• C'était en août 2006, il venait de décider de devenir éditeur...

    C'était le 12 août 2006, Louis PETRIAC venait de décider de devenir éditeur et de publier un premier ouvrage. Allait suivre cette justification ci-dessous. Il fallait expliquer à ceux qui le connaissaient déjà pour quelle raison il avait soudain choisi de compléter sa palette d'écrivain public de la sorte et de publier, pas forcément les seuls ouvrages dont il était l'auteur. Un sacré pari car les moyens n'étaient guère conséquents. Une très vieille dame appréciant notre belle langue, qui lui avait confié ses premiers travaux de mise en page et qui avait assisté un secrétaire d'Etat, l'aidera. Un site venait d'être créé qu'il avait d'abord choisi de concevoir en partenariat avec Over-blog. Il le tiendra jusqu'en 2016 avant que nous reprenions son concept et ce site avec, assez souvent son concours. Reste également ce premier ouvrage dont nous avons repris la diffusion et qui est toujours disponible chez nous.

    Pourquoi l'édition ? C'est en substance la question que s'est posé Louis PETRIAC quand il s'est agi d'aller vers ce qui lui paraissait être le prolongement d'une activité qui lui vaut depuis mainte-nant seize ans d'être confronté au domaine de la communication.

    Au-delà de la passion (ISBN n° 978-2-952411-7-21), aborde ce cheminement tout en étant aussi un témoignage sur la profession d'Ecrivain Public. Si celle-ci est connue, elle l'est pourtant trop vaguement par le public et, plus grave encore, par ceux qui nous dirigent, les Pouvoirs Publics en particulier. L'auteur en est convaincu, on persiste en effet à tort à diriger vers ce métier certes humain, mais peu rémunérateur, une quantité de gens en recherche d'identité, le plus souvent demandeurs d'emploi ou laissés pour compte. Au terme d'études supérieures, certains ont peut-être une âme de décideur mais auront-ils jamais celle d'un écrivain public, voire suffisamment de patience avant d'espérer tout simplement en survivre ? Quelle catastrophe ce serait pourtant d'arriver à déshumaniser une telle activité, d'en faire une banale activité de conseil de plus et d'en exclure tous les autres ! Tous ceux qui, moins diplômés ou privés de moyens matériels, ont une plus juste notion du service aux autres et des compétences qui ne demandent qu'à s'affiner avec le temps... Au coeur même d'un vécu quotidien, l'ouvrage permet de prendre conscience de l'importance de la relation avec chaque personne et de la diversité des demandes. Si le propre de la fonction est souvent de venir au secours des personnes en détresse, il est vrai que l'auteur peut donner le sentiment d'avoir attiré à lui beaucoup de gens à problèmes aidé en cela par une très mauvaise campagne médiatique. Du moins au moment du lancement du projet avant, heureusement, que les choses s'inversent.

    En révélant les choses sans fioriture et en évoquant ce que le terme réinsertion suggérait pour lui, cette mise au point est l'occasion de remettre bien des choses à leur véritable place. C'est évident, l'ouvrage est un vibrant plaidoyer sur l'envie féroce d'un homme de s'en sortir. Envers et contre tout et malgré, au départ, les plus extrêmes réserves d'un grand nombre de ceux qu'il a côtoyés. Avec pour seul souhait, celui de parvenir à se réinsérer en s'appuyant sur une force morale incontestable qui, l'auteur le dit lui-même, finira également par être soulignée par l'ANCE (Agence Nationale pour la Création d'Entreprise). Au terme d'une courte présentation de sa première activité d'Ecrivain Public exercée les premières années et des difficultés rencontrées, on perçoit très vite au fil des pages la motivation essentielle d'un créateur qui, il le dit, s'est aidé progressivement par des moyens renforcés (acquisition de matériels divers, implantation d'un atelier mieux situé et plus accessible) et, au fil des années, par un outil informatique de plus en plus performant. A la lecture de cet ouvrage il est clair que l'auteur n'est pas devenu Ecrivain Public, il l'était déjà, longtemps avant que le projet ne prenne corps, sans le savoir... Finalement les moyens matériels sont importants, certes, mais peut-être pas autant que la détermination peut l'être... Ce qui veut dire qu'on peut réussir à triompher d'une indigence matérielle lorsque l'envie de créer est la plus forte. Elle justifie d'autant ce prolongement vers le métier d'éditeur et la communication de proximité. Une leçon d'espoir...

    L'ouvrage dont notre nouvelle société a repris la diffusion est proposé au prix de 14 € et il vient d'être ajouté à ceux qui sont déjà proposés sur notre boutique en ligne.

    « Vous subissez un pervers narcissique, cet ouvrage pourrait vous intéresserEté 1938... Jean, adolescent, ignore encore ce qui va arriver. Il raconte »

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