• Jean Rodon, sa découverte des collabos en 1939-40

    Jean Rodon, l'anti collabos

    Le 4 décembre 1939 comme il le relate dans son ouvrage : Journal d'un adolescent face à la guerre, et alors qu'il n'avait pas encore 17 ans, Jean RODON (ci-dessus), qui vient de décéder, évoquait ses premiers pas dans un atelier de mécanique générale parisien que son père, conseiller municipal communiste au Blanc-Mesnil dans la banlieue parisienne, lui avait trouvé. L'époque était délicate au plan professionnel et le jeune Jean avait voulu mettre un terme à ses études inquiet devant des événements qui ne poussaient pas à la désinvolture. Surtout après les premières exigences marquantes d'Adolf HITLER en Tchécoslovaquie et l'anchluss réalisé en Autriche. 

    Jean Rodon, sa découverte des collabos en 1939-40

    Mais dans cet atelier de mécanique parisien du 3ème arr. (dont il ne reste aujourd'hui que cette porte cochère sur une photo à gauche) régnait un climat qui ne laissait hélas rien augurer de bon pour la suite. Alors que la France venait de déclarer la guerre à l'Allemagne nazie d'Adolf HITLER ! Avec un patron résolument décidé à se ranger du côté du plus fort et son fils, qui sera de la première relève imposée par les nazis et LAVAL, ce qui était sûr c'est que les deux hommes n'aimaient pas les Communistes et que les Juifs... Dans cet ouvrage mémoire, Jean RODON relate quel était cet état d'esprit et dans le 3ème arr. il y aura beaucoup de "chasse aux Juifs" ! L'auteur qui devra un peu plus tard, en février 1943, répondre à une réquisition et partir pour le STO ne pourra compter sur ce patron collabo, ne serait-ce que pour faire reporter de quelques mois son départ pour Hennigsdorf près de Berlin où un emploi de tourneur l'attendait chez A.E.G. Et cela alors qu'il n'avait pas vingt ans au moment de ce départ. Pourtant, la fille du maître des lieux avait facilement trouvé un emploi au sein d'une organisation pro-nazie et il ne lui aurait pas été difficile d'appuyer un tel report. D'autant que le jeune Jean vivait une passion avec Sophie une jeune ouvrière rencontrée dans le quartier et qu'ils nourrissaient ensemble des projets qui n'attendaient pas. Les deux jeunes gens profondément épris se perdront de vue et à son retour de l'enfer, Jean RODON devra rebâtir autre chose dans de moins bonnes conditions avec quelqu'un d'autre, ce qu'il fera en étant résolu cette fois à s'opposer à tous les diktats. Mais sans donner le sentiment d'être heureux comme il l'avait été avant de partir pour cet affreux STO !

    Cet ouvrage qui évoque cette rencontre sentimentale d'une tendresse infinie vouée à l'échec à cause d'une guerre stupide menée par un fou sanguinaire végétarien dans l'âme qui n'aimait que les bêtes féroces, se devait d'être publié. On ne peut que regretter que son auteur ait attendu autant avant de livrer tous ces souvenirs. Jean RODON qui allait avoir 99 ans en février prochain vient de décéder dernièrement.

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    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, J. RODON, ISBN 978-2-918296-46-1 

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