• Pour le biographe Toby Thacker, Magda Goebbels était un être froid et répugnant

    Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...

    Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...

    S'il est bien un chapitre qui aura valu à notre publication un regard différent voire, parfois même, amusé, c'est lorsque nous avons prétendu que Magda GOEBBELS était une... perverse narcissique ! Un point qui n'avait jamais fait l'objet jusqu'ici d'aucune étude comparable à celle menée par Louis PETRIAC à l'appui des travaux menés par le docteur Marie-France HIRIGOYEN et son ouvrage sur la perversion narcissique et le harcèlement moral. Il est vrai que nous avions déjà publié un récit dans le domaine en 2015 et que nous disposions donc de données précieuses en la matière.

    Quelles sont les premiers traits qui nous auront fait penser à ceux d'une perverse narcissique. Indéniablement celui du manque d'empathie du personnage qui ne ressentait pas la souffrance des autres. Un trait que l'auteure psy développe dans son ouvrage. Ensuite, son égocentrisme et le fait que Magda GOEBBELS ne supportait pas la critique sur des agissements loin d'être ceux d'une mère idéale telle que la propagande nazie l'aurait souhaité. Ses nombreux dérapages alcoolisés non plus, pas seulement relevés au moment de son implication nazie et ce goût pour l'image et un certain narcissime mis en valeur par cet extrait issu de la propagande nazie où on la voit poser pour un peintre et admirer son reflet (image en tête d'article). Se sont progressivement ajoutés à ces premiers traits ceux provenant de témoignages de personnalités qui avaient eu l'occasion de rencontrer l'épouse du docteur GOEBBELS. En premier lieu ceux de Bella FROMM, la chroniqueuse mondaine juive que Magda prenait un plaisir à recadrer et de notre ancien ambassadeur de France au pays nazi : FRANCOIS-PONCET qui dira n'avoir jamais rencontré de femme aux yeux et au regard aussi froids. Sans minorer les aspects d'une séduction à laquelle elle avait fait appel pour conquérir un partenaire susceptible de pouvoir l'introduire dans le milieu qu'elle désirait pénétrer en septembre 1930, celui des nazis. Pour enfin accéder à la puissance, but ultime de son existence. Dans la biographie qu'elle a publiée en 2005, Anja KLABUNDE, sans être aussi directe que nous, évoque une Magda qui n'était pas un être amusant, ni profond ! C'était, écrit-elle (p. 238) quelqu'un qui ressemblait plus à un récipient vide absorbant l'ambiance autour d'elle pour la refléter le mieux possible. Et, précisera-t-elle aussi, quelqu'un d'intolérant voire impatiente, capable de laisser soudain de côté ceux qui l'avaient irritée, et même pour des bagatelles. Une personnalité qui n'était pas facilement accessible, une large part d'elle-même demeurant dans l'ombre. Pour le biographe Thoby THACKER (photo ci-dessous) , moins complaisant, l'égérie nazie était un être froid, calculateur et répugnant ! 

    Magda Goebbels, ou le profil ignoré d'une réelle perverse narcissique...

    Enfin, comment admettre que l'auteure britannique Jane THYNNE ait pu développer autant de qualificatifs aussi négatifs sur un personnage qui continue aujourd'hui d'être bien plus considéré comme une victime de son idéologie nazie que comme une femme ayant froidement assassiné six de ses sept enfants sans la moindre empathie selon Rochus MISCH, le préposé aux télécommunications du bunker ! Surtout lorsqu'elle compare régulièrement au fil de ses trois derniers romans ce profil de maîtresse de maison glaçante à la froideur manifeste. Quelqu'un qui savait toujours se placer en victime pour qu'on la plaigne, ce qui sera souvent le cas avec son amie sous emprise, sa belle-soeur Ello QUANDT. Misant sur l'ignorance affichée des autres, elle aimait à faire croire en sa supériorité. Un travers démontré par ses relations avec la maîtresse de celui qu'elle a un temps courtisé, Adolf HITLER, notamment quand elle affichait ses connaissances en langue française ou quand elle lui demandait de nouer les lacets de ses chaussures. Un comportement semble-t-il humiliant pour Eva BRAUN et rapporté par des proches de la Munichoise. Et que dire de ses nombreuses menaces de chantage ouvert tant auprès de son premier époux Günther QUANDT qu'auprès du second quand Magda aura à subir une défaite à cause de l'aventure de son propagandiste de mari avec la Tchèque Lida BAAROVA !

    Après bien des recherches tout nous incitait à publier ce portrait très loin, nous l'admettons, de tous ceux qui avaient été consacrés à l'égérie nazie, malgré leurs indéniables qualités. Un travail que nous continuons de soutenir avec énergie et qui, un jour, trouvera sa vraie place !

    Un ouvrage à retrouver sur notre boutique en ligne ou à commander en librairie !

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0

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