•  

    Des artistes et des individualités dont, souvent, on ne parle plus...Fin 2011, après la décision de Google de mettre un terme à son projet de concurrencer Wikipédia, nous avions pris la décision de rapatrier la plupart des pages que nous avions eu l'occasion de concevoir avec Louis PETRIAC depuis le début 2009. Pages qui jouissaient par ailleurs d'une excellente audience puisque les internautes s'étaient très vite intéressés à ces knols, le nom que Google leur avait donné. Sur notre site DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions, ces pages consacrées à ces aînés émérites dont celle du regretté BOURVIL interprétant l'une de ses plus belles chansons tendres : Le maître d'école (extrait vidéo ci-dessus), et de Juliette GRECO qui a fait ses adieux au public sont aujourd'hui accessibles, à partir du menu situé sur la gauche de ce site. Comme quelques autres, parmi lesquelles figurent plusieurs artistes et personnalités et non des moindres. Mais d'autres pages qui ont été rapatriées seront aussi bientôt visibles.

    Portrait Bourvil.pdf                                                   Portrait Compagnons Chanson.pdf

    Portrait F. Mella, soliste.pdf                                      Portrait Juliette Greco.pdf

    Portrait Jean Broussolle.pdf                                     Portrait Jean Ferrat.pdf

    Portrait Georges Brassens.pdf                                 Portrait Serge Reggiani.pdf

    Portrait Gilbert Bécaud.pd                                       Portrait Coluche.pdf

    Portrait René Mella.pdff                                           Portrait Roger Couderc.pdf

    Portrait Guy Bourguignon.pdf                             Portrait Jacques Martin.pdf

    Portrait Marc Herrand.pdf

    Portrait de Jacques Bodoin.pdf

    Portrait Edith Piaf.pdf

    Portrait Yvette Giraud.pdf 

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • 8 octobre 1947... Face au vertige américain

    Octobre 1947... Face au vertige américain, Piaf et ses boys !

    8 octobre 1947* ! Une date qui restera pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON une date magique, celle du départ Gare Saint-Lazare en direction de Dieppe et du ponton d'embarquement de Southampton où les attend le Queen Elisabeth en partance pour les Etats-Unis. Ce sera aussi la gifle donnée par Edith PIAF à Marc HERRAND et à l'ensemble des COMPAGNONS (photo ci-dessus), celle qui symbolisait la concrétisation d'un engagement pris envers ses protégés, engagement qui a mis quelque temps avant de pouvoir enfin trouver l'heureux dénouement que chacun attendait impatiemment. 

    * Une recherche plus pointue menée auprès de l'Association des Amis d'Edith PIAF et de Jean-Marie GAILLARD, permet de constater qu'une erreur se serait glissée dans les données biographiques, puisque ce serait le 9 et non le 8 octobre que les jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON auraient embarqué avec Edith pour les Etats-Unis !
     

    Facile d'imaginer l'angoisse qui étreignait les jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON à l'idée d'avoir à affronter un public qu'ils ne connaissaient pas encore avec le risque de ne pas lui plaire. L'un des dernier repas pris ensemble donne un aperçu de ce trac visible sur certains visages comme ceux de Marc HERRAND et Guy BOURGUIGNON... Le premier directeur musical des Compagnons le confesse dans son livre La route enchantée, les Etats-Unis étaient alors un pays fabuleux pour les musiciens venus d'Europe qui avaient été privés de musique américaine pendant les années d'occupation allemande. Le moindre drugstore était comble d'un dépaysement total ! Si tout manquait à Paris, tout s'étalait en abondance à New York ! Hébergés à l'Hôtel Langwell en plein coeur de Manhattan, suivront ensuite cinq mois de folie avec au programme : quatre semaines à Miami puis Boston avant de nouvelles représentations à New York. De leurs premières armes au Play House Theater de New York, d'abord loué précautionneusement pour six semaines par les organisateurs Clifford FISCHER et Eddie LEWIS, certains des COMPAGNONS DE LA CHANSON conserveront en mémoire le fait d'avoir tous pu disposer d'une TV dans chacune de leurs modestes chambres, mais aussi la vision de colonies monstrueuses de blattes crachées par l'eau des robinets qui donnaient l'impression d'avoir squatté la ville ! Malgré les copieux petits-déjeuners, la vie de vedettes promises soudain au rang de célébrités n'a donc pas été tout à fait celle du paradis. Du moins en octobre 1947 à New York, au cours des toutes premières heures, avec quinze jours pour se préparer à affronter un nouveau public et un spectacle que devait conclure Edith PIAF. Mais par rapport à la roulotte de la rue de l'Université à Paris et une promiscuité parfois pesante, c'était... C'était l'Amérique !  

    « Les Compagnons de la Chanson are the hottest french number to hit town since the Normandie fire »... (1) Un four dans le bon sens du terme ! Comme l'aura écrit la presse américaine, cette chaleur s'est immédiatement traduite par un engouement pour neuf garçons qui avaient pour eux une certaine fraîcheur et qui étaient les premiers Français à se produire à Broadway depuis la guerre. Au point qu'ils ont même craint quelque temps d'avoir détrôné leur amie Edith dans le coeur de ce nouveau public immédiatement acquis à leur cause ! Ce qui est sûr c'est que l'aventure américaine aura été dès les premières mesures de l'Ours le déclic, celui qui a permis aux Compagnons de pouvoir bénéficier d'une reconnaissance mondiale à partir de cette fin d'année 1947. Au point que les années suivantes, les tournées devront se répartir moitié en France et en Europe et moitié au Canada et aux Etats-Unis. Pourtant, ça n'était pas gagné d'avance : cent cinquante critiques, une centaine d'invités, de nombreux directeurs de salles de spectacle... Quarante ans après, Hubert LANCELOT a évoqué dans son ouvrage l'émotion qui les rongeait tous et ce trac ou plutôt cette boule dans la gorge, ce poids sur l'estomac, cette angoisse confuse, cette sueur froide qui vous colle dans le dos... En les emmenant avec elle, Edith PIAF aura donc joué un rôle ô combien important dont ses protégés lui rendront grâce jusqu'à sa disparition, à l'automne 1963.

    Entre mythe et évidences, la biographie consacrée aux COMPAGNONS publiée en mai 2011 revient bien entendu sur cette extraordinaire aventure et il est toujours possible de se la procurer chez nous.

    ENTRE MYTHE ET EVIDENCES (BIOGRAPHIE), ISBN n° 978-2-918296-02-7


    (1) Le numéro des Compagnons de la Chanson est l'événement français le plus brûlant dans cette ville depuis l'incendie du Normandie

    Yahoo! Pin It

    1 commentaire
  • Marc Aryan, l'éternel amoureux...Sa destinée fait partie de celles qui se révèlent être tragiques et la sienne, quand on la découvre, ne peut qu'émouvoir.

    C'est en effet après avoir frôlé la mort à l'âge de 18 ans que Marc ARYAN né Henry MARKARYAN, d'origine arménienne et de nationalité libanaise, resté très populaire chez nos amis belges, s'était décidé à apprendre la musique, au sortir de la guerre. Avec des créations longtemps incomprises des éditeurs auxquels il s'était adressé et un timbre de voix chaleureux faisant penser à celui de Charles AZNAVOUR, cet amoureux éternel créera son propre label au début des années soixante à un peu plus de 30 ans après avoir tenté de rencontrer le succès à Paris. Sans jamais avoir oublié cette Katy à laquelle il consacrera l'une de ses plus belles chansons ! C'est finalement en Belgique qu'il trouvera un début d'audience et que le succès viendra. Entre 1964 et 1969, cet artiste à l’apparence pour le moins singulière devenu un « chanteur de charme » connaîtra une étourdissante popularité dans son pays d’adoption…  Après être tombé dans l’oubli au début des années 70, c’est son vaste studio ultra-moderne à Ohain près de Waterlooo perdu au fin fond du Brabant wallon qui connaîtra un destin inattendu. On y croisera nombre de vedettes internationales dont Marvin GAYE. C'est dans ce studio d'enregistrement que sera enregistré le tube interplanétaire de Patrick HERNANDEZ : Born to be alive.

    Yahoo! Pin It

    1 commentaire
  •  

    Nos articles"J'avais perdu beaucoup de sang et sans doute aussi connaissance. J'apprendrai du reste par la suite que le bruit avait couru que j'étais mort et que dans la précipitation j'avais fini à la morgue de l'endroit !" reconnaît Robert SUDEY dans l'ouvrage (1) qui lui a valu d'évoquer ce qu'il avait subi jeune maquisard et résistant le 24 août 1944. Déjà considéré comme mort, il retrouvera pourtant la vie et l'envie de s'en sortir, alors que ce jour-là tout avait bien failli s'arrêter définitivement... A 18 ans à peine, en mars 1942, désireux de servir la Patrie pour que continuent à vivre nos idéaux de liberté, il n'avait pas hésité à s'engager pour lutter contre l'occupant nazi dès la mort de son frère ! Ce n'est qu'en 1997, cinquante-trois ans après avoir failli perdre la vie devant Angoulême qu'il était parti libérer après avoir rendu le Périgord à la liberté, qu'il sera décoré d'une médaille militaire avant qu'en juin 2016, l'an passé, il reçoive à Antonne, près de Périgueux, des mains du général MAGNY cette Légion d'Honneur qui récompensait tous ces sacrifices. Depuis la sortie de son ouvrage vérité et sa réédition en août 2013, si Robert SUDEY n'avait jamais totalement cessé de croire en sa destinée ni aux promesses des uns et des autres avant de recevoir cette distinction, il n'avait pas hésité fin 2012 à adresser au Président HOLLANDE une superbe lettre. Une lettre dont vous trouverez les éléments ci-dessous.

    (1) Ma guerre à moi... résistant et maquisard en Dordogne, ISBN n° 978-2-918296-23-2, 20 €

     

    Monsieur Le Président de la République,   

    J’ai aujourd’hui 88 ans. En août 1944, après avoir résisté en qualité de maquisard deux années durant en Dordogne, j’ai failli perdre la vie en participant à la libération d’Angoulême à la suite d’un éclat d’obus. Nous venions avec quelques autres de rendre le Périgord à la liberté et d’en chasser les Nazis et nous étions désireux de bouter l’occupant hors de notre France. Sauvé par un éminent chirurgien alsacien réfugié à Périgueux et ayant fui son pays en mai 1940, je dois à une force morale hors du commun d’avoir surmonté ce que je pensais être mes derniers instants. Ils me vaudront même de goûter à la convivialité de la morgue de l’Hôpital de Périgueux avant que l’on se rende compte que le très jeune soldat SUDEY vivait encore. Traité depuis comme le dernier des derniers, jamais cependant, la Patrie n’a éprouvé à mon égard le moindre sentiment de reconnaissance. A l’exclusion d’une modeste médaille militaire que me remettra en 1997 le Général LE BOT en présence de Madame La Ministre ANDRE et d’un diplôme décerné par le ministre Charles TILLON en 1944.    

    Certes, et j’en suis le premier conscient, mon action ne m’a jamais porté à intégrer un hit-parade ni à participer à l’animation d’une émission de télévision. Encore moins à décrocher l’or olympique aux Jeux et mon attente pourrait donc paraître inconvenante au regard de tous ces héros auxquels on remet chaque année la Légion d’Honneur pour avoir triomphé de l’Audimat ou du concurrent direct qui leur était opposé. Car, enfin, prétendre à une telle distinction pour avoir seulement été l’auteur d’un fait d’arme devant l’occupant nazi, ne serait-ce pas inconvenant et prêter à sourire ? Sans doute. Mais, voyez-vous Monsieur Le Président, les vieux arbres sont ainsi faits qui persistent longtemps à nier les caprices de la météo et à croire aux vertus du beau temps. Et puis, je suis un vieil homme auquel on avait inculqué un tout autre sens de l’honneur que celui que l’on privilégie de nos jours.    

    Mais nous sommes quelques-uns à nourrir un tel sentiment. Et nous sommes aussi quelques-uns qui, trop âgés, avons depuis longtemps choisi de ne plus nous signaler à l’attention des salons dorés de notre bien-aimée République. Ce que j’attends de cette ultime démarche entreprise aujourd’hui auprès de vous, Monsieur Le Président ? Que l’on ait, tout simplement, la correction d’en accuser réception et de me spécifier pour quelle raison ma demande serait inconvenante comparativement à quelques autres. Auquel cas, je cesserai, évidemment, de continuer à les renouveler régulièrement.  

    Dans l’attente de votre réponse et restant à votre entière disposition, croyez, Monsieur Le Président de la République, en l’assurance de mes respectueuses salutations.

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Decal'Age Productions et les réseaux sociaux...

    Sans les réseaux sociaux et un contact permanent avec le ressenti des uns et des autres DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions aurait bien du mal à subsister ! C'est en effet grâce à ces réseaux qu'un ouvrage trouve sa place et c'est pourquoi nous venons de redynamiser nos échanges via le réseau Twitter, à l'appui des quelques articles que nous mettons en ligne ici et que Google référence.

    Je rappellerai ici que vous pouvez participer à ces échanges :

    Sur Facebook en cliquant sur le lien : https://www.facebook.com/louis.petriac

    Et sur Twitter en cliquant sur le lien : https://twitter.com/decalaprod

    Merci à vous tous !

    Louis PETRIAC

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire