• Magda Goebbels, entre cynisme et jouissance

    Magda Goebbels, entre cynisme et jouissance

    Magda Goebbels, entre cynisme et jouissance

    Née le 11 novembre 1901 à Berlin dans un appartement cossu de la Bülowstraße ou de la Katzerstraße, Johanna Maria Magdalena BEHREND, plus connue sous le nom de Magda GOEBBELS voire Magda QUANDT, a choisi de disparaître en mai 1945 en tuant ses six enfants dont la plus petite, Heide, n'avait que cinq ans et la plus grande, Helga, n'avait pas treize ans. Elle prétendait que son souci était d’échapper avec les siens aux Russes et à des sanctions, pour avoir si longtemps représenté un Troisième Reich dont la monstruosité interpelle toujours, et parce qu’elle ne voulait pas que ses enfants vivent dans un monde sans national-socialisme.  Ce qui est faux et que Louis PETRIAC dans un ouvrage qui aurait forcément déplu à la propagande nazie, démontre à l'appui d'un certain nombre de constats.

    Mais qui était vraiment Magda GOEBBELS ? Cette femme à propos de laquelle l'ancien ambassadeur de France en Allemagne FRANCOIS PONCET disait après l'avoir croisée n'avoir jamais vu des yeux et un regard aussi froids ? Et qu’était-elle capable de faire pour exister aux yeux du monde et paraître, comme elle l'avait toujours souhaité et dès son plus jeune âge en s'acoquinant, d'abord avec le sioniste futur ministre des affaires étrangères de Palestine ARLOSOROFF, puis ensuite avec l'industriel Günther QUANDT. Un homme qu'elle tentera même de faire chanter pour obtenir un divorce avantageux au plan pécuniaire et un superbe appartement où elle recevra longtemps ses multiples amants ?

    Longtemps après sa disparition, dans le bunker nazi de Berlin le 1er mai 1945, a-t-on vraiment tout dit à propos de cette femme qui ne s'intéressait qu'au pouvoir, quel qu'il soit. Une femme née d'une relation entre un Juif, Richard FRIEDLANDER et Auguste BEHREND, une employée de maison des RITSCHEL, qui, au début des années trente, après son mariage avec un monstre du nom de Joseph GOEBBELS, laissera emprisonner et déporter son père à Buchenwald sans intervenir. Une femme dont l'écrivain et chercheur Tobie NATHAN dit qu'elle aurait été jusqu'à ordonner la mort de l'homme qu'elle avait le plus aimé, un certain Victor ARLOSOROFF, assassiné sur une plage de Tel-Aviv en 1933. Si tant est que la perverse narcissique qu'elle était ait été capable d'aimer quelqu'un !

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0

     

    « Shunet : elle avait cru qu'il prendrait soin d'elle... Elle ne sera pas déçue.Gérard Sabbat : il avait participé à la promotion des premiers ouvrages Compagnons »

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