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Eté 1938... Jean, adolescent, ignore encore ce qui va arriver. Il raconte
La famille RODON (ci-dessus) jouit encore en ces années d'avant-guerre d'une relative tranquillité. Madame RODON mère tient la maison et finit d'élever ses deux enfants Denise et Jean et Monsieur RODON père est métreur. Au Blanc-Mesnil où ils ont trouvé à se loger après avoir fait édifier une modeste demeure, personne ne se doute encore qu'une bourrasque va survenir, qui empêchera le jeune Jean de poursuivre ses études et de connaître ses premiers tourments amoureux avec la petite Sophie avec laquelle il avait projeté de se marier probablement dès l'été 1943. Et pourtant, pourtant en cet automne 1938, combien de jeunes gens vont-ils devoir redéfinir leurs priorités, même après la signature des "accords de la honte" et les promesses de voyou d'un certain... Adolf HITLER.
Jean RODON qui vivra à la fin de sa vie en Périgord se souvient encore de cette difficile rentrée 1938 et du choix qu'il avait cru devoir faire, préférant travailler alors qu'il aurait pu poursuivre ses études, au risque qu'elles handicapent pécuniairement toute la petite famille. En décembre 1939, il deviendra tourneur dans un atelier de mécanique générale de collabos du 3ème arr. de Paris où il apprendra à supporter ceux qui étaient déjà prêts à toutes les compromissions possibles.
Il lui fallait en parler un jour et raconter ce qu'il avait vécu, lui, le neveu du député communiste Henri LOZERAY. LOZERAY sera arrêté peu après la signature du pacte germano-soviétique puis emprisonné et c'est pour ne pas attirer l'attention des nazis qu'il choisira d'accepter de répondre à un embrigadement au STO. C'est ce Journal d'un adolescent face à la guerre que vous allez pouvoir désormais vous procurer en visitant notre boutique en ligne.
JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, 978-2-918296-46-1
« C'était en août 2006, il venait de décider de devenir éditeur...Négations... Un polar noir pour les amateurs »
Tags : jean, 1939, rodon, adolescent, raconte
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