• Mai 1944... On apprenait en Périgord que les Alliés allaient débarquer

    Il va recevoir la Légion d'Honneur...

    Mai 1944... On apprenait en Périgord que les Alliés allaient débarquerA près de 94 ans et peu de temps avant son décès, Robert SUDEY s'en souvenait encore. D'autant qu'il était chargé avec quelques autres maquisards de veiller à la réception des "colis" que l'on envoyait par avion, de nuit, chez les Résistants. En Périgord comme ailleurs à la veille du débarquement des Alliés en Normandie. La montée de divisions comme la terrible "Das Reich" venue de Montauban et à laquelle on devra des massacres comme ceux de Tulle ou d'Oradour-sur-Glane, nécessitait des moyens dont les quelques volontaires étaient souvent privés afin de poursuivre leur lutte contre l'occupant. Et cela dès le mois de mai où, en Périgord, les opérations de sabotage s'étaient intensifiées. Son croquis assez précis donne une idée des endroits où étaient effectués les parachutages d'armes, souvent de vastes clairières d'une dizaine d'hectares situées à proximité de fermes et d'un bétail utile aux opérations.

    Lors de la réédition de son récit : Ma guerre à moi, réédité en août 2013, il avait travaillé à l'élaboration d'un croquis (ci-dessus) pour expliquer de quelle façon étaient collectés les armes parachutées de nuit aux Résistants. Il s'agissait souvent de "noyer le poisson" et de s'appuyer sur des travaux, ceux de la ferme, pour préparer des terrains plus à même d'accueillir les fameux colis. Des bêtes étaient même réquisitionnées pour tirer les conteneurs sans que les Allemands soient alertés par la présence de camions qui auraient pu paraître étranges. Dans son ouvrage, SUDEY explique malicieusement comment les messages parvenaient prudemment aux principaux responsables sans que ceux-ci soient repérés. « Alors que je me trouvais chez le propriétaire de la ferme du Jamet, à proximité des Choses, une ferme tenu par un dénommé Fayolle rebaptisé du nom de Prince où des boeufs avaient été pris en pension, une personne demanda à me voir. Elle cherchait, paraît-il, une dinde pour Noël ! J'avais déjà entendu ces mots-là à maintes ocaasions et je ne crus pas de voir faire preuve de méfiance, ni prendre congé de mon interlocuteur. D'un autre côté, s'il avait choisi de me demander, à moi, une pareille volaille, six mois avant les fêtes, c'est qu'il savait à qui il avait à faire et quelle était mon tour de main pour estourbir les volailles dans les basses-cours !... »

    Le récit de Robert SUDEY est désormais dans notre boutique en ligne où vous pourrez l'acquérir très facilement et très rapidement !

    MA GUERRE A MOI.... RESISTANT ET MAQUISARD EN DORDOGNE..., Robert SUDEY, ISBN n° 978-2-918206-23-2

    « Max Marchaps... Il se devait d'évoquer ce qu'il avait créé !Jean-Loup d'Hondt, l'ami des Bourguignon sort sa monographie... »
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