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Assassinat du bunker : La petite Helga Goebbels ne voulait pas mourir...
Il est démontré aujourd’hui que la fille aînée des GOEBBELS, Helga, âgée de quasiment treize ans en avril 1945, s'était rendue compte sur la fin du sort qu’on lui avait réservé. Les nombreuses ecchymoses retrouvées autour de la bouche de l'adolescente le démontrent, elle aurait même lutté contre la main assassine de sa mère, se débattant pour ne pas absorber le cyanure contenu dans la capsule que l’on s’était efforcé de briser dans sa bouche. Longtemps, Helga avait été présentée comme la petite préférée d’Adolf HITLER, une idée cependant rejetée par Kathe HUBNER, la gouvernante des enfants GOEBBELS. La nounou évoque plutôt une éventualité qui plaisait bien à des médias parfois insistants et qui sait, sans doute aussi à la propagande de son père. Sur les quelques images qui ont succédé à celles de l’enfant batailleur qu’elle était jusqu’à l’âge de quatre ou cinq ans et dont Emma CRAIGIE s'est servie pour illustrer un ouvrage bouleversant (photo ci-contre), on aperçoit une Helga devenue timide et plus sensible, plus intériorisée. Celle aussi d’une gamine qui avait compris beaucoup de choses et qui commençait à en mesurer la gravité. Une gamine qui se détachait d'une mère dont elle percevait mieux les attentes.
Je suis horrifiée, dira Kathe, à la seule idée que cette petite Helga, une jeune fille de presque treize ans, sentant le danger de la situation et la malhonnêteté de ceux qu’elle croisait dans le bunker, ainsi que la déloyauté de ses père et mère et des autres adultes, n’ait pu partager ses craintes sans méfiance avec son jeune frère et ses sœurs, parce qu’ils étaient trop petits pour comprendre. La réaction de la plus jeune, la petite Heide, quand elle croisera pour la dernière fois l'employé aux liaisons téléphoniques du bunker, Rochus MISCH le démontre. Il était évident qu’il a dû y avoir des signes de désespoir chez cette gamine, à l’intellect déjà affirmé. D’autant qu’à côté de la maison qu’elle occupait, elle devait avoir vu un grand nombre de femmes et d’enfants qui avaient fui devant l’armée russe raconter des horreurs inimaginables. Horreurs qui contredisaient totalement les fables contées par ses parents. Au point, dira-t-on, que l’adolescente se demandait sur la fin si les Russes n’allaient pas venir les assassiner.
Dans son ouvrage consacré à Joseph Goebbels, le biographe Toby THACKER précise qu’au début de l’année 1945, son père avait eu une conversation avec sa fille aînée. A près de treize ans, elle était devenue paresseuse à l’école et observait une sorte de laisser-aller. Sans doute le fait d’avoir perdu sa voisine la plus directe à Schwanenwerder, la petite GOLDSCHMIDT, avait-il déclenché chez elle un début d’interrogation quelques mois auparavant. « Guerre totale » ou « Solution finale », tous ces termes qu’elle entendait régulièrement prononcés par son père, n’avaient plus rien à présent de termes insignifiants. Pour que sa petite copine ait ainsi disparu, c’est qu’il s’était passé quelque chose. Quelque chose qu’elle n’était pas arrivée à saisir et qu’on lui cachait, sa mère la première. Et continuer à vaquer à ses occupations et ses études sans se soucier de ce qui arrivait n’était plus possible pour l’adolescente.
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