• Robert Sudey, un maquisard à l'aise avec les paysans et le monde rural...

    Un maquisard à l'aide avec les paysans et le monde rural...

    Fléché, Robert Sudey en 1944 au sein de son bataillon de maquisards... Il n'avait que 19 ans !

    Un maquisard à l'aide avec les paysans et le monde rural...

    Dans son ouvrage : Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne, publié chez Decal'Age Productions éditions, l'ancien maquisard trélissacois, Robert SUDEY, décédé dernièrement à 95 ans, était revenu sur ses premières attributions et sa découverte de ceux qui avaient choisi de bouter l'occupant nazi hors de France. C'est vrai qu'à moins de vingt ans, le jeune homme qu'il était alors avait découvert tout un univers qui était comparable à ce qu'il attendait de ce monde avec lequel il avait appris à se familiariser l'année précédente dès son incorporation au 27ème RA d'Annecy et qu'il avait dû quitter sans prendre part à l'affrontement mémorable des Glières avec les nazis..

    « Je reconnais, dit-il, que le courant passait bien avec les époux Chateaureynaud (1) et je pense pouvoir dire que Madame Chateaureynaud m'avait pris en sympathie. Sans doute la perte de l'un de leurs enfants d'un âge égal au mien avait-elle incontestablement contribué à notre rapprochement. Proche, je l'étais également de pas mal d'autres personnes et du monde rural. Ce sont ces excellentes relations développées, aussi bien avec les citadins qu'avec les gens de la campagne, qui m'ont toujours permis d'être parfaitement admis chez ces derniers. Il est vrai que mes origines paysannes m'y avaient aidé. Je connaissais parfaitement les animaux et quel pouvait être le travail de la ferme. Si je n'avais pas le permis de conduire un véhicule, j'avais en revanche celui de conduire le bétail. Je savais traire les vaches et faire les labours en m'aidant des chevaux. Et puis, il y avait ce patois, encore très en vogue à ce moment-là en Périgord comme dans beaucoup d'autres contrées françaises. Nous n'avions pas été à l'école bien longtemps et ce patois permettait à nombre de paysans de communiquer entre eux. Et si je ne le parlais pas correctement, je le comprenais. Cela me permettra par la suite de deviner bien des choses en écoutant les gens de la campagne et notamment de juger quels étaient ceux qui étaient partisans de la Résistance et ceux qui étaient opposés aux thèses que je servais. Etre en mesure d'échanger en patois ce sera d'ailleurs la possibilité de lever bien des oppositions, surtout que le paysan est réputé être méfiant. Mais est-ce être méfiant que de pouvoir s'appuyer sur un sixième sens, deviner mieux les autres et donc faire davantage attention à eux ? Parce qu'on sait lire leurs pensées et donc voir aussi leurs éventuels travers ».

    Vous pourrez vous procurer cet ouvrage en vous rendant dans notre boutique en ligne.

    Chateaureynaud sera au départ responsable de l'acclimatation du jeune Sudey.

    MA GUERRE A MOI, RESISTANT ET MAQUISARD EN DORDOGNE, Robert SUDEY, ISBN 978-2-918296-23-2

     

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