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La CIPAV... une caisse de retraite bien singulière !
"Il suffit parfois de très peu de choses pour qu'un désarroi soit mobilisateur et qu'il pousse des êtres spoliés de leurs droits à agir... A plus forte raison en des temps où, jamais autant ce qui concerne le système de répartition des retraites, n'aura été évoqué".
C'est ce que nous indiquions dans un article consacré à la CIPAV en janvier 2014. Voici déjà une quinzaine de mois. Or, il ne semble pas que l'on ait trouvé depuis une solution à ce désarroi puisqu'un des adhérents de cette Caisse vient de tenter de mettre fin à ses jours la semaine passée. Il était harcelé ces dernières années par la CIPAV pour paiement de cotisations qu'il ne devait pas !
Dans ce précédent article, nous indiquions aussi que des carences importantes avaient effectivement été constatées dans la gestion de cet organisme de retraite obligatoire lié aux professions libérales et travailleurs indépendants, qui est un des satellites du Groupe BERRI. Et que la Cour des Comptes avait rendu l'an passé un rapport défavorable sur cette Caisse. Certaines pratiques délictueuses y auraient été relevées : tentatives de se faire remettre des cotisations indues en usant de pratiques et de pressions à la limite de l'entendement, calcul de retraites fantaisistes, absence de communication avec les adhérents de la Caisse venant s'ajouter à des services téléphoniques complètement défaillants... Imposer ses propres règles en dépit du bon sens, et parfois au mépris de la loi, serait-elle une des caractéristiques de la CIPAV ? Longtemps confrontée à des difficultés, cet organisme de gestion de retraite est-il encore en mesure d'assurer sa mission, alors qu'on demande parallèlement de plus en plus d'efforts aux cotisants ? On ne peut que se poser la question ! A en croire le nombre sans cesse croissant de travailleurs libéraux et indépendants dont les plaintes (1) affluent sur le net, cela ferait même déjà quelques années que les agissements de la CIPAV laisseraient à désirer.
Après que des adhérents de cette Caisse soient intervenus au plus haut niveau en saisissant ces derniers mois les services de Madame TOURAINE et du Chef de l'Etat, sans obtenir une quelconque réponse à leurs doléances, le mutisme de l'Etat interpelle. Faudra-t-il qu'il y ait d'autres tentatives de suicide et des morts avant que l'on se décide enfin à réagir en haut lieu ?
Louis PETRIAC
(1) Pour avoir une idée encore plus précise du dilemme qui est posé.
« Notre société aurait-elle besoin de pervers narcissiques ?...Perversion narcissique : le dossier de presse... »
Tags : caisse, cipav, retraite, adherents, travailleurs
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