• Une rue de la Gare créée en... 1860 dont il ne reste plus rien aujourd'hui !

    Une rue de la Gare créée en... 1860 dont il ne reste plus rien !

    Une rue de la Gare créée en... 1860 dont il ne reste plus rien !

    Certains vestiges du passé n'auront pas survécu à la folie des hommes ! C'est ce que s'est dit Louis PETRIAC quand il a eu à percer les mystères de l'endroit où il était né en novembre 1949. Un endroit dont il avait déjà parlé dans HISTOIRES D'AVANT évoquant notamment le profil de ceux qu'il avait croisés durant cette enfance qu'il avait longtemps eu la sensation d'avoir manquée ! Parmi ces vestiges aujourd'hui disparus, cette rue de la Gare dont il a fini par retrouver une trace sur un très vieux film de 1946 tourné par le cinéaste Elie LOTAR. Comme on peut le voir ci-dessus, partant du canal de Stains elle a longtemps jouxté une avenue Victor Hugo qui relie toujours #Aubervilliers aux portes de Paris et de son XVIIIè arrondissement.

    Au moment de sa création en 1860, sous l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie, cette rue de la Gare n'était empruntée que par les charrettes des maraîchers de l'endroit qui n'avaient pour but que d'aller vendre le produit de ce qu'ils exploitaient dans leurs espaces. Car, curieusement en 1860, l'industrialisation du secteur n'avait pas encore pris l'ampleur qu'elle prendra dès le début du XXème siècle et autour du canal Saint-Denis que l'on venait de creuser s'étendaient des espaces verts. C'est en effet seulement à la fin du XIXème, après un siège de Paris par les Prussiens, que les Pouvoirs Publics prendront la décision d'ajouter au paysage tous ces docks où seront entreposés un siècle durant des céréales afin de prémunir les Parisiens des effets d'un siège comme celui qui les avait privés de denrées en 1870 les contraignant parfois, affamés, à se nourrir de rats. Et c'est dans une maison de maître qu'en 1933 très exactement, sur proposition des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris, le père de l'auteur reprendra une ancienne cantine : la Cantine de la Gare pour en faire à son retour de la guerre dans un espace où s'étaient déroulés entre 1943 et 1944 des actes pas très convenables, un café-restaurant qu'il baptisera en 1947 du nom de : Roi du Café ! Sans doute aussi pour oublier ce qu'il avait vécu à son retour du stalag. Dans cette maison de maître bâtie en 1865, demeureront longtemps des contremaîtres, probablement ceux qui avaient pour mission de veiller au développement des premières usines du secteur et qui resteront dans les lieux jusqu'au début du siècle et la commercialisation du charbon.

    Cet ouvrage qui est le prolongement de celui publié neuf ans plus tôt, a valu à Louis PETRIAC de rechercher tout ce qui pouvait expliquer quelles avaient été les transformations successives du quartier où il était né avec l'abandon du maraîchage en 1860, la création des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris puis de La Charbonnière en 1900. Cela avant que l'on prenne la décision de tout démolir pour en faire en 2011 un complexe marchand du nom du Millénaire s'inspirant d'un projet architectural (voir l'extrait vidéo ci-dessous) qui aujourd'hui, avec la crise sanitaire, ne permet plus rien puisque la plupart des nouveaux exploitants qui avaient cru au projet en 2011 et investi des sommes souvent considérables sont aujourd'hui ruinés !

    Ce récit de 216 pages vous permettra si vous le souhaitez de découvrir qui était ce Roi du Café et un homme qui aura choisi de résister jusqu'en 1971 et une expropriation qui le privera d'une fin de vie plus heureuse.

    C'ETAIT LE ROI DU CAFE, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-50-8

       

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