• Christian Ranucci, ce garçon guillotiné que l'on disait intelligent...

    Christian Ranucci, ce garçon guillotiné que l'on disait intelligent...

    Elle avait instruit le dossier Ranucci uniquement à charge !S’il avait tué et s’il était aussi intelligent que ce qu'avait pu prétendre celui qui l'avait arrêté puis interrogé avant de l'inculper, le commissaire ALESSANDRA (ci-dessus), pourquoi Christian RANUCCI ne serait-il pas parti à pied à Marseille distant d’une vingtaine de kilomètres une fois le meurtre commis, lui qui avait été habitué quelques mois plus tôt à entreprendre des marches commando au sein de son unité militaire de Wittlich en Allemagne ? Il aurait très bien pu y déposer une plainte pour le vol de son coupé Peugeot 304 et rentrer tranquillement chez lui à Nice en train en contestant ensuite le témoignage des AUBERT s’ils avaient insisté. Comme le disait l’hurluberlu Pierre GRIVEL, l’un des inspecteurs de l’Evêché, « s’il reconnaît pas l’accident, on n’est pas dans la merde ! » Et si cela avait été le cas, pour quelle raison ne se serait-il pas débarrassé en rentrant chez lui à Nice de ce pantalon inondé de sang et de son polo à manches courtes en les donnant à laver à sa mère ? Le fait d’avoir voulu traîner dans cette champignonnière, est-ce que ça n'était pas plutôt pour tenter de comprendre ce qui avait pu lui arriver depuis son accident et qu’il était à la recherche de la moindre information qui aurait pu expliquer la présence à son réveil de ce couteau trouvé à proximité qu’il avait aussitôt voulu faire disparaître. Et surtout parce qu’il voulait savoir ce qui était arrivé à sa petite passagère disparue dont il avait perdu la trace. Encore qu’il donne aussi le sentiment de s’être « mélangé les pinceaux » à propos de ce couteau Virginia Inox qu’il confondra souvent dans ses propos avec son Opinel. Et en admettant qu’il ait changé de chemise voire de polo et de pantalon, comment expliquer que GUAZZONE n’ait pas aperçu dans le coffre arrière le fameux pantalon « inondé de sang » décrit par Pierre GRIVEL et Gérard BOULADOU et ce fameux polo qui sera lavé à Nice par Héloïse MATHON ? Car ce contremaître qui avait, semble-t-il, un sacré coup d’œil, avait tout de même distingué ce jerrican et ce sac Adidas à petits damiers noirs et quelques autres petites choses. Une autre version continue à faire le bonheur des quelques observateurs qui se sont intéressés à cette affaire et qui restent persuadés que le jeune homme aurait tué la petite Marie-Dolorès. Celle qu’il ait attendu le départ des AUBERT et leur invitation au dialogue et qu’il soit donc revenu ensuite au bas du talus avec la fillette en se mettant à cet instant-là à la recherche d’un endroit pour réparer son coupé sans se faire remarquer. Avant, qui sait, de se diriger vers la champignonnière, pour la tuer après avoir tenté de calmer sa faim avec quelques biscuits issus d’un paquet que l’on retrouvera sur le siège arrière. Encore qu’on imagine mal que le meurtre ait pu se produire après coup et qu’il ait pu en être l’auteur. Car cette version ne collerait pas avec les affirmations du couple AUBERT qui prétendront qu’il s’était enfui sur le talus avec une gamine qui, d’une voix très fluette, ne donnait pas le sentiment, une ou deux minutes plus tôt, d’avoir eu peur du dangereux prédateur qu’il était en train de devenir. D’ailleurs, si la petite s’était sentie en danger, pour quelle raison n’aurait-elle pas appelé les AUBERT à l’aide en voyant arriver leur voiture près de la leur ? Et comment dans ces conditions aurait-on pu lui attribuer un cri quand elle grimpait le talus en compagnie du jeune homme ? Alors que quelques secondes auparavant, elle avait parlé de cette voix très fluette. Cela ne tient pas !

    Madame AUBERT aurait-elle raconté des histoires aux enquêteurs ? L'auteur en est convaincu qui ne comprend pas le cheminement de ce qui a pu se passer à Peypin ! Vous pouvez acquérir cet ouvrage sur notre boutique en ligne ou chez votre libraire à l'aide des précisions qui suivent !

    CHRISTIAN RANUCCI... CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE,            Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-59-1 

    « Adieu Mylène, qu'est-ce qu'on vous a aimée !Un ouvrage sur l'affaire Ranucci qui interpelle ! »
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