• Séjour de rêve à Boghari... On est de suite dans l'ambiance !La quatrième de couverture de l'ouvrage de cet appelé du contingent qui dénonce la torture telle qu'elle a été pratiquée durant la guerre d'Algérie, décrivant des actes dont il a été le témoin, donne une idée de la verdeur du témoignage. Pour l'auteur, la vingtaine de légionnaires qui résidaient dans une annexe de leur camp étaient chargés de mener une véritable vie d'enfer aux quelques cinquante ou soixante meneurs et irréductibles que comptaient les prisonniers.

    Lorsque les prisonniers nous étaient livrés au camp, il n'y avait plus rien à leur faire avouer, la moulinette des groupies de l'électrode avait déjà rempli son office. Pour être plus explicite encore, disons que le groupe électrogène de la Villa Médicis, leur avait fait hurler entre autres tous leurs petits secrets. Du moins était-ce le cas, je le suppose, pour la plupart, même si on ne voyait pas quel intérêt il aurait pu y avoir à leur poser la question pour s'en assurer. Chez nous, c'était différent. Il n'était pas besoin de prétexte pour tabasser. Ici, le seule chose qui tenait particulièrement à coeur de certains d'entre nous, c'était de leur en mettre plein la gueule. Uniquement pour le plaisir des sens et de la griserie en assouvissant leurs plus vifs instincts. Mais ceux qui s'en payaient le plus une tranche dans le domaine du sadisme, c'étaient les légionnaires du camp d'à-côté. Le nôtre, à titre comparatif, faisait figure de véritable Club Med avec de désopilants G.O comme gardes-chiourmes, alors que dans le leur, un véritable bagne, ça n'arrêtait pas de torturer ni de cogner vingt-quatre heures sur vingt-quatre ! Il n'y avait jamais aucun répit !

    Autre témoignage sur ce conflit édifiant et ce qui pouvait régner dans ce pays longtemps dévasté par la guerre. Celui du photographe Marc BARRANGER, ci-dessous. A méditer. Il est toujours possible de se procurer cet ouvrage proposé à 15 € qui avait été mis en pages par notre auteur Louis PETRIAC, et conçu à compte d'auteur en 2007.

    SEJOUR DE REVE A BOGHARI, Jacques BERMUDEZ, ISBN n° 978-2-952411-7-43

     

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  • Passionné de peinture et d'art, il aimait une petite ouvrière !Quand il lui a fallu choisir en février 1943 entre celle qu'il aimait et qui était si tendre et ceux qu'il adorait et auxquels il devait de s'être avancé dans la vie, malgré une enfance passée à endiguer maintes pathologies, le choix a été terrible pour le tout jeune homme qu'était encore Jean RODON (ci-contre). Comme il l'écrit dans son ouvrage :

    Extraits : Le soir, en me dirigeant vers le métro à Rambuteau, je me mis à rechercher les mots que j’allais utiliser pour annoncer la nouvelle à Sophie espérant la voir. Me voyant arriver, le poinçonneur de billets qui, en général, était toujours le même, me fit un petit sourire complice, car nous échangions quelquefois quelques mots au passage. Avec son léger accent du terroir, il me dit : « elle est là la petite ». Confiante, Sophie était effectivement assise sagement sur la banquette, la nôtre, près d’un distributeur qui la cachait un peu. 

    Ayant tourné la tête pour voir si j’arrivais, elle me fit un petit signe de la main. La panique s’emparant de moi, je sentis mon pas devenir subitement plus lourd, ralentissant comme si on m’avait soudain forcé à avancer. S’étant levée pour me rejoindre, elle comprit, rien qu’à l’expression de mon visage et de l’hésitation de ma démarche, que quelque chose de grave se passait. Se blottissant contre moi, elle se mit à sangloter, comme si l’instinct de ceux qui s’aiment ne pouvait jamais se tromper. La gorge serrée, dans l’impossibilité de prononcer une parole, je la pris dans mes bras en la serrant très fort contre moi. Je n’avais plus envie de la lâcher. Nous n’étions plus qu’une petite masse sombre au milieu du quai vide, les moindres bruits raisonnant sous la voûte de la station. Retournés nous asseoir, je réussis à dominer mon émotion pour lui expliquer la situation. Elle comprit tout de suite que nous allions être séparés brutalement et sans préavis. S’étant à nouveau blottie contre moi, elle se mit à pleurer très fort, presque à crier et ma douleur était tellement forte que je faillis hurler avec elle toute notre détresse. Étroitement enlacés, nous n’arrivions plus à endiguer notre souffrance. J’aurais voulu en cet instant ne jamais avoir existé. Il était tard et les quelques voyageurs qui attendaient encore sur le quai nous observèrent avec curiosité. Mais cela n’eut plus d’importance puisque nous étions seuls avec notre immense désespoir.

    Pour vous procurer cet ouvrage, c'est ici !

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, ISBN n° 978-2-918296-46-1

     

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  • Jean Rodon... Il fallait qu'il parle de cette ignominie nazie qu'était le STO !

    Jean Rodon... Il fallait qu'il parle de cette ignominie nazie qu'était le STO !

    Le 22 Février 1943 Jean RODON allait fêter ses vingt ans ! Lui qui avait un temps caressé l'espoir de devenir un jour artiste peintre et de créer avait dû renoncer à son rêve et il était devenu tourneur dans un atelier de mécanique générale du 3ème arr. de Paris. Mais, depuis sa rencontre avec la petite Sophie, de deux ans sa cadette, tout s'était emballé et il avait retrouvé beaucoup d'envies. Ils s'étaient rencontrés avant l'hiver et ils avaient projeté tous les deux de dire aux leurs avant l'arrivée du Printemps quel était le tendre sentiment qui les liait.

    C'était sans compter sur cet embrigadement qui allait les séparer et sur l'impossibilité de Jean de rester "connecté" à celle qui lui avait redonné espoir en une vie meilleure alors qu'il s'interrogeait sur un avenir incertain. Parce que le billet sur lequel elle avait jeté ses coordonnées avait malencontreusement glissé de sa poche dans le métro au moment où ils se quittaient. Neveu du député communiste Henri LOZERAY qui venait d'être arrêté en Février 1940 et emprisonné à Maison-Carrée à Alger et fils d'Emile RODON, le Conseiller municipal communiste du Blanc-Mesnil, Jean RODON hésitera quelques jours à répondre à cette réquisition des autorités pétainistes avant de se résoudre à partir impuissant devant un destin cruel. Seulement, s'y refuser aurait mis en danger les siens et probablement ses parents puisque Emile RODON venait d'être destitué en ce même mois de Février 1940 par la Préfecture de Seine-et-Oise de son mandat d'élu du Blanc-Mesnil.

    Dans un ouvrage grave et fort, Jean RODON raconte ce qu'aura été sa découverte de l'enfer nazi d'Hennigsdorf où l'on fabriquait entre autres des locomotives, ce qu'il y a trouvé comme entourage et ce qu'il a dû y subir de la part de garde-chiourmes comme ce Christ, le sudète nazi. Un document que nous nous devions de publier à l'appui d'un premier dossier de presse qui vient d'être conçu !

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, 978-2-918296-46-1  

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  • Journal d'un adolescent... Le dossier de presse

    Craignant que son oncle, le député communiste du 11è arr. de Paris, Henri LOZERAY et que son père, le Conseiller municipal du Blanc-Mesnil, Emile RODON soient inquiétés par la Milice et la police de DARNAND, il a très vite été clair pour le jeune Jean RODON qu'il devait accepter de partir en Allemagne nazie pour le STO. Au risque de perdre le le lien affectif qu'il avait avec Sophie dont il s'était épris. Soixante-quinze ans plus tard, la mémoire ne fait toujours pas défaut à Jean RODON dès lors qu'il s'agit de revenir sur ces années tumultueuses vécues par l'adolescent qu'il était encore. D'autant que d'après la loi promulguée par le nazi Fritz SAUCKEL, né en février 1923, le jeune homme n'aurait pas dû partir en février 1943 mais bien plus tard !

    Dans l'impossibilité de publier le 15 décembre, comme l'auteure s'y était engagée, l'ouvrage consacré à des violences domestiques, nous avons dû remanier quelque peu notre calendrier de publications. C'est donc l'ouvrage d'un autre périgourdin qui va voir le jour, celui de Jean RODON auquel nous avons proposé de nous céder les droits d'une partie de ses mémoires. Notamment celle évoquant la France de la guerre 39-45 et qui s'inscrit parfaitement dans l'une des pages de notre catalogue.

    Un dossier de presse ayant été élaboré, nous vous invitons à le découvrir en cliquant sur ce lien !

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  • Fêtes de fin d'année, avec seulement 1 € de port !

    Grande opération promotionnelle de fin d'année avec un port limité à un euro !

    Jusqu'au 15 décembre prochain, si du moins vous résidez en France, et pendant un mois, vous allez avoir l'occasion de vous procurer nos ouvrages, sans subir les conséquences des gourmands appétits de nos amis de LA POSTE qui, reconnaissons-le, ont fortement progressé ces dernières années (+ 50% en trois ans). Puisque, quel que soit votre choix, vous ne nous règlerez qu'un port limité à un euro ! C'est donc le moment, si vous avez envie de faire un cadeau original pour les fêtes de choisir l'un de nos ouvrages. Le catalogue complet que vous pourrez découvrir ou redécouvrir ci-dessous pourrait vous y aider.

    début de catalogue

    fin du catalogue

    Merci d'avance de votre soutien et de votre confiance !

     

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  • Le clin d'oeil de la DL

    Un rectificatif cependant à cet article de nos amis de la DL. Le label libéral créé en 2006 a été cédé à une société commerciale du même nom, Louis PETRIAC ayant cessé ses fonctions libérales et, retraité, n'intervenant plus, ponctuellement, qu'en qualité d'animateur non rétribué et d'auteur.

    Il n'est pas inutile de donner la liste des ouvrages dont la diffusion a été reprise par la nouvelle société et que l'on peut toujours se procurer au même titre que ceux produits à compte d'auteur et dont la liste est publiée sur la gauche de votre page dans le chapitre "Pour commander" :

    début de catalogue

    fin du catalogue

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  •  Journal d'un adolescent... Le dossier de presse

    Septembre 1938... Il avait 15 ans et sa vie allait changer ! Brutalement !En septembre 1938, Jean, le neveu du député communiste Henri LOZERAY (1) n'imaginait pas ce qui l'attendait alors qu'il hésitait à poursuivre ses études voire à découvrir ce qu'était la vie active. Mais, pénétré d'un sentiment d'inquiétude légitime, il savait déjà qu'il ne serait jamais le peintre qu'il avait rêvé d'être. Longtemps bon pied, bon oeil, il venait trois ans avant son décès, d'ordonner ses cahiers conservés et nous l'avions incité à publier ses souvenirs, ceux d'une époque où notre pays était suspendu aux exigences d'un dictateur pour le moins inquiétant, le dénommé Adolf HITLER ! Ce journal d'un adolescent face à la guerre d'un peu plus de 250 pages qui a été tiré de ces cahiers est édifiant et vous pouvez désormais vous le procurer en ligne.

    (Extraits) : Si mes parents m’avaient déjà retenu une place dans l’école de la Chambre de Commerce de Paris pour la rentrée 1938, je n’avais pas encore pris ma décision quant au fait de savoir si, oui ou non, je devais poursuivre mes études. En vacances à Abondant dans l’Eure-et-Loir, deux semaines après notre arrivée, ma mère avait reçu un courrier de l’école, annonçant à mes parents mon passage en deuxième année et la possibilité que j’avais de choisir la profession qui me convenait. C’était une bonne nouvelle accompagnée d’une autre, moins agréable, celle de l’augmentation importante du prix de séjour pour l’année 1939. Soucieuse que celle-ci n’influence pas ma décision, elle ne m’en avait pas communiqué le nouveau montant. Pourtant, bien qu’étant encore dans ma quinzième année, tout ce qui concernait mes parents ne me laissait jamais indifférent et nos vacances continuèrent cependant à se dérouler normalement. J’entrepris un certain nombre de travaux que je savais ne pouvoir terminer avant notre retour, mais rien ne put me faire oublier que le mois d’octobre allait arriver très vite et qu’il m’appartiendrait de prendre cette décision.

    Écoutant les informations sur le vieux poste de radio que nous avions donné à notre grand-mère et lisant l’Humanité auquel nous l’avions abonnée, nous étions au courant d’une actualité devenue préoccupante. À la fin du mois de septembre, nos parents vinrent passer quelques jours avant notre retour sur Paris. L’inquiétude se lisait sur tous les visages et chacun essayait d’éviter d’aborder la situation car nous imaginions bien que les événements se précipitaient à nos frontières. C’est sur celui de ma grand-mère Angèle que je lus le plus d’inquiétude, constatant qu’il était le plus marqué. Pour nous changer l’esprit, nous décidâmes de descendre à Fermaincourt, du côté de Dreux, voir toute la famille.   

    C’est alors que survint la signature des accords de Munich des 29 et 30 septembre 1938, ceux que l’on a appelés « Les accords de la honte » signés par Edouard Daladier et Neville Chamberlain pour la France et l’Angleterre avec les dictateurs Hitler et Mussolini. Ils autorisaient l’Allemagne à annexer le territoire tchèque des Sudètes que les troupes allemandes occupèrent sans attendre avant, quelques mois plus tard, d’envahir l’ensemble de la Tchécoslovaquie. Se faisant passer à son retour de Munich pour le sauveur de la paix, Daladier venait d’ouvrir la porte à l’expansionnisme dévorant de l’Allemagne nazie, mais il était déjà trop tard, surtout après avoir laissé celle-ci réoccuper la zone rhénane, potentiel essentiel et principale pour son réarmement, que le traité de Versailles avait été censé éviter.

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, 978-2-918296-46-1

    (1) Député du XIème arrondissement.

     

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  • L'hommage à Marc Herrand, un ouvrage sort...Serge ELHAIK qui l'avait interviewé pour l'émission de France-Musique Etonnez-moi Benoît en juin 2014 (1), s'est souvenu de sa rencontre avec Marc HERRAND et il lui a consacré quelques pages dans un ouvrage évoquant les portraits d'un peu plus de deux-cents arrangeurs qui auront contribué à travailler pour la Chanson française, ouvrage qu'il vient de publier chez TEXTUEL et proposé à 55 €.

    Il est bien entendu question des relations qu'ont entretenu les COMPAGNONS DE LA CHANSON avec Marc HERRAND sur lesquelles le célèbre musicien (à gauche sur la photo ci-dessus) était déjà revenu dans un interview réalisé par l'amateur et ami suisse Roger ZBINDEN (à voir ci-dessous)

    L'hommage à Marc Herrand, un ouvrage sort...

     

    (1) Un interview à réentendre en cliquant sur le lien puis, ensuite, dans le corps de l'article.

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    Gratte-couilles ou l'image d'un serre-pattes dépassé !

    Gratte-couilles ou l'image d'une armée dépassée !

    L'envie de revenir sur ce qu'il avait vécu en Algérie en 1961 durant son service militaire aura été pour l'appelé du contingent qu'était BERMUDEZ une sorte de libération. Les quelques lignes qui suivent, rédigées sur un ton pour le moins moqueur de ce qu'il aura vu et subi au camp de Boghari aux côtés de ceux qui étaient chargés de l'encadrer en donnent un aperçu. Notamment celles consacrées à un jeune lieutenant dont il ne semble pas avoir conservé un excellent souvenir...

    Extraits : Le petit dernier de la liste des deux barrettes était d'origine française et devait avoir à l'époque vingt-sept, vingt-huit ans. Même s’il était logé et toujours fourré au P.C., je ne me souviens plus quelles étaient ses activités. En le connaissant un peu, la première observation qu’on aurait pu faire à son propos, c’est qu’il avait davantage dû mériter ses deux sardines en faisant une école de guerre, plutôt qu’en montant à l’assaut avec une grenade dégoupillée à la main et un couteau de commando entre les dents. Car, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’avait, ni le physique, ni le tempérament d’un Rambo. De taille moyenne et assez fluet, il avait hérité d’un visage aussi peu viril que celui d’un garçon coiffeur pour dames. Bien qu’il n’en faisait pas du tout partie… on l’aurait plus vu dans une revue de chez Zaza, plutôt qu’à parader aux Champs Elysées au pas cadencé.

    Il passait aussi tellement inaperçu, qu’un jour, en rentrant dans le bureau, il vint me voir pour me faire remarquer que je n’avais pas crié fixe ! Comme ce doit être impérativement le cas lors de l’arrivée d’un officier. A ma décharge, ce n’était nullement de la mauvaise volonté de ma part, d’autant plus qu’il ne m’était pas du tout antipathique, mais simplement parce que je ne m’étais pas rendu compte de sa présence. En réalité, il était si timide et tellement bourré de complexes qu’il ne parvenait pas à attirer l’attention sur lui. Je me souviens qu’il avait été surnommé "gratte couilles" car il avait un tic nerveux qui lui faisait fréquemment descendre sa main jusqu’au niveau du sexe et la remonter, coté pouce, en la frottant contre son pantalon jusqu’à la ceinture. Est-ce que le cas pourrait relever de la psychanalyse ? Pépé Freud, il faudrait que tu viennes à mon secours, je nage ! Sans vouloir être caustique sur les raisons qui l’avaient amené à s’engager dans l’armée, je pense qu’en cherchant du boulot dans le journal, il avait un jour repéré une petite annonce du genre : La maison de toutou recherche un shampouineur pour caniches. Manque de bol, par méprise, il avait répondu juste à celle d’en dessous : « Engagez-vous, rengagez-vous, etc... » Enfin moi je dis ça comme ça. Ce n’est qu’une simple suggestion qui, après tout, ne vaut que ce qu’elle vaut et n’oblige personne à me croire. N’empêche que plus de quarante ans après, il doit se palper, si ça se trouve, une retraite de général. Alors que moi, qui suis en train de me payer sa fiole en ce moment, je suis obligé de me contenter du minimum vieillesse... Si c’était la réalité, j’aurais bonne mine ! Pourtant en définitive, c’est tout le mal que je lui souhaiterait car il la mériterait certainement beaucoup plus que certains officiers supérieurs qui la touchent, sans le moindre scrupule, tout en ayant de la torture et du sang sur les mains.

    SEJOUR DE REVE A BOGHARI, Jacques BERMUDEZ, ISBN n° 978-2-952411-7-43 - 15 €

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  • 1961... Appelé en Algérie, il a été témoin de la torture de prisonniers FLN !C'est un témoignage rédigé avec ses mots à lui que l'appelé et seconde classe BERMUDEZ a voulu marquant et qui a été publié sous notre tout premier label voici déjà quelques années (2007). Celui d'actes qui ne grandissent pas l'espèce humaine et auxquels l'auteur a assisté impuissant à Boghari dans un camp de prisonniers FLN durant la guerre d'Algérie. Un camp où la torture était de mise et qui aura marqué cet appelé du contingent. Définitivement. L'ouvrage est toujours disponible chez nous.

    (Extraits) : Après quatre mois de classes au 126ème Régiment d'Infanterie de Brive, passés à apprendre à tuer mes semblables, j'ai ensuite reçu ma feuille de route pour être incorporé en qualité de garde chiourme dans un camp de prisonniers situé à environ cent cinquante kilomètres au sud d'Alger. Le 7 mars 1961, comme prévu, j'ai donc embarqué à Marseille avec quelques-uns de mes camarades de Brive, accompagnés de quelque deux mille autres appelés du contingent, sur l'une des bétaillères affrétées à cet effet, un cargo : le Kairouan. C'est en me remémorant ce grand moment de désarroi que je me dis que notre peau n'avait, à l'époque, pas plus d'importance pour nos politiques que celle d'un grognard lors des carnages napoléoniens.

    SEJOUR DE REVE A BOGHARI, Jacques BERMUDEZ, ISBN n° 978-2-952411-7-43, 15 €

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