• Le neveu d'un député communiste emprisonné en oct. 1939 témoigne...

    Le neveu d'un député communiste emprisonné en oct. 1939 témoigne...

    Le neveu d'un député communiste emprisonné en octobre 1939 témoigne...Jean RODON n'a jamais oublié ces années-là, celles où il avait eu pour projet de devenir un jour artiste peintre et d'unir sa destinée à celle de la petite Sophie qu'il avait rencontrée dans le quartier de la rue du Temple quelques mois avant que son destin ne bascule quasiment tragiquement car il ne reverra jamais son amour perdu ! Une rue du Temple où il travaillait et où il entendait de plus en plus souvent les cris des femmes et d'enfants juifs brutalisés qu'on laissait se faire molester sans intervenir ! Au cours de ces années-là il a fallu continuer à vivre, malgré la guerre, l'occupation nazie et malgré l'arrestation de proches et de ceux que l'on connaissait. Son oncle, le taquin Henri LOZERAY (ci-contre), député communiste du 11ème arr. parisien qui ne perdait jamais une occasion de le faire enrager lorsque toute la Famille RODON lui rendait visite dans son appartement parisien de la rue Saint-Maur, sera emprisonné en octobre 1939 par le gouvernement DALADIER. Juste après la signature d'un pacte germano-soviétique de non-agression liant STALINE et HITLER, pacte qui avait permis aux nazis d'entrer en Pologne le mois précédent. Considérés alors comme traîtres à leur pays, LOZERAY et les siens, membres de l'Internationale Communiste seront aussitôt déchus de leur mandat et emprisonnés en février 1940. Comme des "droits communs" coupables d'homicide, et sans bénéficier des droits attachés à leur fonction de parlementaire.

    Jean RODON était encore si jeune mais il s'en souvient. Comme il l'avoue dans des mémoires destinées aux siens d'où ont été tirées ces précisions et ce journal d'adolescent sur l'impitoyable conflit vécu par beaucoup de Français entre 1939 et 1945, le fait qu'avec son propre père Emile, deux membres de la famille RODON se soient impliqués dans des activités au service de la population, avait développé chez Jean RODON une forme d'engagement personnel qu'il ne reniera jamais. En effet, parallèlement à un mandat de Conseiller Municipal au Blanc-Mesnil qui lui sera confié après guerre, il sera dès son retour d'Allemagne très vite délégué syndical au sein des multiples entreprises où il a exercé son difficile métier de tourneur.

    Avec une description de ces événements puis de son départ forcé pour le STO de Pierre LAVAL, Jean RODON revient dans son ouvrage sur toute une époque restée parfois méconnue de beaucoup. Peut-être aussi parce qu'une confusion a longtemps régné entre les Français volontaires partis travailler en Allemagne dès 1942 au titre de la relève et tous les jeunes gens âgés de vingt ans requis dès février 1943 par les autorités pétainistes pour les y rejoindre dans le cadre d'un Service du Travail Obligatoire (STO) sans qu'ils soient tous favorables à cet embrigadement. Des jeunes gens qui n'avaient pas le choix sinon celui d'être réfractaire et de prendre le maquis.

    L'ouvrage de 250 pages est proposé dans notre boutique en ligne.

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, ISBN n° 978-2-918296-46-1

    « Jean Rodon, son récit sur le début de la guerre et ce départ au STO...Autour de l'ouvrage de Jean Rodon et du STO, un devoir de mémoire ! »
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