• Magda Goebbels... le témoignage de Hubi, la gouvernante des Goebbels !

    Mai 1945 : La petite Helga Goebbels ne voulait pas mourir...

    Magda Goebbels... un ouvrage important nous aura aidés à voir clairSon visage (photo de gauche) ne vous est peut-être pas inconnu, ce qui est normal puisque Emma CRAIGIE intervient souvent dans les commentaires de séries ayant trait au nazisme et diffusées sur RMC DECOUVERTE. Elle est aussi historienne et préside un festival littéraire en Angleterre. Aussi son récit : Dans les yeux d'Helga, certes assez romancé, mais qui s'inspire de données recueillies auprès de l'ancienne gouvernante des GOEBBELS, Kathe HUBNER, ne pouvait que nous intéresser. Et intéressant il l'a été car son ouvrage livre des précisions que seule cette gouvernante aurait pu rapporter sur le quotidien des enfants GOEBBELS et sur le comportement sujet à caution de leur mère Magda. D'autant que Kathe a vécu chez les GOEBBELS de 1943 à 1945. Notamment quand elle évoque, faisant parler son héroïne Helga, la dépression de Mamie BEHREND ou l'égocentrisme de la mère idéale du Troisième Reich qui n'entrevoyait pas, par exemple, la nécessité de se passer de beurre à cause d'un rationnement.  « J'ai été horrifiée, avouait Emma CRAIGIE à un média lors de la sortie de son livre, par ce que devait éprouver cette jeune fille dans le bunker, sentant le danger de la situation, la malhonnêteté, la méfiance de ses parents et des autres adultes, mais incapable de partager ses craintes avec ses jeunes frères et sœurs sans méfiance ». L'histoire vécue par Kathe HUBNER et dont elle s'est servie pour écrire son témoignage : Les enfants du ministre du Reich, donne une image beaucoup plus vivante et intime de la vie de la famille GOEBBELS pendant la guerre. Et aussi des travers de... Magda GOEBBELS ! Ce qui nous a indiscutablement servis quand il nous a fallu avoir une idée sur un personnage que beaucoup n'avaient pas dépeint avec justesse ! Cela étant, Kate HUBNER n'est pas la seule à avoir apporté des précisions à l'auteure. La secrétaire du "Fiancé de l'Allemagne" une certaine Traudel JUNGE qui n'était pourtant pas réputée être très observatrice, l'avait, elle aussi, remarqué quand elle affirmait au cours d'un entretien "qu'Helga, la plus âgée, avait parfois un regard triste et sage dans ses grands yeux marron. Il m'arrive de penser avec horreur que, au fond de son coeur, cette enfant voyait à travers les mensonges des adultes". Et des mensonges, il y en a eu beaucoup, surtout venant de sa perverse de mère dont le propre était de mentir effrontément à n'importe qui, même à ses propres enfants.

    Mais, revenons à ces autres éléments repris par l'auteure britannique. « En réalité, fait dire Emma CRAIGIE à l'adolescente dans son récit captivant, des tas de vilaines choses sont arrivées cette année (1944). Mamie BEHREND est devenue folle. pas complètement folle, mais suffisamment pour que c'en devienne gênant. Elle fond en larmes sans raison, fait des histoires tout le temps. Il lui arrive d'entrer en trombe dans la maison et de hurler après Maman... Un comportement qui interpelle quand on sait que cette même Mamie BEHREND a livré en 1952 à un média, Schwäbische Illustrierte, quantité de précisions sur une fille dont il apparaît surtout qu'elle n'avait pas su l'aimer. Que le biographe Hans-Otto MEISSNER ait puisé dans ces révélations ce qui a constitué l'essentiel du premier portrait de l'égérie nazie ne peut donc qu'interpeller quant à la personnalité décrite par le fils de l'ancien secrétaire d'Etat nazi.

    Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...Une autre façon de montrer le bon exemple, fait-elle également dire à la gamine, était de nous en tenir à nos rations. Maman avait beaucoup de mal à y arriver. une fois, elle a même volé le beurre de Heide. Elle a affirmé que non, mais je sais que c'est elle. On devait être en fin de semaine, et Maman avait fini sa ration et n'avait plus que de la margarine quand elle a reçu une visite inattendue. c'était à l'heure du goûter et comme bien sûr on n'avait ni gâteaux, ni biscuits, elle a voulu donner à son invité un peu de pain et de beurre. Elle a chargé sa bonne de demander à Hubi si elle pouvait lui donner un peu du beurre des enfants. Hubi n'en a pas cru ses oreilles. Elle a répondu à la bonne que c'était impossible, car on avait tout calculé repas par repas en attendant les prochaines rations. Ce qui était vrai. La bonne est donc revenue voir Maman les mains vides. Personne n'y a plus repensé, mais, à l'heure du dîner, quand nous sommes allés chercher nos rations dans le réfrigérateur, Heide n'avait plus de beurre. Maman a dit que Heide avait dû oublier l'avoir mangé, mais je savais que ce n'était pas vrai ».

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    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0 

     

    « Richard, le véritable père de la Chienne, ou une terrible vérité pour les nazis !Une très belle histoire d'amitié née en déc. 1944 ! »
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