Présentée lors de la première dédicace de l'ouvrage vendredi soir 15 mars à la trentaine de supporters et d'amis de Gina DIAS FERREIRA, une affiche ci-dessus, en format initial A3 (29,7 X 42). Un document que vous allez avoir la possibilité d'imprimer si vous le souhaitez puisqu'une version en PDF vient d'être réalisée que nous vous livrons ici, accessible avec ce lien.

Si Dieu créa le soleil, la lune et les étoiles le quatrième jour, personne ne sait en revanche à quel moment il choisit de créer le monde de la glace. Ce que l'on sait désormais, après avoir lu le dernier ouvrage de Gina DIAS FERREIRA*, et pris connaissance d'une prophétie rapportée par la mère du temps, sorcière des mondes magiques, c'est qu'à la quatrième lune du commencement de l'année, deux jeunes gens commettraient un péché de chair qui vaudrait à la terre et aux mondes magiques de basculer dans le chaos et de livrer l'ensemble de la création à Satan.

Curieuse destinée tout de même que celle de ce monde de la glace dont il est question ici.

Ceux d'entre nous qui possèdent des connaissances en théologie pourraient supposer qu'il a été créé après le nôtre. Ce qui est sûr, c'est qu'au début du chaos la paix y régnait depuis le commencement de la vie sur terre et que ce monde abritait, aux côtés d'elfes et d'autres espèces tout aussi extravagantes, des êtres souvent identiques aux humains. Bien que la taille de certains d'entre eux ait été plus impressionnante que la nôtre, et bien qu'ils aient été dotés de pouvoirs exceptionnels, ils vivaient tous en parfaite harmonie avec toutes les autres peuplades dépendant de l'Eternel. Et, qu'on se le dise, ils étaient tous capables de s'opposer aux visées hégémoniques de Satan. C'était le cas des Madox qui se nourrissaient de plantes sauvages. Deux fois plus grands que les humains, leur peau était blanche comme la neige avec de fines et légères rayures rouges. Leurs bras étaient très fins et ils n'avaient que trois doigts à chaque main. Une ethnie alors en voie de disparition nous dit l'auteure. Avec de telles descriptions et une imagination pour le moins débridée, Gina DIAS FERREIRA a fait plus que laisser sa plume la guider entre deux rêveries (ou deux cauchemars), elle s'est complètement téléportée dans un monde étrange et surprenant que les amateurs de science-fiction découvriront sans déplaisir avec son nouvel ouvrage.

Gina sera l'invitée de DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS vendredi 15 place du Général Leclerc à Périgueux et donc après-demain soir, à partir de 18 heures. Si le coeur vous en dit, arrêtez-vous ! Elle sera ravie de vous dédicacer sa nouvelle réalisation qui donne tout son sens à La ROSE NOIRE et LA CLE DES ENFERS, qu'elle avait publié à l'automne 2009.       

* LA ROSE NOIRE OU LE MONDE DE LA GLACE AU COMMENCEMENT DU CHAOS. 

L'occasion qui lui est donnée de publier sa Lettre à Marvin le 24 avril prochain lui donnera aussi une toute autre occasion, celle d'évoquer ce qui lui tient également à coeur. Et ce qui lui tient également à coeur, c'est le théâtre et... la peinture ! La peinture, son fils autiste en est un peu l'artisan indirect ! En ayant forcé, quelques années plus tôt, sa mère à réparer, régulièrement, d'un trait de pinceau les quelques dégâts commis dans leur première maison de la rue Paul Dumas à Périgueux, s'était-il dit dans son petit monde intérieur qu'il lui fallait l'encourager ? La question reste posée. On découvre toujours des passions à des moments surprenants et cette découverte a poussé Christine GOUGEON à la création. Sans doute à un moment où elle ne s'y attendait pas le moins du monde. Juste après qu'elle se soit familiarisée le temps d'un cours donné par une peintre au nouvel univers qu'elle venait de découvrir. Cela tombait bien puisque ses deux filles Morgane et Maëva venaient de mettre à sa disposition toile et pinceaux afin que cet élan ne reste pas vain ! Un déclic était né qu'en parfaite créative habituée à concevoir avec, parfois, des matéraux de récupération, elle se devait de profiter. Et puis, attirée par la magie des couleurs et l'aspect fusionnel de la peinture, par la matière et l'énergie dégagée, elle avait envie d'entreprendre un autre voyage, d'ouvrir les portes d'un rêve !... Une envie d'évasion qui tombait formidablement bien !

Plus d'une vingtaine de toiles susceptibles de donner d'autres envies et de bouleverser un cheminement. Celui que l'on vit la nuit, un espace temps qu'elle avait appris à maîtriser au contact de Marvin durant ces années où le sommeil était quasiment proscrit à la maison et pendant lesquelles il fallait rester attentif. La dédicace du 24 avril prochain sera donc aussi l'occasion avec cette Lettre à Marvin de parler de sa peinture puisque cinq ou six de ses toiles seront visibles en nos bureaux de la place du Général Leclerc à Périgueux. Cela tombe bien puisque Christine GOUGEON, si elle a récemment intégré une troupe de théâtre à Coulounieix, n'avait plus exposé ces toutes dernières années !    

" Un énorme sourire dévorait le visage de ces horribles créatures de l’enfer. Satan était si heureux qu’il laissa échapper un grand soupir de satisfaction aussitôt suivi d’un rire, puis il monta sur une grande estrade et s’adressa à ses hommes.

- Je vous demande à tous de vous joindre à moi car le temps de la vengeance est arrivé, mes amis. Le diable, mon père, va devenir le maître de la terre et de tous les mondes magiques et rien ne pourra plus nous arrêter. Si quelqu’un se mettait en travers de notre route, il paiera le prix fort, j’en fais le serment.

Un démon au visage balafré du côté droit se rapprocha de Satan et répondit très remonté.

- Monseigneur, je veux bien croire que le moment est venu de prendre notre revanche sur ces humains. Et j’espère que cette fois sera la bonne car depuis que le monde existe, on nous empêche d’avancer, d’être nous-mêmes ! Et tout ça, on le doit à l’Eternel, celui que les hommes vénèrent à tout bout de champ. Cette fois-ci, il ne faudra pas perdre cette guerre car nous n’aurons peut-être pas une seconde chance.

Satan se mit à rire, puis répliqua, prenant son ami le démon à témoin.

- Oui vous tous, il a raison ! Depuis que le monde existe, on nous empêche de sortir de ce lieu. Celui qui se fait appeler l’Eternel nous emprisonne chaque jour davantage, comme si nous étions des animaux sauvages. Mais aujourd’hui, des changements vont intervenir dans notre destinée car en ce moment même nous avons l’opportunité de prendre la terre à bout de bras et de gouverner ces humains ! Et cela grâce à une déesse de glace sans cervelle et un dieu du ciel trop stupide. On peut même dire que la chance est de notre côté ! Alors, préparez-vous pour la plus grande bataille de l’histoire ! Cette fois-ci on ne la perdra pas !  

Tous les démons se mirent à hurler.  

-  Vive le roi ! Vive le roi ! Vive notre seigneur ! "........

C'est confirmé ! la Périgourdine du Bugue Gina DIAS FERREIRA (en photo ci-contre) présentera son nouvel ouvrage de Science-Fiction sur la Rose Noire (extraits ci-dessus) vendredi 15 mars prochain en nos bureaux de la place du Général Leclerc à Périgueux à partir de 18 heures ! Une présentation qui sera suivie d'une première dédicace. Alors, si le coeur vous en dit... que vous soyez anges de bonne ou de mauvaise augure, vous êtes cordialement invités à venir sur notre planète rencontrer l'auteure de la ROSE NOIRE ET LE MONDE DE LA GLACE. Juste histoire de voir à quoi tout cela ressemblait avant le début du chaos ! Les peureux sont prévenus et les tibias commencer à frissonner : les grigris seront acceptés et les créatures maléfiques taxées ! Qu'on se le dise ! 

On espère toujours un signe ! A plus forte raison quand on a pu déceler chez un autiste un regain d'intérêt pour des choses qui captivent ou retiennent l'attention de la majeure partie d'entre nous : un air à la mode, une pâtisserie... Ce qui montre bien que, malgré leur repli sur soi, les autistes sont à même de s'intéresser à certains des aspects situés à l'extérieur de leur univers. Même lorsqu'ils vivent dans un monde dont ils n'ont pas les clés !  

Comme le dit Christine GOUGEON-M. en préambule de la lettre remplie d'espoir qu'elle a choisi d'adresser à son fils autiste : "Pour que le monde de son fils et le sien viennent à la rencontre l'un de l'autre et que ses peurs à lui comme les siennes, à elle, s'effacent d'elles-mêmes", il lui aura fallu longtemps patienter. D'autant qu'autiste sévère dès son plus jeune âge, Marvin l'est resté ! Faute de pouvoir, qui sait, bénéficier de thérapies comportementalistes adaptées et le fait, précisons-le ici, de sa cécité. Des thérapies dont l'accès reste également prohibitif et donc inaccessibles au plus grand nombre ! Cette lettre à Marvin, bouleversante, met l'accent sur un univers qui touche aujourd'hui une naissance sur un peu plus de cent ! Ce qui pose d'autant l'urgence qu'il y a à trouver des solutions accessibles pour ceux qui restent à l'écart de tout progrès ! Elle met aussi l'accent sur la solitude de parents qui, face à l'autisme de leur(s) enfant(s) restent désespérément isolés. Face, trop souvent, à l'incompréhension de bien des thérapeutes ! Certes, ces dernières années, le monde a changé et l'information circule plus facilement. On sait aujourd'hui à qui s'adresser dès lors que survient un tel handicap. Mais la route est encore longue qui permettra, qui sait un jour, de sortir ceux qui sont atteints d'autisme de leur total isolement.

Christine GOUGEON-M. reconnaît elle-même que c'est grâce à deux ouvrages majeurs : une âme prisonnière de l'Allemand Birger SELLIN et : Louis, pas à pas publié par les deux comédiens Gersende et Francis PERRIN (en photo ci-dessus) si elle a pu comprendre quantité de points qui lui étaient restés obscurs. Tant en termes de traits décrivant l'autisme qu'en termes de comportement de ceux auxquels ils avaient eu à faire !

C'est d'un monde imaginaire dont nous parle Gina DIAS FERREIRA dans l'ouvrage qu'elle s'apprête à publier : LA ROSE NOIRE OU LE MONDE DE LA GLACE AU COMMENCEMENT DU CHAOS (1ère de couverture ci-dessus). Un monde où la peur n'existe pas et peuplé d'êtres aux pouvoirs extraordinaires... Le monde de la glace. Une étendue qui, selon une prophétie rapportée par la mère des temps, suscitait beaucoup de convoitises. Et, en premier lieu, celles de Satan, le fils du diable. Parce qu'il avait projeté, selon cette sorcière des mondes magiques, d'en prendre le contrôle, profitant du coup de coeur de Marianne pour Charles, un ange du ciel.

Entre créatures surnaturelles et mondes peuplés d'êtres appartenant à un imaginaire fécond, Gina DIAS FERREIRA n'a pas laissé sa plume courir sur le papier, elle s'est libérée, revenant par la même occasion sur un thème qu'elle avait évoqué dans un premier ouvrage* paru chez BENEVENT à l'automne 2009. Sans doute fallait-il que l'on comprenne mieux ce qui avait précipité le monde de la glace dans le chaos avant que deux héros entreprennent de le sauver. Un ouvrage surprenant de créativité et un voyage étrange qui va sans aucun doute trouver des amateurs. Il s'en trouve un certain nombre que le monde de la science-fiction riche de surnaturel passionne. C'est en tout cas notre seul souhait. L'ouvrage, proposé à 17,50 €, doit sortir à la mi-mars et l'auteure le dédicacera à l'occasion d'une courte réunion de présentation sur laquelle nous reviendrons. Gina DIAS FERREIRA vit à proximité du Bugue en Périgord. 

* La rose noire et la clé des enfers

Christine GOUGEON-M. c'est elle ! Photographiée ici, en haut, avec l'une de ses deux filles, Maëva, on risque de la voir un peu plus souvent qu'avant et personne ne s'en plaindra ! Car son combat contre l'autisme mérite l'attention ! La prochaine sortie, le 24 avril, dans deux mois, de sa Lettre à Marvin, son fils autiste polyhandicapé, a en effet incité cette maman émérite à évoquer ce qu'elle avait vécu depuis la naissance de son fils, en septembre 1990. Une résistance que celle de cette femme, maman avant tout, peu décidée à se laisser vaincre par les épreuves après le départ de son conjoint et la vente de leur maison, la petite coquille de noix si chère au coeur de l'auteure. Une bien jolie leçon d'espoir dont elle espère qu'elle serve à tous ceux qui sont confrontés au handicap et à l'autisme de leurs enfants. Cette Lettre à Marvin, c'est aussi l'histoire de deux filles : Morgane (en photo en bas avec Marvin) et Maëva qui, autour de leur mère, aiment prodigieusement leur frère.

Si vous souhaitez, vous aussi, vous associer à ce combat, vous pouvez le faire en réservant ce document avant parution. Il vous suffira de cliquer sur le lien du bas de page pour éditer le bulletin de commande ! D'avance, à tous, merci ! Avant une plus large diffusion, une première dédicace aura lieu en nos bureaux périgourdins de la place du Général Leclerc le 24 avril qui suivra une présentation du document et des quelques réalisations picturales réalisées par Christine GOUGEON. Car, cette maman avoue deux autres passions : la peinture et... le théâtre !

C'est confirmé, Louis PETRIAC dédicacera son ouvrage consacré à un quartier disparu d'Aubervilliers (Seine Saint-Denis) : Histoires d'Avant lundi prochain 11 février à 14 heures à l'Espace Fraternité de la Municipalité, au 12 de la rue Madeleine Vionnet (ex Rue de la Gare). A proximité du Millénaire, un endroit où, voici soixante-trois ans, il avait vu le jour. Tout était alors bien différent puisque ce quartier vivait du charbon et qu'on était encore à cent mille lieues du site marchand et de loisirs qui a été inauguré en 2011 et qui a succédé à LA CHARBONNIERE et aux MAGASINS GENERAUX DE PARIS.

Quarante-deux ans après l'avoir quitté, nul doute que l'auteur y trouvera du changement ! Un changement à la base même de sa motivation de faire renaître sur quelques pages l'ambiance qui était celle d'un quartier à vocation industrielle. Son esprit ne pourra s'empêcher de penser à tous ceux aux côtés desquels il a vécu vingt ans durant et qui ont aujourd'hui disparu. Rappelons ici que cet ouvrage, abondamment illustré, a été préfacé par Jacques GROSSARD, l'ancien maire-adjoint de Colombes qui est aussi l'un des artisans de la transformation de ce quartier. Jacques GROSSARD est le Président de l'Association Mémoire Vivante de La Plaine et a entrepris ces dernières années de collecter une quantité appréciable de témoignages qui évoquent ce qu'était cet endroit mitoyen au XVIIIème arrondissement de la Ville de Paris.

Comme dirait l'un de mes premiers auteurs qui a publié deux ouvrages sur les COMPAGNONS DE LA CHANSON, le Mexicain s'est endormi pour toujours en février 2013 ! La presse ne l'évoquera sans doute pas car Gérard SABBAT avait cessé d'occuper le devant de la scène depuis bien longtemps, mais tous ceux qui le connaissaient ont eu un peu de chagrin en apprenant son décès. Avec ce sympathique clown, dont on appréciait les mimiques en scène, s'éteint aussi un nouveau COMPAGNON. L'un de ceux dont nous étions assez proches depuis qu'il avait accepté avec son ami Marc HERRAND de présider aux toutes premières dédicaces de nos ouvrages à Lyon et à Cran-Gevrier en 2007. 

Lyonnais d'origine, il avait rejoint la bande en 1945 à la Villa du Point du Jour alors qu'il était encore mineur (photo ci-contre). Une arrivée sur laquelle son ami Jo FRACHON était revenu à sa façon dans une lettre qu'il avait adressée à son ami en 1985 pour l'encourager dans ses nouvelles fonctions de comédien. Au moment même où les COMPAGNONS DE LA CHANSON venaient de mettre un terme à leur longue carrière. Une lettre que nous avions publiée dans ENTRE MYTHE ET EVIDENCES en mai 2011 : "... Cela fait bientôt quarante ans, avait écrit Jo, que je t'ai vu arriver, mon cher Gérard, dans la ville de la banlieue lyonnaise où les Compagnons qui étaient alors de la Musique vivaient et travaillaient sans penser vraiment à un avenir et encore moins à une carrière. La clémence de la témpérature t'avait incité à enfiler un short ce qui, joint à une allure d'extrême jeunesse, m'avait fait dire in petto : Tiens, voilà que maintenant on les prend au berceau ! Tu t'es intégré petit à petit à l'équipe et j'ai appris au fil des années à apprécier dans la vie ta bonne humeur, ton sens de l'humain, tes attentions fraternelles ainsi que, sur la scène, le comique que tu dispenses sans compter. Le fait que nous étions tous les deux bacheliers à une époque où cela voulait dire quelque chose, a contribué dans nos conversations à nous lier davantage. Maintenant que nos voies vont diverger quelque peu et que je pourrai par exemple te voir, moi dans la salle, et toi sur scène donner la réplique à Roger et Jean-Marc Thibaut avec la cocasserie que je te connais, j'espère sincèrement que notre amitié continuera comme par le passé. Elle m'est trop précieuse pour que je puisse l'envisager autrement".

C'est ce samedi que nous avons appris de l'une de ses deux soeurs la disparition de Gérard SABBAT (en photo ci-dessus avec Louis PETRIAC en déc. 2007), le boute-en-train des COMPAGNONS DE LA CHANSON que nous avions rencontré à deux reprises. A Lyon, en 2007, lors de la publication de l'hommage de Christian FOUINAT puis, un an plus tard, au-dessus d'Annecy lors de celle d'un ouvrage consacré aux COMPAGNONS DE LA MUSIQUE dont étaient issus huit des neuf célèbres interprètes. Il avait avec sa gentillesse coutumière accepté de présider aux côtés de son ami Compagnon de la Chanson de la première heure Marc HERRAND cette première dédicace lyonnaise qui restera pour nous l'une des premières manifestations d'envergure que nous avions pu organiser. 

Gérard SABBAT avait 86 ans. Nous présentons à tous les siens nos plus sincères condoléances.

Le 27 juin 1971, lorsqu'il a quitté le bout de la rue qui l'avait vu grandir, Louis PETRIAC ne se doutait pas un seul instant que le destin finirait par le rattraper et qu'il y reviendrait un peu plus de quarante ans plus tard, avec un ouvrage pour évoquer ce qu'avait été la rue de la Gare à Aubervilliers ! C'est l'hiver dernier que l'idée lui est soudain venue de dire comment on vivait dans ce quartier au lendemain de la guerre et qui étaient tous ceux qu'il avait croisés durant une enfance qu'il se plaît toujours à qualifier d'enfance manquée. Parce qu'il n'avait pas su y voir ce qu'elle lui a finalement apporté. Il venait de restaurer un lien familial et d'apprendre que l'endroit où il avait passé son enfance, et où l'on avait longtemps vécu du charbon, avait laissé la place à un gigantesque complexe commercial du nom du Millénaire.   

C'est en effet au 12 de la rue Madeleine Vionnet à Aubervilliers (ex rue de la Gare), que les 11 Février prochain il y dédicacera Histoires d'Avant publiées chez DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions à la fin de l'automne dernier. Un Salon du Commerce y sera organisé par la Municipalité d'Aubervilliers à l'Espace Fraternité. A l'endroit même où, en 1949, Louis PETRIAC avait vu le jour dans les murs d'un modeste bistrot que tenait son père ! Cette dédicace sera peut-être suivie d'une autre séance de signature organisée chez un libraire. 

* préfacé par le Président de l'Association Mémoire Vivante de la Plaine Jacques GROSSARD.