à ce qui reste un témoignage de tout premier plan ! Celui d'un homme dans la plénitude de ses moyens que ses fonctions d'avocat avant guerre à Berlin et ses propres convictions teintées d'humanisme empêchaient, comme quelques autres, de goûter l'arrivée au pouvoir des nazis. D'autant qu'il venait de perdre une amie juive qui avait émigrée en France, qu'il s'était épris d'une autre Juive, et qu'il avait aussi été élevé dans une famille puritaine de Prusse où l'on avait une certaine idée de ce que doit être le responsable d'une nation !

    Or, l'aura de cet orateur de brasserie était pour HAFFNER parfaitement révulsante pour un Allemand normal ! Il ne manque pas de le détailler : "sa coiffure de souteneur, son élégance tapageuse, son accent sorti des faubourgs de Vienne, ses discours trop nombreux et trop longs qu'il accompagnait de gestes désordonnés d'épileptique, l'écume aux lèvres, le regard tout à tour fixe et vacillant... La plupart des gens qui l'acclamèrent au Sportpalast de Berlin en 1930 auraient probablement évité de lui demander du feu dans la rue ! Mais déjà se montrait ici un phénomène étrange, celui de la fascination ! Je ne sais pas exactement,  écrit-il lorsqu'il évoque ce 30 janvier 1933 qui a vu son pays basculer vers l'horreur et les premières manchettes des journaux , quelle fut la première réaction générale... Je fus glacé de terreur. Certes, c'était dans l'air depuis longtemps. Il fallait s'y attendre. Et pourtant, c'était tellement irréel. Tellement incroyable, maintenant qu'on le voyait imprimé noir sur blanc : Hitler, chancelier ! L'espace d'un instant, je sentis presque physiquement l'odeur de sang et de boue qui flottait autour de cet homme. Je perçus quelque chose comme l'approche à la fois dangereuse et révulsante d'un animal prédateur - une grosse patte sale qui plaquait ses griffes acérées sur mon visage !"

    C'est en cherchant à déchiffrer un document rédigé par un vieux Silésien d'une région devenue depuis la fin de la guerre Polonaise, Prussien lui aussi comme HAFFNER, et en vue de la production d'un témoignage sur ce qu'était la situation des Allemandes avant guerre que, pris au jeu, j'ai voulu savoir comment les jeunes femmes avaient vécu de telles transformations. Aussi bien la plupart d'entre elles que celles qui s'étaient fanatisées. Et, tout naturellement, les critiques aidant, je me suis retrouvé dévorant cet ouvrage de HAFFNER tout en découvrant au passage les méfaits de la propagande et la famille GOEBBELS. Une famille dont j'avais entendu parler en visionnant plusieurs films diffusés sur RMC DECOUVERTE et FRANCE-TELEVISION et que je m'apprêtais à retrouver dans un ouvrage de la biographe Anja KLABUNDE. Il n'en fallut pas davantage pour qu'en passionné, je me lance dans une collecte d'informations et que je me rende compte que le portrait de cette mère idéale qu'était Magda GOEBBELS ne collait pas du tout avec d'autres réalités que l'on avait, semble-t-il, cherché à cacher ou dont l'importance avait été minorée. L'avait-elle été sciemment ou faute d'avoir voulu approfondir certaines données, l'avenir nous le dira forcément un jour ! 

    Louis PETRIAC 

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  •  Une ingestion de soude caustique... Le garçonnet n'avait que 18 mois !

    17 années passées sous le joug du scalpel et la loi de l’Hôpital m’auront volé mon enfance ! Et le temps de goûter à l’implacable bitume de la capitale… Avant que l’internement ne survienne comme un passage obligé, j'arpentais la vie dans la Rue. Un parcours étrange démarrant avec cette tasse de soude caustique, un produit corrosif pour l’organisme, du genre à dissoudre la bidoche d’un gamin de 18 mois ! Ce produit que j’ai avalé sera sans aucun doute la première pierre de l’empire de mauvaises blagues, qui façonnera mon existence. Admis à l’hôpital Necker, celui des Enfants Malades, en 1973 à Paris, le pronostic vital est en question. Mais la vie aux soins intensifs, vécu par un petit être, est loin d’être un étau chirurgical. Il y a les collègues, c'est-à-dire les autres enfants malades, et la joie d’exister, le plaisir d’être à travers un quotidien qui se veut rassurant. Les bons souvenirs, une fois la douleur occultée, la fragilité de la mémoire à l’âge de dix-huit mois font que je possède peu d’éléments ayant trait à ce drame. Cependant mon corps couvert de cicatrices et les manipulations des organes internes, indiquent clairement que les interventions n’ont pas été bénignes. Et si l’espoir de l’entourage fondait comme mon œsophage, la certitude que tout allait bien a pour moi été rayonnante. Une étape admise comme une formalité, de même que la période passée sur les bancs de la capitale, le soleil pour toute couverture, le coude comme oreiller. Dénué de tout sauf de cette force impassible et de cette faculté d’adaptation, face à l’implacable loi de la Rue, je ne m’attendais cependant pas à ce qu’il y ait d’autres surprises.

    C’est de l’un de ces parcours du combattant, car il y en a eu d’autres, dont j’ai voulu parler comme si j’avais à réaliser un documentaire susceptible d’être visionné de l’extérieur. Sans vouloir sombrer dans un narcissisme subjectif, je voulais imaginer ce qu’un petit être est capable de voir tout en étant cloué sur un lit, et donc bien incapable de voir autre chose qu’une chambre d’hôpital. Dans un même temps, le récit engage un point de vue proche de l’insouciance, voire un certain plaisir d’exister. Serait-ce le point de vue d’un innocent ? Quelque part, des esprits malveillants, se seraient-ils penchés sur le berceau un peu trop souvent ? Peut être que le jeu des dieux est conçu avec des règles qui ne nous sont pas accessibles.

    Edouard DUF

    PARFUM DE DIABLE, ISBN n° 978-2-918296-4-23

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  • Pour se procurer Magda, la chienne...

    Certains d'entre vous nous l'ont demandé, qui n'avaient pas vu nos derniers articles, notamment sur les réseaux sociaux et Twitter... Si vous souhaitez vous procurer l'un de nos derniers ouvrages : Magda, la chienne du Troisième Reich de Louis PETRIAC, rien de plus simple !

    Vous pouvez vous rendre chez un libraire qui devrait pouvoir être, assez rapidement, approvisionné. Il serait bien surprenant que vous n'y obteniez pas des conditions de port acceptables, même pour les petites bourses ! Surtout si vous retirez l'ouvrage chez lui ou dans l'un de ses magasins. Certaines supérettes du livre comme DECITRE à Lyon ne facturent que très peu de port. Une recommandation : ne cédez pas au chant des sirènes d'AMAZON.FR car nous ne bénéficions pas d'accord de partenariat raisonnable avec cette chaîne dont les conditions de fonctionnement sont inacceptables pour les petits éditeurs comme nous et qui mettraient en péril notre initiative. Allouer plus de 55% du prix d'un ouvrage à un intermédiaire n'entre en effet pas dans nos possibilités, même avec un coût de fabrication plus que serré sur les petites quantités !

    Sinon, dernière possibilité, celui d'en passer par un achat en ligne effectué directement auprès de nous sur http://decalage-prod-editions.eklablog.com. Sur la gauche de notre page d'accueil, dans l'espace "Pour commander directement chez nous" vous trouverez un bon de commande téléchargeable ! Vous devriez pouvoir recevoir votre livre sous un délai inférieur à trois jours, si vous postez votre commande dès maintenant sans perdre de temps !

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

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  • Magda Goebbels, son flirt avec les Hoover...

    1928... A défaut de neveu, Herbert Hoover (à droite) serait-il celui qui aurait tenté de séduire la sulfureuse Magda ?

     

    Que s'est-il donc passé aux Etats-Unis lors de la visite de l'industriel QUANDT et de son épouse, la vorace Magda, une femme qui n'était pas insensible au charme des "Sugar daddy"? La plupart des biographies qui lui ont été consacrées jusqu'à ce jour relatent même, à l'exception du "polar" de Tobie NATHAN (1), une liaison entre la future Magda GOEBBELS, encore mariée en 1927 à l'industriel Günther QUANDT, et ce "faux neveu" du futur président US Herbert HOOVER. Un Herbert HOOVER que l'on aurait été jusqu'à présenter comme tel, ce dont on ne peut que douter à l'étude des documents religieusement conservés à la librairie du président défunt puisqu'on y retrouve aucune trace de neveu ! Cette suspicion de liaison avec le futur président est d'autant plus défendable que la future égérie du Troisième Reich était déjà à la recherche dans les années vingt d'une sorte de "papy édredon" susceptible de détenir suffisamment de puissance et de pouvoir, comme ce sera le cas un peu plus tard avec le dictateur nazi Adolf HITLER, un homme de douze ans son aîné sur lequel elle jettera son dévolu, sans toutefois arriver complètement à ses fins avec le "Fiancé de l'Allemagne", se contentant de son propagandiste.

    Il était le diable... et le petit ange de Magda, la chienneCe qui est sûr, c'est que tous les faits rapportés demeurent encore étrangement flous. Du moins selon un certain Spencer HOWARD, l'un des responsables aux Etats-Unis de la Bibliothèque présidentielle Herbert HOOVER. J'en fais état dans l'ouvrage que j'ai publié chez Decal'Age Productions éditions le mois passé revenant dans le détail sur ce qui a pu être recensé et qui donne à réfléchir. A défaut de neveu du Président HOOVER, l'auteur russe, Léonid GUIRCHOVITCH va même plus loin, évoquant autre chose dans un ouvrage publié en français chez Verdier en 2015. Les recherches dont il fait état dans celui-ci laisseraient penser, je le cite, "qu'une main intéressée a réussi à effacer presque tout ce qui concernait HOOVER, le secrétaire au Commerce de l'époque..." Comme si on avait voulu effacer toute trace de la relation de la sulfureuse Magda GOEBBELS avec ce futur Président HOOVER ou ses proches ! Pourquoi ? L'avenir nous l'apprendra peut-être un jour. A l'évidence, cette Magda-là, aussi douée que son époux libertin l'était pour manipuler les foules, cache encore bien des secrets. Et c'est ce qui aura rendu motivant le considérable travail de recherche entrepris afin de livrer un peu plus que des données romancées s'inspirant d'une propagande toujours aussi néfaste, soixante-dix ans après. 

    Louis PETRIAC

    (1) Qui a tué Arlozoroff, publié chez Grasset en 2010.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC ISBN n° 978-2-918296-43-0

     

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  • L'échec de La Poste et ses conséquences pour la petite édition

    La hausse vertigineuse du prix du timbre a rapidement eu des conséquences pour le monde de la petite édition. Et, hélas, ça n'est pas terminé ! Les tarifs du courrier augmenteront en effet de 4,7% en moyenne au 1er janvier 2018 et le prix des timbres ordinaires deux fois plus. C'est ce que vient d'annoncer jeudi la Poste en justifiant ces hausses par la baisse des volumes distribués et la nécessité de garantir le service universel. La hausse a été de 3,1% cette année, de 3,6% en 2016 et de 7% en 2015. "C'est une évolution indispensable dans un contexte où les volumes continuent de baisser de façon significative", a indiqué à l'AFP Arnaud TOMASI, chargé de la politique tarifaire courrier-colis à La Poste. "Si l'on veut défendre un service universel de qualité, exigeant, sur un territoire vaste comme celui de la France, on doit ajuster les tarifs." Le courrier traditionnel est en effet, selon lui, toujours plus concurrencé par les e-mails, textos et autres paiements de factures en ligne. La Poste en a transporté 5,2% de moins en 2016, et la tendance est de - 6 à - 6,5% cette année.

    Nous aurions presque envie de demander à M. TOMASI s'il a pris conscience que les engagements de La Poste sur les délais d'acheminement n'étaient plus, ou de moins en moins, respectés. Ainsi un courrier censé aujourd'hui être acheminé en vingt-quatre heures s'il est oblitéré à 0,85 € l'est en 48 heures voire parfois en trois jours, ce qui est trop. Ces tergiversations coupables sont sans aucun doute à l'origine de nombreuses désaffections et il conviendrait que La Poste fasse des efforts de qualité en lien avec ce qu'elle prétend défendre pour que la tendance s'inverse et que beaucoup arrêtent de rechercher d'autres solutions qu'elle n'est plus en mesure à l'heure qu'il est d'offrir pour l'acheminement du courrier. Et le fait de supprimer des machines à affranchir automatisées certaines options comme c'est par exemple le cas en Dordogne à Périgueux ne résoudra pas le problème posé quand on est à la recherche d'un coût affranchissement raisonnable.

    Pour la petite édition, ces manquements et les hausses injustifiées qui sont aujourd'hui appliquées mettent en péril l'acheminement des ouvrages car en dehors d'AMAZON.FR et de quelques grossium qui bénéficient de conditions tarifaires négociées, pour les autres c'est de plus en plus difficile de livrer un ouvrage dans des délais supportables et à un coût qui ne pèse pas trop sur le peu de marge qui subsiste encore sur un ouvrage imprimé en petite quantité. 

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  • Marc Herrand et Yvette Giraud... la rencontre

    Lorsque ma route a croisé la leur au mois de Juillet 2007 et que nous avons commencé à échanger, d'abord par l'intermédiaire de mails, je n'imaginais pas une seule seconde la qualité du lien, que le modeste éditeur que j'étais, venait de nouer avec Marc HERRAND et Yvette GIRAUD ! Marc avait tout de même été le premier directeur musical des COMPAGNONS DE LA CHANSON entre février 1946 et mars 1952 et Yvette l'une des ambassadrices de la Chanson Française à l'étranger et quelle ambassadrice ! Le Japon garde encore aujourd'hui de ce couple un souvenir qui ne s'éteindra jamais. Même après qu'Yvette nous a quittés. 

    Ils évoqueront d'ailleurs tous les deux dans un ouvrage : La route enchantée publié aux Editions du Signe à Strasbourg en 2005 ce qu'auront été leurs carrières respectives avant qu'ils prennent la décision de travailler ensemble et que Marc devienne le pianiste et le chef d'orchestre-arrangeur d'Yvette. Cette complicité avec le Pays du Soleil Levant transparaît du reste dans cet ouvrage magnifique auquel le site des Compagnons de la Chanson. a consacré un article et qui a mis en place un espace marchand qui permet aux internautes d'acquérir ce livre dont très peu de libraires, même spécialisés, connaissent hélas l'existence. 

    Au moment de notre rencontre à Lyon, en décembre 2007, j'avais certes besoin de présenter l'écrit hommage de mon premier auteur à un homme qui était issu d'un ensemble phare de la Chanson française, mais jamais je ne me serai attendu à arriver à un tel niveau d'échanges avec Marc HERRAND et son épouse Yvette GIRAUD. Ni à ce que Marc devienne le préfacier d'ouvrages que j'avais choisi de publier et qu'il soit présent à mes côtés comme il l'a été lors de leur lancement. Il serait inutile d'ajouter que si la biographie que nous consacrons aux Compagnons a pu être conçue, cela est dû une fois encore à l'aide apportée par ce couple émérite. Il était donc tout à fait naturel que je me lance dans d'autres travaux pour évoquer le parcours de ce Marc HERRAND qui me donnait le sentiment de n'avoir pas tout dit à propos d'une existence riche en tous points. Celle d'un musicien inoubliable auquel la Chanson française devait tant de choses !

    Ce sont de tels échanges qui aujourd'hui, parce qu'ils apportent, m'incitent à croire en cette communication de proximité à laquelle je reste profondément attaché même à l'âge de la retraite et qui m'a valu de continuer à apporter mon aide à une nouvelle société décidée à promouvoir ce que j'avais créé. Parce qu'avec des personnalités comme Marc HERRAND, son épouse et quelques autres j'avais le sentiment de pouvoir parler de ce qui me tenait à coeur comme je l'aurais fait avec des amis. Des amis capables d'avoir régulièrement un égard pour les autres en leur souhaitant, par exemple, tout simplement, un bon anniversaire ou en se réjouissant pour eux d'un succès obtenu. Si hélas, Yvette GIRAUD nous a quittés, je n'oublie pas !

    Louis PETRIAC
        

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