• Comment Hitler avait dévoyé la jeunesse... Un ancien Waffen SS parle

    Comment Hitler a dévoyé la jeunesse allemande...

    Un nouveau reportage glaçant qui aide à comprendre de quelle façon HITLER s'y était pris pour fidéliser une jeunesse entière et lui faire accepter ses travers. La conquête du pouvoir était mise en scène comme un triomphe romain, il fallait attirer les jeunes gens et leur donner une idée certes déformée de ce que pouvait être le dynamisme d'un peuple soudain appelé à devenir celui d'une nation dominante. Pour des jeunes auxquels on promettra camaraderie et voyages ce sera l'illusion d'une liberté sans contrainte ! Les futurs jeunes hitlériens devaient apprendre à jauger leur force, à aimer le combat, à ne pas pleurer... Il fallait pousser tous ces jeunes gens à couper le cordon ombilical avec les parents ! Vifs comme des lévriers, durs comme le cuir... Il est vrai que le "Fiancé de l"Allemagne" avait très vite fixé les objectifs qu'il assignait à tous ces jeunes, sans leur avouer qu'il avait déjà prévu en cas de besoin de les envoyer à la mort comme il le fera dès l'été 1941 en sacrifiant à l'est des pans entiers de cette jeunesse. Comme le dira l'un de ceux qui ont survécu à un tel carnage, le but que s'était fixé Baldur von SCHIRACH, le responsable en chef des Jeunesses Hitlériennes, c'était la destruction de toute individualité ! Les jeunes gens étaient livrés à une vision pervertie du monde au sein d'un système alternant louanges et réprimandes. Pouvoir en commander d'autres était une perspective séduisante pour un gamin ! En revanche, si on ne voulait pas être marginalisé à l'école, il n'y avait aucun moyen d'échapper rejoindre les rangs des Jeunesses Hitlériennes ! De cette jeunesse devant laquelle le monde allait être saisi d'effroi, le réalisateur Guido KNOPP a bâti le reportage qui suit

    Comment Hitler a dévoyé la jeunesse allemande...

    Dans un ouvrage que nous venons de publier sous le label Decal'Age Productions éditions : La bouteille de goutte ou le passé caché de l'ancien Waffen SS (ci-contre) de Guillaume FERRAND, l'un de ces jeunes : Wilhelm OTTO, futur Waffen SS, énumère ce qu'il avait trouvé au sein de tous ces groupuscules et ce qui avait penché dans la balance. 

    « Wilhelm repensa à toutes ces années qui avaient précédé l'entrée en guerre de l'Allemagne, des années où ils avaient fini, les uns et les autres, par être tellement endoctrinés qu'ils ne distinguaient plus le vrai du faux, manquant parfois d'objectivité, celle qui leur aurait permis de juger et de prendre parti en sachant tout ce que recoupaient les éléments qu'on leur fournissait. Jeunes comme ils l'étaient, ils n'avaient pas l'impression que tout changeait autour d'eux car rien n'était perceptible. Peut-être parce que beaucoup suivaient les nouvelles modes nationale-socialistes et que se priver de la compagnie de ses amis et de ceux qui les suivaient n'était pas envisageable... Ce qui avait compté chez un grand nombre d'entre eux, c'est le fait qu'ils avaient le sentiment de vivre une grande aventure ! Il le reconnaîtra, ce qui avait surtout prévalu dans ses choix, c'était le souhait d'être un peu plus qu'un simple agriculteur au sein de la ferme parentale et de leur négoce.... Nos uniformes et l'apparence martiale de certaines des manifestations auxquelles il participait séduisaient... Car Wilhelm était conscient de l'aspect séduisant que ces tenues pouvaient avoir sur la gent féminine. Et cela restera longtemps vrai, du moins jusqu'à la découverte d'un début de choses dérangeantes. Comme quelques autres jeunes gens, il n'avait pourtant pas la plus petite idée des objectifs finaux du parti nazi, et il regrettera d'ailleurs à la fin de la guerre de s'être laissé berner, ne réfléchissant qu'une fois emprisonné à Thorée-les-Pins à la portée de beaucoup de choses qui auraient dû l'alerter, juste après avoir été quasiment contraint par la Gestapo de souscrire un engagement chez les nazis.»

    Un ouvrage que vous pourrez vous procurer en visitant notre boutique en ligne.

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, ISBN 978-2-918296-48-5 

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