• Affaire Ranucci... Les autres questions que s'est posé l'auteur

    Notre ouvrage sur l'affaire Ranucci est disponible

    Affaire Ranucci... Les autres questions que s'est posé l'auteur

    Le lundi matin 3 juin 1974, comme il l'a reconnu, Christian RANUCCI (ci-contre) n'était pas clair quand il est parti de Marseille, après avoir tenté de joindre son copain de régiment Maurice BENVENUTTI et avoir enlevé la fillette, pas clair du tout. Un qualificatif qu’il aurait dû remplacer par l’emploi d’un terme comme « ivre » ce qui aurait évité bien des suppositions et il a dû y en avoir quelques-unes. Lorsqu’il s’est arrêté quelque temps avant d’atteindre le carrefour du lieu-dit de La Pomme pour fumer une cigarette, est-ce qu’il n’a pas voulu impressionner la gamine enlevée cité Sainte-Agnès en buvant devant elle une nouvelle rasade d’alcool à l’aide d’une bouteille qu’il laissera sur le bord de la route et qu’on ne retrouvera pas dans son coupé. Juste histoire d’avoir voulu jouer les « kékés » devant la gamine. Encore que l’on ait bien saisi dans celui-ci un autre flacon intitulé My drink qui avait subi lui aussi une assez large ponction ! C’est une hypothèse qui laisserait entendre que Christian RANUCCI savait s’entourer de « munitions » avant de partir en goguette. Il est par ailleurs tout à fait possible que ce soit au cours de cette « pause cigarette » que le jeune homme ait acheté ces biscuits retrouvés dans son coupé. Ne serait-ce que pour calmer la faim de la petite alors qu’il était quasiment midi et l’heure de passer à table. Une petite qu’il avait semble-t-il projeté de ramener chez elle sans histoire après s’être promené avec elle. Avec au plan psychanalytique – cela a été évoqué – un acte de restitution destiné à réhabiliter l’image du père qui avait longtemps menacé sa mère de le soustraire, lui, à son affection ! Une image à laquelle il s’était juré de ne jamais ressembler. 

    Affaire Ranucci... Les autres questions que s'est posé l'auteur

    En tout cas, ce qui apparaît possible à l'auteur de ce nouvel ouvrage sur l'affaire, c’est le fait que le jeune niçois ait effectivement pu enlever la petite Marie-Dolorès et tout le démontre si on place bout à bout les éléments dont on dispose. D’autant qu’il n’a aucun alibi entre 9h30 l’heure où a été vu à Allauch et 12h15 l’heure où il a eu cet accident à La Pomme. Et cela malgré le fait qu’il n’ait pas fait figurer sur le plan proposé aux enquêteurs le camion de pizzas de Guy ROSANO (dessin ci-dessus). D’autant qu’il était tout à fait capable de déformer les faits et de nier avoir enlevé la fillette, tout comme il avait nié avoir grillé le stop au carrefour de La Pomme en prétendant qu’il avait voulu démarrer en seconde. Le comportement qu’il a observé démontre également cet enlèvement. En effet, cette précipitation avec laquelle il a voulu quitter les lieux de la collision tranche avec le peu d’urgence qu’il avait manifesté après avoir renversé le chien à 20h30 à Marseille ou là il avait même pris le temps d’échanger son identité avec ce témoin qu’était un certain MOUSSY. Et ce qui pourrait expliquer sa présence dans ce quartier marseillais des Chartreux n’était-ce pas plutôt cette volonté de s’être lancé à la recherche du domicile de son copain de régiment Maurice BENVENUTTI qui avait demeuré quelque temps au 51 de l’avenue Alphonse Daudet à deux pas de la rue Albe et donc de l’endroit où avaient joué les deux enfants Rambla. Ce BENVENUTTI qu’il avait connu en Allemagne à Wittlich et auquel il souhaitait surtout montrer son beau coupé Peugeot et avec lequel il avait également sympathisé comme cela avait été le cas avec ce Alain RABINEAU auquel il avait du reste proposé de l’accompagner durant ce périple des 2 et 3 juin sans cependant que ce dernier accepte. Mais, ce matin-là, et cela aura joué dans la suite des événements, il avait déjà essuyé un autre échec à Allauch, à neuf kilomètres de là, Allauch où demeurait son père Jean dont il avait été séparé à l’âge de quatre/cinq ans. 

    Je suis convaincu, dira l'auteur Louis PETRIAC, qu’il aurait disposé d’assez de temps pour revenir d’Allauch après son rendez-vous manqué chez son père où on dit l’avoir aperçu vers 9h30 – 9h45, pour rechercher le domicile de son copain de régiment avenue Alphonse Daudet, et enlever la gamine après s’être d’abord garé à proximité de la résidence Sainte-Agnès où il avait finalement aperçu les deux enfants jouer. Car et c’est démontré par un enquêteur, il ne lui aurait pas fallu plus de vingt minutes pour faire les neuf kilomètres qui séparaient Allauch du quartier des Chartreux !

    Si l'affaire vous intéresse, vous pourrez vous procurer cet ouvrage en vous rendant dans notre boutique en ligne en le sélectionnant parmi la quarantaine de livres proposés. Il vous sera aussitôt adressé.

    CHRISTIAN RANUCCI... CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE ? Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-59-1

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