• L'Histoire avec un grand H et la vérité...

    L'Histoire avec un grand H et la vérité...Les plus vieux combattants de notre pays, si leurs actions ont été oubliées, n'en restent pas moins froissés dès lors que sortent, ici ou là, des affirmations tendant à déformer des faits exagérément grossis ou contrevenant à la vérité ! Même si la vérité devient, de nos jours, un luxe que beaucoup ne peuvent s'offrir ! Aussi reste-t-il des témoignages, leurs témoignages dont ils savent pertinemment que l'on se gaussera à leur sortie. Alors qu'ils devraient être pris en compte pour que l'Histoire de notre pays ne devienne pas une tribune où seraient échangées des anecdotes qui n'ont pas leur place dans le débat.

    L'article ci-dessous paru dans le quotidien Sud-Ouest daté du lundi 21 mars 2016, et revenant sur l'attentat de Brantôme, n'échappe pas à la règle ! D'autant qu'un ouvrage de Jean FREIRE "Les maquis au combat" consacré à l'affaire évoquerait selon le quotidien le témoignage de l'un des protagonistes de l'affaire, le FTP du groupe LAGER Alphonse PUYBARAUD et que celui-ci trouve dans cet article un appui dont il ne devrait pas bénéficier. Parce qu'il évoque des faits dont il ne peut avoir été le témoin. Pour la bonne et simple raison qu'il ne pouvait, de l'avis du maquisard Robert SUDEY (photographié ci-dessus en 2015 peu avant sa disparition), se trouver à Cantillac ni aux abords de la RN 939 ce 26 mars 1944 ! Tout simplement parce que, ce jour-là, il souffrait d'une grippe.

    L'Histoire avec un grand H et la vérité...

    Alors, héros malgré lui ! A voir le titre publié par le quotidien périgourdin, on pourrait effectivement se poser la question et se référer à un autre ouvrage qui éclaire le débat d'une toute autre façon : celui de Robert SUDEY lui-même Ma guerre à moi, qui a été publié en 2009 et réédité en septembre 2013 sous le label DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions dont un extrait suit :

    "Je me souviens encore aujourd'hui de ces événements de Brantôme... Le 26 mars 1944 en fin d'après-midi, quatre à cinq maquisards placés sous le commandement d'Antoine dit Jouhaud, reçurent l'ordre de tendre une embuscade pour s'emparer d'un camion. Ce camion, Antoine et Boucharel en auraient eu besoin afin de permettre à leurs groupes, dont le nombre était de plus en plus important, de changer de camp. Ce changement dicté aussi par le fait que l'ennemi avait, semble-t-il, repéré ledit camp était à l'ordre du jour, puisque j'avais moi-même été pressenti pour les mener à un nouvel endroit aux confins de la Charente. Frustrés de n'avoir pu mettre la main sur celui-ci, ces quatre ou cinq maquisards prendront la décision de se payer un véhicule allemand. Certains ont dit, précise Sudey, que ce mitraillage avait été organisé par Marius Alphonse Puybaraud du groupe FTP Daniel Lager. Or, ce jour-là, Marius grippé, n'avait pu participer à quoi que ce soit !" 

    L'ouvrage de Robert SUDEY vous pouvez désormais vous le procurer en vous rendant sur notre boutique en ligne

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