• Ilda di Marino, la juge en bois brut de l'affaire Ranucci

    Ilda di Marino, la juge en bois brut

    C'est vous, je vous reconnais, dira Aline Aubert !D'elle on ne conservera pas l'image d'une magistrate brillante, mais plutôt celle de quelqu'un qui, en véritable carriériste pressée par le temps, n'était pas désireuse de le perdre en allant jusqu'au fond des choses et des pièces qu'elle avait à étudier. Ce qu'elle démontrera dans l'affaire des touristes belges qui avaient été violées à l'été 1974 dans les Calanques et dont l'une des plaignantes dira d'elle que ce n'était pas quelqu'un de très chaleureux, ni quelqu'un capable de respecter la parole d'une victime. Et autant celle d'une victime que celle d'un accusé. Désignée en juin 1974 comme Premier Juge d'Instruction, elle sera chargée de l'affaire RANUCCI, où elle aura à s'opposer régulièrement aux demandes de ses avocats et notamment à celles de Jean-François LE FORSONNEY. Dans un ouvrage publié chez Michel LAFON éditeur, Le fantôme de Ranucci, il évoquait peu de temps avant sa disparition cette petite brune, très pète-sec, qui était d'une hostilité palpable et qui voulait qu'on l'appelle Mademoiselle la Juge ! Une hostilité qui ne lui permettra pas d'obtenir que l'on tienne compte même de ses droits les plus stricts rendant délicate une défense qui l'était déjà par la seule attitude du jeune RANUCCI. Jean-François LE FORSONNEY conservera un souvenir mitigé, parlant assez souvent de véritable guerre entreprise pour que la défense de l’accusé soit respectée. Comme il le dira bien plus tard après le procès et la condamnation à mort de son client, il aurait peut-être fallu qu’il s’excuse d’être le défenseur de Christian RANUCCI. Ne serait-ce qu’à la façon dont elle lui avait tendu du bout des doigts son permis de visite.  

    Plus directive qu'objective, elle choisira d'instruire l'affaire uniquement à charge, convaincue dès le départ de la culpabilité d'un homme qu'elle n'entendra que cinq fois à son cabinet dont deux, sans que ses défenseurs, CHIAPPE et LE FORSONNEY soient présents, son instruction très critiquable et superficielle pesant lourd lorsqu'il s'agira de juger Christian RANUCCI. Elle préfèrera rester discrète au moment du procès sans que l'on sache si elle avait pu mesurer le poids de sa responsabilité dans ce qui reste une réelle cacophonie de la Justice, car on se saura jamais si le jeune homme auquel on tranchera la tête était réellement coupable de tous les maux dont on l'accusait.

    L'ouvrage de Louis PETRIAC paraîtra le 2 novembre prochain. On pourra se le procurer sur notre boutique en ligne.

    CHRISTIAN RANUCCI... CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE,            Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-59-1 

     

    « Affaire Ranucci : 5 juin 74... A 15h45 avec le corps de la fillette surgissait l'horreur !...Une préface du comédien Roland Giraud qui nous comble ! »

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  • Commentaires

    1
    Simon
    Lundi 9 Septembre à 16:44
    Je ne crois pas du tout a la culpabilité de Christian ranucci. Le 17 janvier 2026 je vais être condamné pour avoir essayé en écrivant a F2 que il faut réhabilité Christian. Je suis hanté jour et nuit par ce jeune garçon. J'ai aucune peur d'être condamné pour avoir dit une vérité. J'invite les personnes et avocats qui doutaient de la culpabilité a continué à chercher la vérité. Je me demande si P Henry serait pas le coupable car dans l'assassinat du petit garçon il ya certaines similitude De toutes façon comme je l'ai déclaré à Gilles Perrault j'irai au bout et j'espère que Christian sera réhabilité avant ma mort. Honte la la justice qui a les mains pleines de sang, honte aux jurés qui ce sont laisser manipuler. Le 17 janvier,2025 je produirai la fiche de ma condamnation pour montre que je suis décidé à aller jusqu'au bout.
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