• Ah que tu vas nous manquer l'artiste !

    Ah que tu vas nous manquer !  Ah que tu vas nous manquer l'artiste !

    C'est toujours triste de voir partir un grand artiste et Johnny HALLYDAY était de surcroît l'un des symboles de ce qu'on peut faire de mieux en termes de respect du public. Un public qui lui sera d'ailleurs resté fidèle jusqu'au bout, le défilé de sa dépouille jusqu'à l'église de La Madeleine en témoigne. Une présence respectueuse qui rappelle ce qu'avaient été les obsèques de la grande Edith PIAF en octobre 1963 que tout un peuple avait également accompagnée jusqu'à sa dernière demeure du Père-Lachaise parisien. Parfois dans une bousculade restée dans les mémoires des plus vieux d'entre nous, parce qu'on ne voulait rien manquer d'un défilé que très peu de caméras étaient en mesure de filmer, ce qui est aujourd'hui sensiblement différent avec la multiplication des médias et des moyens de télédiffusion.

    Je n'avais que quatorze ans en octobre 1963 et, cinquante-quatre ans plus tard, l'histoire se répète avec cet artiste hors du commun qui avait su, tout comme la grande PIAF, tisser un lien étroit avec un public, son public, un public de plusieurs générations. Au-delà même de ce que pouvait être le mal que ces deux grands artistes auront enduré à la fin de leur existence, ils seront HALLIDAY comme PIAF restés fidèles à ce public jusqu'au bout et l'extrême limite de leurs forces.

    Ah que tu vas nous manquer l'artiste !

    Louis PETRIAC

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