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Magda Goebbels... la fille illégitime du juif Richard Friedländer !
Dépeinte par l'historien et journaliste allemand Guido KNOPP comme une "femme des extrêmes", l'égérie nazie à laquelle nous consacrons un portrait, a toujours été présentée comme la fille d'un entrepreneur, Oskar RITSCHEL féru de bouddhisme et comme une créature fatale qui aurait eu une liaison avec "le neveu du futur Président américain Herbert HOOVER". Un neveu dont on a d'ailleurs jamais retrouvé la trace en admettant qu'il ait pu exister, ce qui semble peu vraisemblable d'après le chargé américain de la bibliothèque du défunt président. Nous le démontrons dans l'ouvrage.
Or, si RITSCHEL est considéré comme le père de Magda GOEBBELS, il n'a été que son père adoptif et non son réel père biologique. Après que l'historien Oliver HILMES eut livré des preuves au média allemand BILD (2016), il semble bien que ce soit un certain Richard FRIEDLANDER qui ait été le vrai père de l'épouse de Joseph GOEBBELS ! Au moment de la naissance de Magda en novembre 1901, FRIEDLANDER qui n'avait que vingt ans à peine, n'était pas encore suffisamment aisé pour faire vivre "une cocotte" comme Auguste BEHREND et reconnaître sa paternité. Ce qu'il fera un peu plus tard en 1908. Richard a-t-il su qu'il avait mis Auguste enceinte après leur courte liaison de l'hiver 1900-1901 ? Ce n'est pas certain non plus et pour Auguste, qui était alors employée dans un hôtel tenu par la famille RITSCHEL, il valait mieux faire profil bas ! Elle y parviendra en épousant Oskar sans que leur ménage ne survive très longtemps, celui-ci n'ayant pas voulu reconnaître non plus la paternité de la fillette (en tête d'article).
Après la disparition de Magda GOEBBELS et le meurtre des six enfants en mai 1945 dans le bunker, il est de plus en plus certain qu'on a voulu concevoir un portrait de l'égérie nazie plus flatteur de ce qu'elle était réellement. Comme si on avait voulu bâtir un profil sur mesure, en évitant celui d'un être égocentrique, sans empathie et suffisant par opposition à une femme meurtrie par les trop nombreuses infidélités de son époux libertin. Avec le concours de la mère de l'intéressée, Auguste et d'une certaine Ello QUANDT, la belle-soeur de l'épouse du propagandiste nazi. Ce court portrait réalisé en 1952 chez le Schwäbische Illustrierte, et truffé d'approximations a pesé de tout son poids dans une première biographie livrée par Hans-Otto MEISSNER en 1961. Le mythe avait sans doute trouvé là ses fondations.
MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0
« La tuerie du bunker... Mais pourquoi Quandt n'est-il pas intervenu ? Jacques Martin, l'aîné émérite... »
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