• Enfance manquée et souvenirs dérangeants...

     Il avait longtemps cru à son Roi du Café !

    Rue de la Gare vers canalDébut février 2012... Après avoir revu une sœur qu'il avait perdu de vue depuis une quinzaine d'années et appris que le quartier de son enfance venait d'être rasé sans qu'il l'ait revu et dont il s'était éloigné depuis quarante ans, notre auteur Louis PETRIAC a soudain éprouvé le besoin de se replonger dans un passé qu'il croyait à jamais enfoui. Comme s'il avait eu envie, après avoir voulu l'effacer de sa mémoire, de se remémorer de ce qu'il avait tout de même vécu de positif étant enfant au milieu de tous ceux dont il avait perdu la trace. Pour oublier quarante ans plus tard un monde confronté à la duplicité, à l'intolérance et au challenge permanent, l'auteur a éprouvé l'envie de s'offrir un retour en arrière et de retrouver une époque où les gens étaient heureux, malgré leurs petits moyens. Peu inquiets de ce que pouvait leur réserver l'avenir, ils vivaient et c'était l'essentiel. En moins de quinze jours naîtront ces Histoires d'Avant sans qu'il imagine encore que suivrait dix ans plus tard un hommage un peu plus appuyé encore à ce quartier où il était né qu'il avait quitté en 1971 convaincu d'avoir vécu une "enfance manquée" (photo ci-dessus). Avec une réédition de ces premières histoires lancée fin 2021, l'occasion de revenir à ce premier travail avait été toute trouvée d'autant que certains des chapitres de ce premier ouvrage avaient été insuffisamment développés et que des documents avaient refait surface depuis dont il n'avait pu disposer dix ans auparavant. Des données ignorées dont son père n'avait jamais évoqué l'existence et qu'il avait sans doute voulu oublier lui aussi, et pour cause ! 

    Enfance manquée et souvenirs dérangeants...

    Dans ces histoires d'avant, l'enfant qu'il était redevenu le temps d'un livre avait eu à cœur de se rappeler de tous ceux qu'il avait côtoyés vingt ans durant mais, dix ans plus tard, ne se devait-il pas de revenir aussi et surtout sur ce quartier qu'il fallait mieux définir en évoquant après une longue enquête ce qui avait été laissé de côté précédemment ? Car ce Roi du Café, c'était en fait un ancien débit de boissons du nom de Cantine de la Gare que son père avait acquis en 1933 avant de partir à la guerre et de tout y perdre, ses illusions comme son entourage avec une première épouse qui avait choisi de mettre les voiles après avoir fait bombance pendant cinq longues années de guerre et hors de tout contrôle. Une Cantine de la gare (en tête d'article) qu'il retrouvera en juin 1945 dans un très mauvais état mais toujours debout et sans avoir été bombardée. L'auteur devait savoir ! Que s'était-il donc passé dans cette rue où il avait grandi ? Notamment durant ces quatre années qui avaient vu les nazis occuper un secteur où l'on avait entassé à proximité de ce futur Roi du Café des agrumes pendant que le peuple crevait de faim et, pire, également... les biens de Juifs spoliés à Paris durant les rafles de juillet 1942 ! Et pourquoi voici dix ans avait-on soudain voulu tout raser pour y implanter un site marchand du nom de Millénaire où d'autres ont fini depuis d'engloutir à leur tour toutes leurs espérances après une crise sanitaire ponctuée d'actes de gestion calamiteux !

    Ces deux ouvrages, vous avez désormais la possibilité de vous les procurer en vous rendant sur notre boutique en ligne. Bien qu'il ne nous reste plus en stock que très peu d'exemplaires de ces premières Histoires d'Avant qui n'ont pas fait l'objet d'une réimpression !

    HISTOIRES D'AVANT, ISBN n° 978-2-918296-11-9 - C'ETAIT LE ROI DU CAFE,              et n° 978-2-918296-50-8

     

     

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