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Par decala le 18 Novembre 2024 à 07:41
Le document de Philippe KOHLY consacré à Edith PIAF et diffusé sur FRANCE 3 évoquait ses succès et ce "Non, je ne regrette rien" écrit pour la grande chanteuse en 1960 sur un texte de Michel VAUCAIRE et une musique de Charles DUMONT. Une composition qui aura permis à Charles, 95 ans aujourd'hui, de connaître enfin le succès après des débuts plus difficiles et de bénéficier de son soutien, alors qu'elle l'avait auparavant longtemps brocardé. Dans un interview réalisé par TV5 Monde, Charles revient sur les moments forts vécus durant une longue carrière et sur son amitié avec Edith PIAF dont il parle toujours ému aux larmes.
C'est son portrait que nous vous proposons de découvrir ou de redécouvrir. Il avait longtemps été proposé par Louis PETRIAC dans la galerie des knols. Vous aurez l'occasion de le retrouver désormais quand vous le voudrez dans notre galerie des aînés émérites (en bas à gauche de la page d'accueil de ce site).
Hélas, Charles DUMONT vient de nous quitter, il avait 94 ans !
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Par decala le 14 Novembre 2024 à 10:44
Enseignant à Sevran en Seine-Saint-Denis et universitaire, il y pensait depuis quelques temps déjà à cet hommage Cédric (ci-contre), avant de se lancer dans l'examen de documents qui avaient été retrouvés en Périgord. Sans toutefois que l'on s'y soit attardé jusque-là.
Il aura fallu que se présente l'occasion de publier d'autres ouvrages chez Librinova dans un domaine différent pour que Cédric BOULOGNE se lance finalement dans un travail assez conséquent propre à ranimer le passé. Lui qui avait si peu connu ce grand-père, il lui avait donc fallu se lancer dans un travail de longue haleine en vue de déchiffrer des messages, ceux de lettres que ce dernier avait écrites aux siens entre 1943 et 1945. Parfois pour crier sa détresse comme cette lettre ci-dessus que l'auteur avait gardée. Une lettre conçue le 9 août 1943 juste après que Gabriel BOULOGNE a dû rejoindre le pays des Sudètes, le Sudetengau dont les nazis avaient fait l'une des premières régions annexées en Tchécoslovaquie en 1938, pour y effectuer son service du travail obligatoire (STO) dans une usine où l'on concevait des ustensiles et des productions en bakélite. A son retour, traumatisé, il observera une sorte de mutisme et ne parlera jamais aux siens du cauchemar vécu pendant deux ans ! Comme il le confessera, cela restera l'un des plus mauvais moments de sa vie. Cette lettre ci-dessus écrite à Proschwitz en août 1943 traduit du reste bien le cafard que vivait cet homme qui avait dû tout quitter à l'âge de vingt ans pour répondre à cette réquisiition des nazis sans, précisons-le, qu'il s'agisse d'un volontariat.
La motivation de Cédric BOULOGNE tient surtout à l'envie d'avoir pu dépasser les silences de ce grand-père qui donnait pourtant le sentiment d'être au bord de la révolte avec ses "Vive la France" d'août 1943 et qui avait très mal vécu à son retour le fait d'avoir été considéré comme un collabo. Cet homme est décédé à 89 ans en 2011. Son ouvrage paraîtra à la mi décembre, juste avant les fêtes et vous pourrez le trouver dans notre boutique en ligne.
LETTRES D'UN DAMNE AU COEUR DE LA MACHINE NAZIE, Cédric BOULOGNE, 184 p. ISBN 978-2-918296-61-4
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Par decala le 10 Novembre 2024 à 10:01
Inoubliable : Le virtuose Rostropovitch et son violoncelle en concert au moment de cette chute du mur !
Sans être le thème principal de notre publication : La bouteille de goutte de Guillaume FERRAND, nous dirons que la chute du mur de Berlin dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989 aura sans doute facilité les retrouvailles des deux protagonistes de l'histoire. Car, il n'est pas sûr que le vieux Wilhelm OTTO qui était devenu par la force des choses un citoyen vivant dans un pays communiste aurait pu envisager un tel déplacement en France dans la Sarthe à l'été 1993 s'il n'y avait pas eu de processus de réunification d'engagé en 1989 entre les deux Allemagne ! L'auteur revient d'ailleurs sur les multiples interrogations que s'était posé l'ancien prisonnier allemand quand sa décision de retrouver les CHOLLET en France avait émergé cet été-là. A un peu plus de quatre-vingt ans, n'était-ce pas un peu tard pour programmer de telles retrouvailles ? Certes, il leur avait promis de revenir un jour mais dans cette Sarthe qu'il avait quitté libre à l'été 1948 pour rentrer dans ce qui restait de son pays quarante-cinq ans plus tôt, est-ce qu'il y retrouverait Albert et Irène CHOLLET et tous ceux qui lui avaient redonné une seconde chance et de croire en des lendemains plus favorables ?
En lisant l'ouvrage un autre sentiment émerge : celui que le vieux CHOLLET en mauvaise santé attendait de revoir son ami Wilhelm OTTO qu'il avait rebaptisé Willy avant de s'éteindre ! C'est même l'un des aspects les plus bouleversants de cet ouvrage qui en compte quelques-uns et que nous vous invitons à découvrir, ne serait-ce qu'en vous rendant dans notre boutique en ligne !
LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, ISBN 978-2-918296-48-5
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Par decala le 9 Novembre 2024 à 07:10
Soucieux de retrouver une certaine cote auprès de son mentor Adolf HITLER et de satisfaire davantage les attentes de son épouse, la perverse narcissique Magda après ses turpitudes avec l’actrice tchèque Lida BAAROVA, Joseph GOEBBELS (ci-contre) s'est servi le 9 novembre 1938 de l’assassinat à Paris d'un diplomate allemand Ernst von RATH, par un jeune juif polonais Herschel GRYNSZPAN pour dénoncer un « complot juif » contre l'Allemagne. Ce 9 novembre reste dans les annales comme celle d'une nuit de terreur que connaîtra le demi-million de Juifs encore présents en Allemagne. Un fait qu'il n'est pas inutile de rappeler au moment où recommencent à croître les actes antisémites. Cette nuit-là, l'Allemagne s'embrasera, quatre-vingt-dix Juifs périront et les nazis en déporteront plusieurs nouveaux milliers vers les camps de la mort. Les pogroms commis par les milices paramilitaires du parti nazi, les sections d'assaut (Sturm Abteilung ou SA) voire les Jeunesses Hitlériennes ne verront pas la population y participer, mais sans que celle-ci se porte néanmoins au secours des nombreux Juifs persécutés. Les nazis, par cynisme, donneront à l'événement le nom poétique de « Nuit de Cristal » en référence aux vitrines brisées. 267 synagogues et plus de 7 500 commerces juifs seront détruits. Comble de l'affaire, la communauté juive se verra taxée d'une énorme amende pour cause de tapage nocturne ! Cette "Nuit de cristal" sera parfaitement évoquée dans la série télévisée HOLOCAUSTE diffusée au début des années quatre-vingts, et elle a aidé à comprendre quel avait pu être l'énormité de cet acte de destruction commis par les nazis sous les yeux d'une population qui a souvent laissé faire sans réagir.
Après l'adoption des lois de Nüremberg en 1935, il était évident que le ministre de la Propagande de HITLER voulait accélérer l’exode des Juifs en vue de créer progressivement un Reich sans Juifs. Six semaines après les accords de Munich qui lui ont livré la Tchécoslovaquie, et après l'annexion de l'Autriche, le Führer voyait aussi dans cette opération l'occasion de montrer sa force tant aux Français qu'aux Anglais et de rappeler aux Allemands qu'il n'entendait pas se satisfaire de ce qu'il avait déjà arraché aux uns et aux autres.
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Par decala le 4 Novembre 2024 à 18:34
REMISE A JOUR HIVER 2024/2025
Dans notre catalogue que nous allons remettre à jour s'ajoutent, bien entendu à ces quelques ouvrages dont vous allez pouvoir découvrir la couverture, tous les autres continuant à s'écouler et tous ceux publiés à compte d'auteur que leurs auteurs ont choisi de commercialiser et qui nous ont valu d'intervenir sous une forme ou une autre (suivi de souscription, saisie et mise en page des éléments voire création de site de promotion) et auxquels nous avons consacré un ou plusieurs articles lors de leur publication. Au total, pas loin d'une quarantaine d'ouvrages provenant en majorité d'un catalogue libéral créé par Louis PETRIAC.
Soit, au total, plus de soixante-dix ouvrages depuis 2006 et la création du label DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions dont notre nouvelle société a repris la gestion en 2017 car certains ont été conçus pour un usage privé et souvent familial.
La plupart de ces ouvrages, si vous souhaitez vous les procurer, vous pourrez désormais les retrouver dans notre boutique en ligne.
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Par decala le 4 Novembre 2024 à 13:00
Un premier dossier de presse de l'ouvrage de Cédric BOULOGNE qui va être publié le mois prochain vient d'être mis en ligne qui sera régulièrement mis à jour !
Vous avez d'ores et déjà la possibilité de le découvrir !
LETTRES D'UN DAMNE AU COEUR DE LA MACHINE NAZIE, Cédric BOULOGNE, ISBN 978-2-918296-61-4
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Par decala le 1 Novembre 2024 à 11:19
Le seul tort qu'aura eu ce jeune homme issu de Dordogne sera d'avoir eu vingt ans en 1943, une année où malheureusement pour des tas d'autres jeunes gens comme lui, les nazis avaient décidé de leur imposer un Service du Travail Obligatoire et de les envoyer travailler dans leurs usines en Allemagne ou dans des pays qu'ils avaient annexé ! Lui, Gabriel, ce grand-père dont l'auteur évoque ici son périple en territoire nazi durant un STO imposé, c'est dans la région des Sudètes en Tchécoslovaquie qu'il atterrira ! Une région qu'Adolf HITLER venait d'annexer en mars 1939 après avoir fomenté machiavéliquement une révolte frontalière quelques mois auparavant !
Ce qui a sauvé ce Gabriel, un garçon encore à la fleur de l'âge mais heureusement assez débrouillard, sera d'avoir pu garder un lien avec les siens en racontant dans des lettres, avec son style à lui (photo ci-contre), ce qu'il vivait dans cette région des Sudètes. Avec parfois des jours sans, miné par un moral défaillant ! Juste histoire aussi de se tenir informé malgré la censure d'une situation dont, évidemment, on ne parlait pas en pays tchèque ! Et pour cause, surtout à un moment où, après l'été 43, la débâcle nazie était proche ! Les troupes allemandes ne venaient-elles pas de subir après le rude hiver de Stalingrad une nouvelle défaite majeure à Koursk en Ukraine ? Heureusement, il y avait les autres, ceux qui, comme lui, enduraient ces travaux forcés et avec lesquels il oubliait les épreuves. Ces lettres écrites par un tout jeune homme témoignent de ce qu'a pu être cet emprisonnement, même si ces jeunes gens étaient rétribués, ce qu'on leur reprochera du reste à leur retour en France, les assimilant souvent à des volontaires, alors qu'il n'en n'était rien. Beaucoup demanderont d'ailleurs légitimement des indemnisations pour avoir subi une telle contrainte et avoir dû quitter les leurs et aussi, quelquefois, un emploi. Tant auprès de l'Etat français qu'auprès de l'Allemagne. Certes, beaucoup diront que le jeune Gabriel aurait pu rejoindre le maquis, mais cela aurait été accepter de mettre en danger les siens, car les nazis et le gouvernement d'un tordu du nom de LAVAL avaient été clairs et que des représailles auraient pu attendre les familles des réfractaires.
Ce témoignage qui sera proposé le mois prochain pour les fêtes et sur lequel nous reviendrons a été conçu par un enseignant de Seine-Saint-Denis, Cédric BOULOGNE pour que l'on sache ce qu'avait pu subir son grand-père en 1943 et 1944 puis à son retour en 1945. Comme quelques autres qu'on traitera en véritables traîtres ! Nous avions déjà eu l'occasion de publier en 2019 un premier ouvrage sur un autre Jeune adolescent face à la guerre, Jean RODON qui avait même, lui, subi des violences durant son STO.
LETTRES D'UN DAMNE AU COEUR DE LA MACHINE NAZIE, Cédric BOULOGNE, ISBN 978-2-918296-61-4
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Par decala le 30 Octobre 2024 à 15:30
Il avait critiqué le Professeur MONTAGNIER en avril 2020 et il s'appelle Laurent ALEXANDRE. Chirurgien-urologue de formation, c'est l'un des hommes dont l'appétit ne se dément plus, surtout depuis qu'après avoir créé le site Doctissimo il a revendu ses parts avec une forte plus-value voire depuis qu'il détient une participation de 28% dans le média LA TRIBUNE et qu'il détient une dizaine d'autres sociétés. On dit également qu'il fréquente assidûment les allées du pouvoir et qu'il entretient de très bonnes relations avec des gens comme notre Président JUPITER 1er qu'il a soutenu en 2017, Jacques ATTALI ou Alain MADELIN. Seulement l'ennui c'est qu'il professe des théories nazies aux relents d'eugénisme auxquelles il semble très attaché et que le film #hold-up vient de reprendre, théories qui tournent souvent autour de la qualification de certains êtres. Ce qui n'a pas manqué de faire bondir certains de ceux qui avaient vu un film qui a très vite disparu de la toile et qui confirme que les nazis sont à nouveau aujourd'hui et plus que jamais aux portes du pouvoir. Ne serait-ce qu'avec l'un de leur leader, Klaus SCHWAB. D'autant plus que l'homme est parfois présenté à tort comme un complotiste, ce qu'il n'est en rien.
Lors d’une conférence en janvier 2019 donnée devant les élèves de l’école Polytechnique (extrait ci-dessous), cet homme influent a carrément affirmé que les Gilets jaunes étaient des « INUTILES » et des êtres intellectuellement inférieurs, incapables de comprendre les enjeux du monde actuel. On a pas entendu le nom de "Sous-hommes" mais on n'en était pas très loin. Avec un ton de prédicateur d’Apocalypse, il a évoqué les looser que sont certains d'entre nous. L'homme a également publié plusieurs romans d'anticipation sur le thème du transhumanisme édités chez Naïve, teintés de racisme et d'eugénisme, remplis de scènes sexuelles abondamment détaillées, et dont une sociologue a qualifié l'écriture de vulgaire, déclenchant stupeur et hilarité. Un reportage à faire frémir dont certains extraits avaient été repris par BARNIERAS.
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Par decala le 29 Octobre 2024 à 18:37
Un deuxième site exploité par notre nouvelle société DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS a été créé en 2017 animé par nos bénévoles et passionnés : CERTITUDES, où nous nous efforçons de développer, un peu plus régulièrement depuis l'été 2018, des tribunes et des échanges en lien avec des publications qui ont vu le jour sous notre label ou dont on a beaucoup parlé ailleurs (témoignages historiques, faits divers, récits...). Nous y évoquerons aussi des personnalités qui ont fait la une de l'actualité et des drames qui auront fait réfléchir. Avec, souvent des extraits vidéo et des reportages qui interpellent aidant à mieux comprendre ! Vous y retrouverez déjà une bonne centaine d'articles évoquant ces profils et des faits, pas seulement historiques, ayant défrayé l'actualité au cours des années ou des décades passées.
Vous pouvez, bien entendu, vous abonner à la newsletter de ce nouveau site afin d'être sûrs de ne pas manquer un seul des articles diffusés en vous rendant dans l'espace consacré situé à la gauche de la page d'accueil de ce site. Ce sera le plus sûr moyen de soutenir nos efforts.
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Par decala le 27 Octobre 2024 à 09:33
Contrairement à ce qu'il avait indiqué à Charles TRENET dans les années soixante, ce n'est pas en 1941 mais en 1942 que Jean BROUSSOLLE avait rencontré la première fois à Clermont-Ferrand certains de ceux qui allaient par la suite devenir des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Des jeunes gens parmi lesquels figuraient déjà des garçons comme Jean-Louis JAUBERT, Marc HERRAND qui n'avait pas vingt ans et le Petit Rouquin Jean ALBERT ! Avec leur mentor de l'époque, Louis LIEBARD, ils effectuaient l'une de leurs toutes premières tournées en Auvergne après une courte formation initiale.
De cette première entrevue avec eux à Clermont, Jean BROUSSOLLE tirera une première réflexion sur l'opportunité de créer ensuite chez eux ces fameux sketches qui contribueront à la reconnaissance d'un certain savoir-faire. Grâce aussi à l'appoint d'un élément comme Guy BOURGUIGNON qui avait une expérience consommée de la comedia del'arte. Tout les poussait vers la réussite dans cet exercice : une soiide formation acquise chez LIEBARD dans son vivier lyonnais du chemin de Champvert et le fait que tous ces garçons avaient une formidable envie de se distinguer ! Ce qu'ils démontreront déjà lors d'une tournée américaine en interprétant un premier sketch L'Ours grâce à la maestria d'un certain Marc HERRAND.
Ceux qui avaient pu se procurer le DVD sorti sur les COMPAGNONS DE LA CHANSON en 2013 retrouveront cet entretien que Jean BROUSSOLLE avait eu avec Charles TRENET au début des années soixante. Un entretien où il parlera aussi de ces tout premiers sketches, qu'il s'agisse des Tourlourous, des Perruques ou du Violon de Tante Estelle... Un grand moment dont Louis PETRIAC parle abondamment dans l'ouvrage qu'il aura consacré en 2016 à ce Duo Magique constitué de Jean BROUSSOLLE et de Jean-Pierre CALVET. Un ouvrage qui a été récemment réimprimé et qui est disponible dans notre boutique en ligne.
Jean-Pierre CALVET et Jean BROUSSOLLE, LE DUO MAGIQUE des COMPAGNONS DE LA CHANSON, C. FOUINAT et L. PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-40-9
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Par decala le 21 Octobre 2024 à 10:24
Henri-Gabriel BOULOGNE (en photo ci-contre) n'avait que vingt-ans quand, à la fin du mois de juin 1943, il a dû gagner la Tchécoslovaquie des Sudètes à Brüx pour y travailler dans le cadre d'un STO mis en place par le responsable nazi Ernst SAUCKEL, celui que l'on avait surnommé « le négrier de l'Europe », avec, il est bon de le préciser, la complicité d'un certain Pierre LAVAL et du gouvernement pétainiste de l'époque ! Dans un ouvrage qui devrait pouvoir être publié au début de l'année 2025, son petit-fils, Cédric BOULOGNE, raconte ce qu'a dû endurer ce grand-père qu'il n'a pratiquement pas connu car il a pu recueillir un certain nombre de lettres écrites de la main de cet aïeul qu'il adressait régulièrement aux siens. Des lettres où éclatent, parfois, des moments de désespoir liés à l'attente de colis et de lettres de ses parents qui lui arrivaient difficilement et qu'il avait pris soin de numéroter pour bien suivre leur acheminement. Un témoignage intéressant qui aide à mieux cerner quelles auront été les obligations souvent injustes mises à la charge de ces jeunes gens dont le seul tort aura été d'avoir eu vingt ans en 1943 et d'avoir répondu aux diktats nazis pour épargner les leurs !
LETTRES D'UN DAMNE AU COEUR DE LA MACHINE NAZIE, Cédric BOULOGNE, ISBN n° 978-2-918296-61-4
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Par decala le 11 Octobre 2024 à 09:47
Ce sale gosse (Petit aux côtés de cette mère si protectrice, Photo du haut), comme l'avait surnommé notre auteur Louis PETRIAC, avait-il peur de sa mère ? Cette mère qui avait toujours su le protéger face à un père qu'elle avait décrit comme étant un homme violent qui l'avait brutalisée et qu'il avait prévu de retrouver ce fatidique 3 juin 1974 dans les environs de Marseille ? On peut effectivement se poser la question, tant son attitude au fil des événements a pu laisser à désirer, de son arrestation à Nice jusqu'à sa condamnation à mort de mars 1986 devant les Assises d'Aix-en-Provence. Il est vrai qu'à l'étude des faits beaucoup de choses interpellent dans la défense qu'avait choisi d'adopter le jeune Christian RANUCCI ! Aussi bien face à son avocat le jeune Jean-François FORSONNEY et ce "obligatoirement" que face à sa mère Eloïse MATHON qu'un enquêteur avait même soupçonné d'être une gagneuse qui faisait régulièrement le tapin. Ce qui le fera revenir sur des aveux qu'il avait pourtant fait devant les enquêteurs de l'Evêché de Marseille après les accusations d'Aline AUBERT et, plus grave, proférer des éléments qui le perdront à l'encontre de ceux qui devaient le juger aux Assises ! Déjà après son accident, en rentrant chez lui le 3 juin au soir Christian n'avait pas voulu alerter sa mère ni lui raconter ce qui lui était arrivé dans cette champignonnière ! Comme si le petit garçon qu'il était resté, gauche dans ses attitudes, avait craint d'être réprimandé par cette maman trop protectrice qui finissait pourtant par lui pardonner tous ses caprices. Quels qu'ils soient ! Ne l'avait-elle pas rabroué une première fois à propos de la conduite de ce coupé Peugeot en le privant un temps de ma conduite de cette voiture ? Il n'avait d'ailleurs pas été question qu'il lui dise avant son escapade de la Pentecôte 1974 quelle avait été son intention de retrouver ce père dont il avait été privé enfant ! Ah, cette maman qui avait voulu trop protéger son gamin, est-ce qu'elle n'en n'avait pas finalement fait une nouille ? Un gosse qui avait peur de tout ? Et quelqu'un peur aussi d'être pris pour un monstre, ce monstre qu'il n'était pas même s'il avait voulu emmener cette petite fille faire un tour avec lui ?... Mais l'avait-il tuée ?
Saura-t-on un jour ce qui a pu véritablement se passer ce maudit lundi de Pentecôte ? Même notre auteur se le demande, qui continue à se poser bien des questions. Cela étant, fallait-il condamner ce sale gosse à avoir la tête tranchée ? Non, assurément non !
L'ouvrage de notre auteur est proposé dans notre boutique en ligne.
CHRISTIAN RANUCCI, CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE ?, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-59-1
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Par decala le 6 Octobre 2024 à 07:22
Qui ne connaît pas Christine KELLY aujourd'hui ? Surtout depuis que son émission Face à l'info atteint chaque soir des sommets sur la chaîne CNews ? Ne serait-ce que grâce à la présence à ses côtés de gens que l'on ne présente plus comme les journalistes et écrivains Marc MENANT et Charlotte d'ORNELLAS. Aussi l'entretien qui suit est-il intéressant et il l'est même à double titre ! Déjà parce que nous approchons des élections américaines aux Etats-Unis et qu'il était intéressant d'avoir l'opinion de Christine à propos des deux candidats que sont Donald TRUMP et Kamela HARRIS et parce qu'en France nous avons à faire face depuis quelque temps à une véritable levée de boucliers de l'extrême gauche quant à la liberté d'expression. Et, visiblement, le ton observé sur CNews dérange mais, question que s'est posée Christine KELLY, cette vérité dérangerait-elle pour qu'on entreprenne de ne pas tout dire ?
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