• Christian Ranucci, le jeune homme aux yeux de poisson mort

    Christian Ranucci, le jeune homme aux yeux de poisson mort

    Christian Ranucci, le jeune homme aux yeux de poisson mort

    « Mon plus redoutable adversaire, dira Paul LOMBARD (ci-contre) lors de sa plaidoirie au procès d'Aix-en-Provence, c'est celui que je vais avoir la charge de défendre ! Parce qu'il ne sait pas inspirer la moindre sympathie aux autres avec ses yeux de poisson mort et que c'est un garçon qu'on aurait eu envie de comprendre dès son entrée dans cette salle, mais qu'on a eu ensuite envie de haïr...» Une plaidoirie dont le célèbre défenseur ne conservera pas un bon souvenir d'auant qu'il n'avait pas su trouver les mots pour convaincre les jurés de l'innocence de ce Christian RANUCCI qu'il avait accepté de défendre, sachant que l'opinion était favorable à l'exécution de ce jeune homme qui ne s'était pas présenté à son avantage devant la Cour d'Assises. Avec une tenue de clergyman, une croix pectorale et un comportement teinté d'agressivité qui étaient un véritable camouflet ! Avait-il voulu se ranger à l'opinion d'une mère à laquelle il n'avait jamais rien pu refuser et à laquelle il avait voulu échapper le temps d'un week-end tragique qui le verra finalement être inquiété dans une affaire qui lui coûtera la vie ? Car il ne parviendra jamais à convaincre ses nombreux détracteurs de son innocence. Près d'un demi-siècle plus tard, l'affaire RANUCCI reste l'illustration d'un dossier qui aura été d'un bout à l'autre mal géré ! Autant par les enquêteurs et cette juge d'instruction qui avait pris le jeune homme en grippe dès le départ, que par les avocats de la défense qui n'exploiteront jamais toutes les failles du dossier pour tenter de faire éclater la vérité. Car des interrogations demeurent longtemps après et cela bien que l'on a décapité cet homme de vingt-deux ans. Est-ce que ce garçon calme, correct et doux, affectueux envers les enfants que gardait sa mère, aurait été capable de tuer cette enfant qu'il aurait enlevée à Marseille le matin même de ce lundi 3 juin 1974 ?

    Un dossier passionnant que vient de revisiter Louis PETRIAC et qui met l'accent sur des points qui, d'après lui, ont été insuffisamment approfondis, comme ces trous de mémoire dont se plaignait le jeune niçois que l'on finira par prendre pour un simulateur face à des amnésies qui lui auraient permis d'oublier tout ce qu'il commettait de blâmable.

    CHRISTIAN RANUCCI... CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE,            Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-59-1

       

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