• Richard Friedländer, le beau-père juif de Joseph Goebbels...

    Le beau-père juif de Joseph Goebbels...

    Le beau-père juif de Joseph Goebbels...Déjà au travail dès son plus jeune âge, c'est dans un véritable piège qu'est tombé Richard FRIEDLANDER (ci-contre)  en cet hiver 1901 ! En succombant dans un hôtel de Berlin à une pulsion et à cette Dame aux camélias qu'était une jolie petite bonne du nom d'Auguste BEHREND.

    Le journal intime d'une dénommée Magda GOEBBELS (1), dont on a peu parlé, le concède dans l'une des premières pages de l'année 1913, laissant apparaître quelques données dans une phrase qui ne peut qu'interpeller. "L'autre, avait-elle écrit dans ce journal sans autre précision, est la fille qu'une jolie femme de chambre conçut avec un client de passage de l'hôtel où elle travaillait...". Quelques mots suffisamment adroits pour amener beaucoup de chercheurs à réfléchir et à se demander si... Mais, on ne se demandera guère longtemps, surtout une fois les différents personnages connus et après avoir découvert les talents de manipulatrice en herbe de la future égérie nazie. Car, qu'y avait-il à l'hôtel dont elle parle dans ce journal, qui ressemble curieusement à celui où elle est née le 11 novembre 1901? Qui, en dehors d'un certain Oskar RITSCHEL, le fils des patrons de l'établissement qui employaient cette petite bonne du nom d'Auguste BEHREND dont il était tombé amoureux ? Qui, sinon ce client de passage dont il apparaît, au fil de l'histoire, qu'il se soit agi d'un certain Richard FRIEDLANDER ? Un très jeune homme de 19 ans qui ne s'attendait pas, quelques mois plus tard, à apprendre (s'il l'a appris) que cette jolie femme de chambre pour laquelle il avait craqué et avec laquelle il avait fait l'amour, venait de donner le jour à une fillette. Une fillette que son autre amoureux Oskar n'avait pas voulu reconnaître. Et pour cause ! Cocu, d'accord mais pas au point d'être pris pour une andouille !

    Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...Finalement, Auguste épousera ce Richard FRIEDLANDER en 1908, juste après que les hasards de l'existence, les eussent à nouveau mis en présence. Dès l'année 1906 semble-t-il, à Bruxelles où il avait rejoint celle à laquelle il n'avait cessé de penser et où Auguste s'était installée, une fois divorcée de cet Oskar RITSCHEL qu'elle avait épousé en 1902 et dont elle avait rapidement divorcé. Ce qui ne portera pas chance à Richard puisque ce "jeune papa" démuni, qui reconnaîtra sa petite seulement en 1908, sera contraint, dès août 1914 de quitter la Belgique où il avait fait "son trou" pour émigrer à Berlin sans le moindre sou, une ville où son existence s'achèvera dramatiquement quelques années plus tard. Parce que ce Juif soudain mal vu par sa fille Magda, sera en effet déporté à Buchenwald où il mourra à bout de forces en 1939, à 57 ans ! Sans que cette fille qu'il avait tant chérie lève un seul petit doigt pour tenter de le sauver, intercédant auprès de celui qu'elle venait d'épouser quelques années plus tôt au lendemain d'un divorce avec l'industriel QUANDT, le dénommé Joseph GOEBBELS. Le nouveau beau-père de FRIEDLANDER, refusera même de recevoir Richard au Ministère de la Propagande où il était venu lui demander grâce.

    Le tableau d'honneur de cette nazie émérite - elle était considérée comme la mère modèle du Troisième Reich - qui se distinguera à plusieurs autres reprises, s'ornera de plusieurs autres vilenies. Notamment le 1er mai 1945 lorsqu'elle tuera après une odieuse mise en scène concoctée par son nabot d'époux, six de ses sept enfants dans un bunker pris d'assaut à Berlin par l'Armée rouge de JOUKOV et STALINE. Un monstre qui aurait mérité comme d'autres nazis la corde à Nuremberg, à l'issue d'un procès qui, en 1945 et 1946 aura fait date dans l'histoire !

    Un ouvrage à découvrir sur notre boutique en ligne ! 

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

    (1) Ce journal parle, comme la prophétesse de Rachomon (mythologie japonaise), empruntant d'abord la voix d'une gamine, puis celle d'une femme qui n'est plus de ce monde et dont la fin a été si terrifiante qu'aucune femme n'en a probablement connu de pire. Il y en aurait assez pour un gros volume en dépit de la disparition, au grand regret des éditeurs, de données passionnantes sur la vie des époux QUANDT (Günther et son épouse Magda) en Amérique (Cf. Un meurtre sur la plage, Léonid GUIRCHOVITCH).

    « Une préface du comédien Roland Giraud qui nous comble !Christian Ranucci était-il un gamin suicidaire ? »

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  • Commentaires

    1
    Agha
    Lundi 9 Janvier 2023 à 22:53
    La pire des des pires ni courageuses lâche à a son beau père un modèle allemand de clocharde et de mère absolue
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