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Magda Goebbels et ses enfants, ses chers objets ! Elle les tuera !
"... Ma vie durant, j’ai connu tout ce qu’il y avait de plus beau, de plus admirable, de plus noble et de meilleur. La vie dans le monde qui vient après le Führer et le National-Socialisme ne vaut plus la peine d’être vécue, c’est pourquoi j’ai aussi pris les enfants. Ils sont trop bien pour cette vie à venir et Dieu miséricordieux me comprendra, si je leur donne moi-même la délivrance... Hier soir le Führer a détaché sa décoration en or du Parti et me l’a épinglée. Je suis fière et heureuse. Dieu, faites qu’il me reste assez de force pour accomplir le plus dur et ultime geste. Nous avons encore un but : fidélité jusqu’à la mort du Führer..."
La mère idéale du Troisième Reich avait une vision quelque peu déformée de ses obligations de mère. On a même dit qu'elle considérait ses enfants comme des objets, ce qui pourrait expliquer selon l'écrivain et psychiatre Tobie NATHAN, qu'elle ait pu choisir de "les prendre avec elle" pour reprendre les propres termes de sa dernière lettre écrite fin avril 1945 à son fils aîné Harald QUANDT avant qu'elle les tue. Après tout, puisqu'ils étaient à elle, n'avait-elle pas le droit de décider s'ils pouvaient vivre ou pas au terme d'une enfance passée aux côtés du monstre qu'elle était et qu'ils auraient forcément découvert un jour plus vrai que nature ?... Si du moins cela n'avait pas déjà été le cas d'Helga, sa fille aînée qui, selon certains observateurs, ne s'entendait plus avec sa mère.
Cette lettre à Harald (extraits ci-dessus) qui a été retrouvée montre aussi quel est le degré d'empathie de cette mère pour ses six enfants, alors qu'elle est sur le point de les tuer. C'est l'illustration de quelqu'un habitué à tout ramener à elle ! Relisez-là ! Alors que se prépare un drame et une tuerie barbare, elle n'y évoque que la distinction reçue la veille de son terrible choix des mains même de ce Führer, cette médaille qu'il portait sur le revers de son veston et qu'il a choisi d'épingler sur son chemisier. Sans même avoir une pensée pour les six petits innocents qu'elle s'apprête à sacrifier ou quelques mots et regrets à leur égard. Comme si le reste pouvait encore avoir une quelconque importance à ses yeux de perverse égarée ! On croirait rêver !
C'est le portrait revisité de ce monstre dénué d'empathie que les historiens n'ont jamais voulu prendre en compte que livre dans son ouvrage notre auteur Louis PETRIAC que vous pourrez commander en vous rendant sur notre boutique en ligne !
MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, 978-2-918296-43-0
Tags : enfants, vie, fuhrer, mere, tue
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