• En oct 2013 sortait un portrait de Guy Bourguignon le méconnu

    Centenaire Maman Atou Périgueux Guy BOURGUIGNON à Périgueux, quelques mois avant sa disparition...

     

    1ere Couv Guy Bourguignon

    Il suffit parfois de très peu de choses pour qu'un projet aboutisse ou, a contrario, qu'on reste sur une envie parce qu'on a pas su trouver de quoi l'étayer. L'ouvrage sur Guy BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson Périgourdin est né durant l'une des premières dédicaces que Louis PETRIAC et le premier label de DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions avait organisée en avril 2011. Un magnifique article publié dans Sud-Ouest avait évoqué, très succinctement pourtant, ce qu'avait été l'homme pour que l'on se souvienne de ses derniers jours. Il les avait passés à Périgueux en juillet 1969 (photo du haut) pour les cent ans de sa grand-mère qu'il surnommait affectueusement "Maman Atou" en présence des caméras de l'équipe de Jacqueline JOUBERT pour son émission télévisée : A bout portant. A la Rôtisserie Périgourdine alors rue de la Sagesse, en compagnie de l'ancien maire de Périgueux, à deux pas du premier domicile des BOURGUIGNON de la rue des Chaînes.

    Les rencontres se multipliant avec, notamment, Véronique VERGNE la fille de l'un de ses copains d'école et quelques témoignages apportés par deux de ses fils Jacky et Jean-Michel, ont incontestablement permis d'aboutir. L'ouvrage qui est paru en octobre 2013 revient justement sur ces instants méconnus de l'ancien Compagnon de la Chanson dont peu savent que c'est lui qui a été à l'origine en février 1946 avec les deux Alsaciens Marc HERRAND et Jean-Louis JAUBERT de la création du groupe. Car, Guy BOURGUIGNON, le Périgourdin itinérant, qui avait fréquenté un temps l'école Bossuet à Brive-la-Gaillarde était avant tout un passionné de mise en scène et de cinéma et un homme qui bougeait beaucoup. Avec d'autres célébrités comme François AUGIERAS et Yves JOLY, il avait également tenté à l'automne 1942 de lancer le Théâtre du Berger, une activité de marionnettiste avec des marionnettes d'une taille d'un mètre de haut qu'il avait réussi à faire financer partiellement par la délégation à la Jeunesse et aux Sports ! Aidé par l'ancien éditeur aujourd'hui disparu Pierre FANLAC qui lui procurera de faux papiers d'identité, c'est son envie d'échapper aux nazis et au STO qui vaudra à Guy de rejoindre Lyon au printemps 1943 et d'intégrer ensuite les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE.

    GUY BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson périgourdin, 978-2-918296-24-9      

    « Julian Alaphilippe comme "Le petit coq de Fougères" en 1964L'ancien délégué syndical n'a pas oublié cette terrible année 1943 ! »

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