• L'ouvrage d'humeur de Shunet est reporté...Nous y avions consacré un certain nombre d'articles, évoquant un ouvrage et surtout une démarche qui, en février dernier, ne nous avait pas laissé indifférents et à laquelle nous avons consacré beaucoup de notre temps. Parce que nous l'avions jugé sérieuse. Mais, il semble que l'auteure ne soit pas encore prête à publier son ouvrage et nous avons donc préféré mettre un terme à l'opération de pré-vente qui avait été mise en place au printemps dernier. Les chèques qui nous avaient été adressés et accompagnant les réservations ont donc été retournés à leurs destinataires dans le courant de la semaine dernière. Nous sommes sûrs que l'auteure s'entendra avec LETCHI.COM pour rembourser les donateurs qui avaient participé à la cagnotte. Si du moins il lui reste un peu de respect des autres.

    Croyez bien que nous sommes désolés de ce qui arrive et de cet excès de désinvolture !

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  • Le coup de coeur de Bernard, l'ancien troisième ligne bayonnais...EXTRAITS : Je suppose que vous êtes Bernard et que vous devez aimer les bonnes choses… Elle avait raison notre maîtresse de maison, j’appréciais les bonnes choses. Décidément, elle avait l’œil. Celui aussi de ces séductrices qui savent parfaitement émouvoir un auditoire. Et je dois avouer qu’elle m’avait ému, surtout avec les arguments dont elle disposait, se rendant compte que cela ne m’avait pas laissé indifférent. Comment d’ailleurs aurais-je pu l’être ? Depuis son apparition l’atmosphère s’était consi-dérablement réchauffée car, avec son paréo qui laissait apercevoir des seins rebelles, peu disposés à rester dans leur nid douillet à l’abri des regards, la température était montée d’un cran.
    — Effectivement, répondis-je, me sentant pris une fois de plus en faute. Très heureux de vous connaître Julia. Mario m’a dit que vous habitiez Paris voici quelques années ? C’est vrai ?
    — Oui, reprit-elle avec son très joli sourire. Et comme mon beau-frère a dû vous le dire, mon père est Français, tout comme vous, et ma mère Brésilienne. Ils vivent d’ailleurs toujours là-bas. Voilà, c’est confirmé et vous savez désormais tout de moi !
    Tout, tout, peut-être pas, pensai-je. Décidément, cette splendide femelle était impayable, et cette façon de gentiment remettre à leur place ceux qui, comme moi, avaient un regard circulaire un peu trop prononcé, me donna le sentiment qu’elle n’était pas aussi innocente que je l’avais tout d’abord cru. Mais cette poupée était magnifique et je ne me serais pas fait prier pour partir en excursion avec elle sans appeler au secours autour de moi, seulement…
    Seulement, notre début de conversation avait dû commencer à indisposer singulièrement la compagnie de certains de mes hôtes. Cuelo, le maître de céans, l’interrompit soudain et prit la parole. Bien que ses yeux soient devenus mauvais, il entreprit de jouer les grands seigneurs et de faire comme s’il ne s’était pas aperçu du trouble que son épouse avait suscité en moi.

    NEIGE EN AMAZONIE, Frédéric RUHER, ISBN n° 978-2-918296-27-0 - 12 €

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  • Adolescent en 1943, il parle de son embrigadement au S.T.O

    Agé de vingt ans en 1943, il parle de son embrigadement au S.T.O...Dans des mémoires rédigées dernièrement pour les siens, Jean RODON est revenu sur son départ pour le S.T.O (Service du Travail Obligatoire). C'était en février 1943 et alors qu'il n'était pas âgé de vingt ans (ci-dessus), il faisait néanmoins partie des premiers requis par les autorités hitlériennes et le Gouvernement de Vichy. Alors que ce départ pour le STO était même contraire au texte de loi puisque Jean RODON n'avait pas vingt ans ! Dans un ouvrage que nous lui avons aussitôt proposé de publier et s'appuyant sur ces mémoires, il raconte comment il avait été confronté à cet odieux chantage des nazis et comment il avait réagi, cachant à l'occupant que ses parents étaient communistes et quels étaient ses idéaux ? Avec un oncle communiste qui avait été arrêté sitôt signé le pacte germano-soviétique de l'été 1939, il avait préféré se taire plutôt que d'attirer l'attention. Surtout à un moment où il vivait ses premières amours et où il venait d'accepter de travailler comme apprenti dans un atelier de mécanique générale de la rue du Temple, dans le 3è arrondissement parisien, pour le compte d'un patron collaborant ouvertement avec les nazis dont il se méfiait des réactions ?

    Tirée d'un document assez précis quant aux événements subis, cette confession brosse un tableau parfois édifiant d'une société en complète décomposition qui, après la rafle du Vel d'Hiv de l'été 1942, se demandait ce qui l'attendait encore. Un ouvrage fort que nous ne pouvions que publier.

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, ISBN n° 978-2-918296-41-6

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  • Sur ma vie
    Sur ma vie...
    Je t'ai juré un jour
    De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours
    Et le même mot
    Devait très bientôt
    Nous unir devant Dieu et les hommes

    Sur ma vie ou Quand Charles Aznavour écrivait pour les autres...Sur ma vie... ou le charme désuet du a capella ! L'un des succès d'une époque où Charles AZNAVOUR, décédé le 1er octobre dernier, cherchait encore à établir un lien avec un public boudeur et qui le voyait souvent écrire pour que les autres tirent un maximum de succès de ses magnifiques créations. Sur ma vie, écrit en 1955 - on était encore loin de la rencontre avec Ulla - fait incontestablement partie de ces titres qui, apportés aux COMPAGNONS DE LA CHANSON au retour d'une de leurs tournées aux Etats-Unis, ont été magnifiés par le timbre sans faille de Fred MELLA, le soliste de l'ensemble. Comme le seront un peu plus tard d'autres créations comme Les comédiens ou La mamma. Une période sans conteste l'une des meilleures périodes de créativité de Charles AZNAVOUR qui compensait cette désaffection du public par quelques apparitions restées marquantes sur le grand écran : La tête contre les murs, Les dragueurs, Tirez sur le pianiste avec la très belle Michèle MERCIER (photo ci-dessus), Le passage du Rhin, Taxi pour Tobrouk ! 

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  • Le monde des Compagnons de la Chanson touché à nouveau !

    Nous venons d'apprendre, quelques heures après le décès de Charles AZNAVOUR, celui de Suzanne AVON-MELLA (photographiée récemment avec lui et son époux), l"épouse de Fred MELLA, le soliste des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Charles était le parrain de leur fille. Décidément, le monde est parfois bien cruel et nos pensées vont, bien sûr, à Fred et à tous les siens. Fred qui avait eu la gentillesse de préfacer notre ouvrage consacré au Duo Magique formé par Jean BROUSSOLLE et Jean-Pierre CALVET que nous avions publié fin 2016.

    Toutes nos condoléances ! 

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  • Temps-d-avant-Aznavour.jpgAu moment où nous apprenons sa disparition, je ne peux m'empêcher de me souvenir de la lecture d'un récit que Charles AZNAVOUR avait publié chez Flammarion. S'il faut en croire son temps des avants (ci-contre), un de ses ouvrages mémoire publié en 2003, Charles AZNAVOURIAN* aurait "déniaisé" les COMPAGNONS DE LA CHANSON avec lesquels il avait débuté en 1947 et qui, à lire aujourd'hui les journalistes, n'auraient jamais existé. Sans que l'on sache cependant combien il avait ainsi réussi à en "prendre en main" pour qu'ils deviennent des hommes ! Cela étant, il faut bien reconnaître que l'ouvrage en question est croustillant à plus d'un titre et qu'on ne peut s'empêcher de rire de temps à autre. Ses premières passes d'arme avec Edith PIAF valaient le détour et surtout, surtout, cette tournée effectuée en Suisse en compagnie de sa bienfaitrice et des très jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON. Reconnaissons que 1947 était une sacrée année pour tous ces prétendus puceaux, la première qu'ils vivaient aux côtés d'AZNAVOUR et de son compère ROCHE et, déjà, la deuxième qu'ils vivaient aux côtés de leur grande Dame ! Aussi, ces anecdotes, dont on n'a plus reparlé après coup, m'avaient-elles amusé et un peu surpris.

    EXTRAITS : "Dès le départ, les Compagnons n'étaient pas très enclins à nous fréquenter Pierre et moi, écrit Charles (p. 125). L'intérêt que nous portions aux jupons qui passaient choquait leur éducation boy-scout. nous étions quant à nous persuadés qu'ils étaient tous puceaux, mis à part Jean-Louis qui partageait le lit de la vedette.... Dès le départ, je me retrouvai en compagnie de Fred Mella, et une amitié commença à naître. Depuis ce jour, nous sommes restés les meilleurs amis du monde. Fred plaisait aux filles, mais il était très timide ; aussi, un soir, avec Pierre, nous décidâmes de le déniaiser en introduisant dans la chambre une charmante créature à qui il plaisait énormément... A notre retour, Fred avait le regard brillant, l'attitude conquérante du jeune homme sûr de lui qui vient de passer - avec succès - sa licence d'homme". Tu parles Charles !

    On notera au passage que Guy BOURGUIGNON, qui faisait partie de ces jeunes gens, était en 1947, déjà deux fois père de famille (1943 avec Jacques et 1944 avec Jean-Michel) et qu'il n'avait pas attendu que Charles entreprenne de le compromettre avec le concours d'un jupon de passage en prenant le risque de choquer sa mentalité de boy-scout. Quant à croire que Fred MELLA ait attendu d'avoir 23 ans pour le perdre...! Un ouvrage qui m'a néanmoins prodigieusement amusé à défaut de m'avoir appris des faits qu'on aura du mal à prendre au sérieux. Une lecture à privilégier en ces "temps d'après" où l'on se barbe souvent. Si vous ne l'avez pas lu, elle vous permettra aussi de découvrir un Charles AZNAVOUR un peu moins catégorique que celui qu'il était devenu !

    Louis PETRIAC  

    * Son véritable patronyme

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