• Crime... A propos des "absences" de Christian Ranucci

    C'est vous, je vous reconnais, dira Aline Aubert !

    C'est après avoir longtemps cherché que l'auteur de ce nouvel ouvrage en est arrivé à cette piste d’un black out qui aurait même pu précéder un coma éthylique si le jeune Christian RANUCCI avait été davantage ivre le 3 juin 1974 au matin. Un point qui n’a du reste jamais été abordé par les psychiatres, alors qu’on était en présence d’un tout jeune homme qui avait énormément bu la veille et qui n’était pas quelqu’un de costaud, même si c’était un adepte de ces dérapages alcoolisés qu’il s’autorisait régulièrement, convaincu de bien tenir l’alcool !
    Mais qu’est-ce au juste qu’un black out sinon, pour les spécialistes, une perte de conscience qui voit le sujet garder un certain contrôle de sa motricité, même si celle-ci est appelée à se dégrader ? Ces black out peuvent survenir une fois par mois et ces amnésies de plusieurs heures ne sont pas forcément le propre des alcooliques ! Elles peuvent survenir chez des personnes qui ne boivent qu’occasionnellement et surtout chez des personnes buvant de l’alcool sans avoir mangé. Ce qui a semblé être le cas du jeune RANUCCI une fois arrivé dans le quartier marseillais de l’Opéra puisqu’il se serait aussitôt mis à boire sans avoir dîné. Alors qu’il reconnaît être un buveur d’eau minérale, de thé ou de boisson non alcoolisée.
    Crime... A propos des "absences" de Christian RanucciOn notera ici que ce black out marseillais ne semble pas avoir été le premier de traversé par le Niçois puisqu’en Allemagne, durant son service militaire à Wittlich, on avait déjà été obligé de le sortir des WC d’un bar pendant une de ces « absences » !
    Pourquoi n’a-t-on pas cherché à réaliser une étude comportementale plus poussée autour de cette propension à boire du jeune accusé déjà évidente dès le plus jeune âge ? Une habitude née selon toute vraisemblance de sa complicité avec la sœur de sa mère qui était singulièrement portée sur la bouteille et avec laquelle il restait à Voiron pour tenir leur bar toutes les fois que sa mère partait pour Paris en fin de semaine. D’autant qu’il est facile de cerner ce que peut provoquer l’alcool et une intoxication aiguë à l’alcool chez un tout jeune homme d’une vingtaine d’années. Avec, au bout du compte un endormissement et une perte de connaissance, le système nerveux central ayant cessé de fonctionner. Parfois avec seulement 2 g d’alcool dans le sang, juste avant que survienne un coma éthylique.
    Christian RANUCCI dira à Maître LE FORSONNEY, son avocat, et dès leur deuxième entretien aux Baumettes, qu’il ne se souvenait de rien parce qu’il était soûl. Tout cela parce qu’il avait passé la nuit du dimanche au lundi, non pas à Salernes comme les policiers le lui auront fait dire, mais à Marseille, à traîner dans les bars du quartier de l’Opéra où il avouera avoir bu énormément. S’il buvait peu d’alcool, il reconnaîtra néanmoins s’offrir un dégagement de temps en temps en se biturant à mort, mais sans jamais l’avouer à sa mère qu’il donne toujours le sentiment d’avoir voulu tenir à l’écart de toutes ses bêtises. Et il semble y en avoir eu quelques-unes ! C’est ce qui explique que lors de la saisie de ce que contenait son coupé Peugeot, on y ait trouvé avec ce martinet et différentes autres choses comme cette seringue hypodermique, une bouteille d’alcool étiquetée « My drink ». Ce qui signifie qu’il était effectivement attiré par ces « dégagements » alcoolisés.

    Comme l'avaient été des aveux trop vite faits devant des policiers de plus en plus impatients dans les locaux de l'Evêché (photo ci-dessus), les constats émis par le psychiatre et la psychologue le seront tout autant aux Baumettes. Les avocats de l'inculpé ne creuseront pas davantage et n'entendront pas les recommandations d'André FRATICELLI le troisième avocat quant à une demande d'examens plus approfondis qui auraient sans doute permis de constater quelques insuffisances.

    Si le dossier vous intéresse, vous pourrez vous procurer l'ouvrage de Louis PETRIAC en visitant notre boutique en ligne.

    CHRISTIAN RANUCCI... CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE,            Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-59-1

     

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