• Souvenirs, souvenirs... Jean-Louis Jaubert, le boss des Compagnons

    Jean-Louis Jaubert... Souvenirs...

    Souvenirs, souvenirs... Jean-Louis Jaubert, le boss, cinq ans déjà !

    C'est une sorte de témoignage que je livre là et qui expliquera sans doute pourquoi l'ancien boss des COMPAGNONS DE LA CHANSON, Jean-Louis JAUBERT, répondait aussi difficilement aux messages qui lui étaient adressés. Même par ceux qui le connaissaient bien, comme son amie Mimi LANCELOT qui vient, elle aussi, de décéder. Jean-Louis, je l'avais parfois eu au téléphone entre 2007 et 2011. Notamment le 10 avril 2007, en fin de matinée...

    Alors que nous venions de lui envoyer un bristol pour l'informer de la sortie prochaine d'un hommage aux COMPAGNONS DE LA CHANSON, il s'était manifesté par un : "Allo, ici c'est Jean-Louis JAUBERT ! Je voulais vous remercier pour votre envoi et pour ce livre qui va sortir... Est-ce que je pourrais vous téléphoner de temps en temps ?" Au ton de sa voix, je sentis, ce matin-là, que le boss des COMPAGNONS avait envie de parler. Et, comme c'était la première fois que j'avais l'immense joie de l'avoir au fil directement, mes questions furent nombreuses... Il me semble d'ailleurs que c'est peut être bien la seule fois où j'ai eu l'impression au cours des dernières années de son existence que Jean-Louis allait bien. Au plan physique comme au plan mental, car entre 2009 et 2011, il me sera de plus en plus difficile de l'avoir au fil. Nos échanges se poursuivront certes, mais en se limitant à l'envoi de quelques petites cartes ou de quelques billets semblables à celui qui figure ci-dessus. Des petites gentillesses que j'ai conservées précieusement. Je me souviens encore lui avoir demandé ce matin d'avril 2007 s'il allait regarder à la télé le match de foot entre l'AS Rome et Manchester United. Connaissant sa passion pour le ballon rond, la question s'imposait. Un long entretien au fil d'une petite demi-heure qui me conduira par la suite, à plusieurs reprises à le rappeler pour lui demander une précision ou deux à propos des COMPAGNONS mais sans, toutefois, obtenir du boss une participation aussi active que la toute première fois. J'aurai même du mal à obtenir de lui qu'il accepte à la fin du printemps 2007 de rédiger la préface que nous attendions de lui pour cet hommage aux COMPAGNONS que j'avais décidé de produire. Et puis, au cours de l'été suivant, souffrant sans doute moins, il acceptera, se fendant au passage d'un nouveau billet d'encouragements. Comme pour s'excuser de ne pas avoir été très réceptif quelques semaines plus tôt. 

    A partir de 2010, c'est grâce à son ami Pierre HUTH, le célèbre dentiste des stars qui vient également de disparaître, que j'aurais la possibilité de le rappeler au fil. "Vous savez, me dira HUTH, Jean-Louis se traîne depuis déjà une dizaine d'années, à cause d'une jambe qui le fait énormément souffrir. Une arthrose invalidante qui l'empêche même de se déplacer et de sortir de chez lui. Si vous saviez combien de fois j'ai insisté pour qu'il se fasse opérer car croyez-moi c'était possible. Mais sans obtenir de lui qu'il accepte. Et, ces derniers temps, nous avions même du mal à obtenir qu'il nous reçoive chez lui avec ma femme".

    Jean-Louis Jaubert... Souvenirs...Jean-Louis Jaubert... Souvenirs...Certains l'avaient encore vu à Lyon en octobre 2002 lors de l'inauguration de la place. Je n'ose pas imaginer combien ce périple avait dû être éprouvant pour lui avec tout ce monde et toute cette bousculade. A l'été 2005 (photos ci-contre), lorsque quatre admirateurs l'inviteront à dîner dans une brasserie à proximité de son domicile parisien du boulevard Suchet, il les accompagnera une fois encore avec plaisir et il acceptera de sortir de son appartement. Mais ce sera la dernière fois. En février 2011, juste avant que Entre mythe et évidences sorte, je ne parviendrai à recueillir que quelques mots de lui par téléphone en évoquant la tournée en Israël et l'interprétation de Jérusalem en or. Il me semble utile de préciser ici que Jean-Louis avait eu beaucoup de mal à admettre le décès de son épouse Marie-Pierre en 1975 et, pire que tout, la longue maladie puis le décès de sa fille Sophie-Julia en 1993. Depuis, il survivait, mais sans vraiment participer à quoi que ce soit. Avec lui, c'est un témoin de tout premier plan de la Chanson française qui disparaissait en juin 2013, voici déjà dix ans ! Et pas seulement le Compagnon préféré de la grande Edith PIAF !

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    Louis PETRIAC   

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